ANDROLOGIE*
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PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) propose aux patients un diagnostic précis et un suivi régulier de leur maladie.
Qu’est-ce que l’andrologie
L’andrologie est une discipline médicale qui étudie l’appareil génital masculin. Quand il vous arrive d’annoncer à un homme qu’il ne pourra jamais avoir de descendance, il est préférable de disposer de locaux chaleureux où le patient ases repères. Il doit pouvoir se sentir en confiance lorsqu’il s’agit de parler de ses difficultés sexuelles ou d’apprendre une mauvaise nouvelle.
Traiter les problèmes masculins
Aujourd’hui 1 couple sur 7 rencontres des difficultés pour avoir un enfant. Dans 50% des cas, c’est l’homme qui est en cause. L’andrologie permet d’aider ces couples mais aussi les quelques 20% d’hommes rencontrant des difficultés sexuelles de gravité variable.
La qualité du service, maître mot de l’équipe
Des locaux conviviaux, un accueil personnalisé, une écoute attentive, une prise en compte des aspects humains et psychologiques des consultants telles sont les atouts du service
Avec une durée moyenne des consultations qui varie entre 30 et 45 minutes, l’équipe marque sa préférence pour la qualité de la prise en charge plutôt que pour la quantité de patients reçus. Et la formule remporte un franc succès puisque 2000 patients ont été reçus la première année.
L’aménagement intérieur adapté aux personnes à mobilité réduite
L’unité est constituée de deux salles de consultation, d’une salle de prélèvement infirmier, d’une chambre de soins externes. La proximité du service de spermiologie facilite lui aussi l’accueil et les soins des patients. Quant aux interventions chirurgicales, elles sont effectuées à la salle d’opération du CHA.
La totalité du service est adaptée aux personnes à mobilité réduite, point important lorsque l’on sait que 20% des consultants en andrologie ont des problèmes moteurs (de type sclérose en plaque ou autre pathologie invalidante)
L’équipe du service
L’équipe est constituée un chef de service, d’un cadre infirmier supérieur, des infirmiers, de médecins spécialistes.
Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.
Contact
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen.
MISSION, OBJECTIF PRINCIPAL ET ORGANISATION DU SERVICE D’ANDROLOGIE
Mission
Offrir à tous les patients, quels que soient leurs revenus et leur lieu d’habitation, une prise en charge médicale rapide et à la pointe des connaissances et de la technologie dans des conditions de sécurité maximales.
Objectif principal du service : la sécurité
La chirurgie, même si elle se passe sans difficultés dans la grande majorité des cas peut parfois entraîner des complications graves. A ce titre nous sommes particulièrement impliqués dans les stratégies de diminution de ces risques. Cette stratégie est axées sur:
- Une médecine basée sur les preuves, afin de proposer le traitement le plus adapté à chaque patient, offrant la meilleure efficacité pour le risque le plus faible possible.
- Les traitements mini invasifs, afin de rendre la chirurgie moins lourde.
- L’organisation par pôle d’excellence, afin que l’urologue qui vous prenne en charge soit celui qui a la plus grande expertise dans votre problème.
- Une prise en charge pluridisciplinaire, afin de faire profiter à nos patients des connaissances de l’ensemble de l’équipe, de prendre les décisions les plus adaptées à votre cas et de limiter les temps d’hospitalisation.
- L’information au patient, car un patient qui comprend sa maladie et son traitement est plus serein et nous permet de mieux le prendre en charge.
Traitement
Les traitements mini invasifs sont en plein développement. Ils visent à rendre la chirurgie moins lourde avec moins de risques et des retours à domicile plus tôt et avec moins de douleurs. Le service d’urologie du CHA est fortement axé sur les traitements mini invasifs comme :
- L’ablation des cancers par laparoscopie ou radiofréquence,
- Le traitement de l’adénome de la prostate ou des tumeurs par laser
- Les techniques endoscopiques de traitement des pathologie urologiques (sans cicatrice).
- L’accès au rein par les voies naturelles avec fragmentation des calculs par laser
Lorsque c’est possible, nous privilégions aussi les traitements non chirurgicaux comme par exemple la surveillance active dans le cancer de la prostate.
Organisation par pôle d’expertise et prise en charge multidisciplinaire
On fait mieux quand on fait beaucoup. Ainsi, les urologues du service d’urologie se sont surspécialisés dans certains domaines plus pointus et deviennent responsables et coordonnateurs des soins dans un pôle.
Cette expertise permet au chirurgien d’être plus habitué à certaines interventions complexes et de réduire ainsi le temps opératoire et le temps d’hospitalisation. Plus les temps opératoires et la durée de l’hospitalisation sont courts moins il y a de risque d’infection nosocomiale.
ANDROLOGIE EQUIVALENT DE LA GYNÉCOLOGIE
L’andrologie est la spécialité médicale qui s’occupe des problèmes spécifiques de la santé masculine. Elle étudie la physiologie et la pathologie de l’appareil génital et reproducteur masculin. (L’équivalent de la gynécologie pour les femmes).
Elle aborde donc la fertilité, la sexualité, la contraception, mais peut également s’intéresser à des problèmes urologiques, hormonaux ou dermatologiques entre autres.
Le service de médecine de la reproduction du CHA est spécialisé en andrologie et peut vous accompagner sur les thématiques suivantes :
- Infertilité masculine
- Chirurgie andrologique
- Contraception masculine
NOS ACTIVITÉS
Nos activités
- Maladies de la prostate :
- Adénome
- Cancer
- Calculs urinaires
- Impuissance
- Incontinence
- Prolapsus
- Malformations urinaires
- Consultations de RCP (cancérologie)
- Ando-urologie :
- Résection
- Vaporisation
- Laser
- Prothèses
- Lithotriptie extracorporelle
- Chirurgie conventionnelle
- Explorations fonctionnelles :
- Bilan urodynamique
- Fibroscopie
- Échographie
Prise en charge :
Pathologies associées à l’Andrologie
Andropause
L’andropause est le terme médical désignant le passage de la vie d’un homme de la période de fertilité au vieillissement ( » ménopause » de l’homme). Les symptômes de l’andropause peuvent être physiques, émotionnels et/ou sexuels. Les principaux symptômes physiques de l’andropause sont les suivants : une diminution de la masse musculaire, une diminution de la densité osseuse, une augmentation de la graisse corporelle, une diminution de la production de testostérone et une diminution de la libido.
Fatigue, diminution de la libido, perte de masse musculaire et osseuse peuvent être les symptômes de l’andropause, cette période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l’homme. Contrairement à la ménopause, qui touche toutes les femmes, la baisse de testostérone n’affecte que 5 à 10 % des hommes. L’andropause n’est donc pas universelle.
Définition : qu’est-ce que l’andropause ou ménopause de l’homme ?
On désigne par andropause la période de la vie de l’homme au cours de laquelle sa sécrétion d’hormones mâles, la testostérone, diminue lentement. On assimile parfois l’andropause à la ménopause de l’homme, alors que c’est très différent. Ce phénomène ne concerne pas tous les hommes, mais une minorité d’entre eux. En outre, quand un homme est atteint d’andropause, il n’y a pas littéralement de pause dans la production hormonale, mais une diminution lente et partielle de cette dernière. L’andropause désigne par conséquent un déficit de testostérone dû à l’âge, chez certains hommes. Ce déficit hormonal entraîne des conséquences psychologiques et biologiques, qui peuvent altérer la qualité de vie de la personne.
Quelles sont les causes d’un taux de testostérone bas ?
L’andropause chez l’homme n’est pas une maladie, mais la conséquence d’un processus physiologique normal de vieillissement. Les cellules de Leydig, au niveau des testicules, sécrètent la très grande majorité des hormones mâles (c’est-à-dire la testostérone). Si cette sécrétion diminue, cela a pour effet de booster la sécrétion de l’hormone lutéinisante au niveau de l’hypophyse, elle-même chargée de stimuler les cellules de Leydig. Un rééquilibrage hormonal se fait alors. Mais avec l’âge, la réponse des cellules de Leydig à la stimulation de l’hormone lutéinisante peut être beaucoup plus faible. Par ailleurs, avec l’âge, le taux de SHBG ou Sex Hormon Binding Globuline augmente. Or, la SHBG est la protéine de transport de la testostérone. Elle se lie en effet à la testostérone pour en entraver l’action. Plus le taux de SHBG est élevé, moins il y a de testostérone libre, et donc moins il y a de testostérone active au niveau des cellules. Il est à noter que d’autres causes que le vieillissement peuvent conduire à une augmentation du taux de SHBG, et donc à l’andropause : il s’agit de certains médicaments utilisés pour traiter l’hyperthyroïdie, le cancer de la prostate ou encore la cirrhose. Par ailleurs, des facteurs de risque ont été identifiés, qui favorisent la survenue de l’andropause : c’est le cas du tabagisme, de la consommation régulière de drogue, du surpoids et de l’obésité, du stress chronique, de la sédentarité, de certaines maladies chroniques, de certains traitements médicamenteux (antiépileptiques, corticoïdes…), ou encore de troubles du métabolisme (diabète, cholestérol).
Quels sont les signes et symptômes de l’andropause ?
Les symptômes de l’andropause ne sont pas spécifiques à cette phase, mais communs avec certaines pathologies, ou simplement avec le processus normal de vieillissement. Leur intensité et leur nombre varient d’un homme à l’autre. On peut observer :
- des troubles de la sexualité : diminution de la libido, difficultés érectiles, orgasme de moindre qualité, impuissance ;
- des troubles psychologiques : irritabilité, diminution de l’élan vital, déprime voire humeur dépressive, perte d’appétit, perte de concentration et de mémoire ;
- des troubles vasomoteurs : sueurs, bouffées de chaleur, sommeil perturbé et donc fatigue ;
- une diminution de la masse minérale osseuse (et donc un risque accru d’ostéoporose), de même qu’une diminution de la masse musculaire, ainsi que du tonus musculaire ;
- une obésité abdominale : prise de poids avec une concentration de graisse autour des viscères ;
- une baisse de la pilosité, et donc de la fréquence nécessaire des rasages. On observe de même une recrudescence de la chute de cheveux ;
- une diminution du volume des testicules.
Comment diagnostiquer l’andropause ?
Le diagnostic de l’andropause repose sur des examens cliniques et des analyses. Il s’agit d’écarter d’autres causes possibles de ces symptômes comme une tumeur de l’hypophyse, les effets secondaires d’un traitement médicamenteux, ou encore une hypothyroïdie. Pour établir son diagnostic, le médecin peut utiliser :
le questionnaire de référence de l’andropause, appelé questionnaire ADAM (Androgen Déficiency in Aging Male). Il se compose de dix questions : (1) Éprouvez-vous une baisse du désir sexuel ?, (2) Éprouvez-vous une baisse d’énergie ?, (3) Éprouvez-vous une diminution de force et/ou d’endurance ?, (4) Votre taille a-t-elle diminué ?, (5) Avez-vous noté une diminution de votre joie de vivre ?, (6) Êtes-vous triste et/ou maussade ?, (7) Vos érections sont-elles moins fortes ?, (8) Avez-vous noté une altération récente de vos capacités ?, (9) Vous endormez-vous après le dîner ?, (10) Votre rendement professionnel s’est-il réduit ? Une réponse positive à plus de 3 questions ou une réponse positive aux questions 1 et 7 traduit un déficit de testostérone, et donc une potentielle andropause ;
- le dosage de la testostérone totale et de la testostérone biodisponible le matin (entre 8 et 11 heures). Ce dosage doit être effectué une seconde fois à 2 semaines, voire 4 semaines d’intervalle, pour être confirmé ;
- d’autres dosages hormonaux : celui de la SHBG, de la FSH (hormone de stimulation folliculaire) et de la LH (hormone lutéinisante) ;une ostéodensitométrie pour mesurer la densité minérale osseuse ;
- un bilan sanguin biologique : numération de la formule sanguine, bilan lipidique, glycémie, bilan hépatique… ;
- une échographie de la prostate pour détecter un éventuel cancer de la prostate.
Quels traitements pour la augmenter le taux de testostérone ?
Le traitement de l’andropause n’est pas systématiquement ni uniquement médicamenteux. Le traitement médicamenteux consiste en l’administration de testostérone naturelle, par voie cutanée (gel hydroalcoolique de testostérone), par voie orale ou par voie intramusculaire (énanthate de testostérone ou undécanoate de testostérone). Il est essentiel de s’assurer au préalable que le patient ne présente pas de contre-indication au traitement, à savoir : un cancer de la prostate, un risque de thrombose, un syndrome d’apnée du sommeil, une polyglobulie (augmentation pathogène de l’hémoglobine et des globules rouges dans le sang) ou encore un risque de rétention d’urine consécutif à un adénome de la prostate. Ce traitement doit ensuite faire l’objet d’un suivi régulier. Par ailleurs, des mesures doivent être prises pour réduire les facteurs favorisant la diminution du taux de testostérone : prise en charge de l’alcoolémie (suivi par un toxicologue, groupe de parole), de l’obésité, lutte contre la sédentarité, traitement d’une pathologie liée (de type cancer, VIH, lupus, hémochromatose…) ou encore modification du traitement médicamenteux s’il influe sur le taux de testostérone ou de SHBG.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les médecins andrologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Balanite
La balanite est une inflammation du gland, c’est-à-dire de la tête du pénis. Elle peut être due à diverses causes, notamment une mauvaise hygiène, des allergies, des mycoses ou des infections.
Peu connue, bien qu’assez fréquente, la balanite fait partie de ces infections qui peuvent toucher le pénis. Définition, causes, facteurs de risque, symptômes, diagnostic, voici tout ce qu’il faut savoir sur cette inflammation du gland.
Définition : qu’est-ce que la balanite chez l’homme ?
La balanite, aussi appelée balanite du gland, désigne une inflammation du gland. Elle peut, parfois, être associée à une inflammation du prépuce. Lorsque c’est le cas, le terme de balanoposthite est alors employé.
Dans la majorité des cas, la balanite est une inflammation d’origine infectieuse. Il existe toutefois de nombreuses causes possibles à la balanite (voir ci-dessous) pouvant expliquer son apparition, même pour des hommes qui n’ont aucune activité sexuelle.
Il est également bon de préciser que la balanite peut survenir à tout âge, sans qu’il soit possible de déterminer un lien statistique entre la survenue de la balanite et l’âge de l’homme concerné.
A noter ✍️ : La balanite ou balanite du gland se révèle en revanche beaucoup plus fréquente chez les hommes non circoncis que chez les hommes circoncis. La balanite du gland se décline enfin en plusieurs types (candidosique, streptococcique, de Zoon,… etc.) selon la cause de son apparition.
Quels sont les causes et facteurs de risque d’une balanite du gland ?
Il existe plusieurs causes et facteurs de risque d’une balanite, notamment :
- la prolifération de champignons type Candida albicans, débouchant sur une balanite dite candidosique. C’est la principale cause de la balanite ;
- le streptocoque : il s’agit de la deuxième cause de balanite la plus fréquente, avec une transmission de l’infection très probablement d’ordre sexuel ;
- une hygiène intime inadéquate : un défaut d’hygiène au niveau du pénis, du gland et du prépuce ou, au contraire, une hygiène trop importante de cette même zone du corps de l’homme peut provoquer le développement de la balanite ;une infection sexuellement transmissible :
- certaines infections sexuellement transmissibles (type chlamydia) peuvent être à l’origine de la balanite du gland ;
- une allergie : la balanite peut résulter d’un contact avec un allergène type préservatif (latex), déodorant, linge, lubrifiant, rouge à lèvres…
D’autres facteurs comme le diabète sucré ou le phimosis peuvent également favoriser la balanite, sous la forme d’une balanoposthite. À noter que, pour identifier avec exactitude la cause d’une balanite, il faut parfois recourir à des examens particuliers.
Quels sont les symptômes d’une infection au pénis de type balanite chez l’enfant ou l’adulte ?
Les symptômes de la balanite se résument le plus souvent à des douleurs (sensation de brûlure, démangeaisons), à des irritations ou des rougeurs et/ou à une mauvaise odeur. Un écoulement sous-préputial constitue également un symptôme de la balanite du gland à prendre en compte, tout comme un gonflement ou un œdème du gland. Dans certains cas, la balanite peut se manifester par l’apparition de lésions au niveau du gland.
Comment diagnostiquer une inflammation du gland et/ou du prépuce de type balanite ?
Le professionnel de santé commence par interroger le patient, ce qui suffit le plus souvent à poser le diagnostic d’une balanite. Il convient, à ce moment-là, d’évoquer les potentiels facteurs de survenue de l’infection (diabète, rapport sexuel avec un ou une partenaire souffrant d’une infection génitale, etc.). L’observation des lésions, rougeurs ou autres, permet également de conclure assez facilement à une balanite. Lorsque la situation l’impose, des tests sanguins peuvent être réalisés afin d’identifier la cause infectieuse ou non infectieuse de l’inflammation. Le recours au prélèvement pour analyse au microscope est une autre façon de confirmer le diagnostic d’une balanite en obtenant des précisions sur son origine. Il demeure toutefois en pratique assez rare.
Quels sont les traitements d’une balanite ?
Le traitement de la balanite peut prendre plusieurs formes :
- le traitement de la balanite sans ordonnance : il s’agit d’appliquer des règles d’hygiène simples telles que la toilette quotidienne du gland (et après tout rapport sexuel), en prenant soin de sécher le gland après rinçage et en évitant les savons agressifs. Il est en revanche formellement déconseillé d’appliquer une crème ou tout autre produit sur le gland sans avoir pris le temps de consulter un professionnel de santé au préalable ;
- le traitement médicamenteux : le professionnel de santé (médecin traitant, dermatologue) prescrit des médicaments qui diffèrent selon le type de balanite. Il peut s’agir de corticoïdes, d’antibiotiques, d’antimycosiques… ;
- l’élimination de l’allergène : lorsque la balanite a pour origine une réaction à un allergène, l’élimination de cet allergène dans l’environnement du patient doit être mise en œuvre ;
- la circoncision : lorsque la balanite résulte d’un prépuce trop étroit et/ou en cas de balanite chronique ou de balanite qui ne guérit pas, la circoncision peut être proposée au patient. La circoncision réduit en effet de façon significative ce type d’inflammation du gland.
L’ensemble des conseils pour le traitement de la balanite sans ordonnance (hygiène intime appropriée) sont par ailleurs à conserver tout au long de la vie pour éviter le risque de récidive.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les spécialistes urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Gangrène de Fournier
La gangrène de Fournier est une maladie rare mais grave qui peut causer la destruction des tissus cutanés et sous-cutanés au niveau du périnée et des organes génitaux externes. Elle est provoquée par une infection bactérienne et peut causé la mort en l’absence de prise en charge rapide. Dans cet article, nous examinerons de plus près les causes, les symptômes et les traitements de la gangrène de Fournier.
La gangrène de Fournier désigne médicalement une fasciite nécrosante, autrement dit, une maladie qui littéralement « dévore la chair ». Elle provoque une destruction importante des tissus cutanés et sous-cutanés au niveau du périnée, des organes génitaux externes et des parties génitales molles, par suite d’une infection bactérienne. Elle affecte surtout les hommes (dix fois plus que les femmes) et peut être mortelle si elle n’est pas prise en charge rapidement.
Définition : La maladie de Fournier chez l’homme et la femme, c’est quoi ?
La gangrène de Fournier est une fasciite nécrosante grave d’origine bactérienne, qui affecte les organes génitaux externes et le périnée. C’est par conséquent une pathologie qui se traduit par la destruction des tissus cutanés et sous-cutanés, consécutive à une infection bactérienne au niveau anorectal, cutané ou urologique. Cette maladie a une progression qui est très rapide : elle s’étend en l’espace de quelques heures, car l’infection, d’abord locale, progresse à raison de 2 à 3 cm par heure dans l’organisme. Elle peut être cause de mortalité et représente une urgence médico-chirurgicale absolue. Tout retard dans le diagnostic peut donc être gravement préjudiciable au patient. Les hommes sont dix fois plus touchés que les femmes par cette maladie rare, particulièrement sur la tranche d’âge de 30 à 60 ans, mais il faut savoir que la gangrène de Fournier peut se manifester à tout âge.
Quelles sont les causes de la gangrène de Fournier ?
Les causes de la gangrène de Fournier sont une infection bactérienne plurifactorielle au niveau local, qui s’étend ensuite très rapidement, dévorant les tissus. Les portes d’entrée de l’infection peuvent être génito-urinaires, colorectales ou cutanées. Parmi les bactéries incriminées, dans huit cas sur dix, on trouve les streptocoques, les entérocoques et l’Escherichia coli. Par ailleurs, des facteurs de risque ont été mis en avant dans la gangrène de Fournier comme l’âge, le sexe masculin, le manque d’hygiène, une déficience immunitaire, le diabète, l’obésité morbide, un traitement immunosuppresseur ou à base de corticoïdes, l’infection par le VIH. D’autres facteurs favorisants ont aussi été identifiés, comme l’insuffisance cardiaque ou l’insuffisance rénale chronique, l’alcoolisme, une pathologie vasculaire pelvienne, un cancer ou encore une hémopathie.
Quels sont les symptômes de la gangrène de Fournier ?
Les symptômes de la gangrène de Fournier sont tout d’abord ceux d’une inflammation et de la formation d’un œdème au niveau du scrotum. Puis la douleur dans la zone périnéale devient de plus en plus intense, la zone enflammée chaude et rouge avec des bulles d’air sous-cutanées, tandis qu’une fièvre élevée apparaît, de même qu’une grande fatigue et une confusion mentale. Ces symptômes sont accompagnés d’ulcères, ou de nécroses vasculaires et tissulaires cutanées et sous-cutanées, entraînant une odeur nauséabonde. Dans certains cas, l’infection peut conduire au choc septique. L’infection progresse très rapidement, il est indispensable de consulter de toute urgence en cas de symptômes suggérant une gangrène de Fournier, afin de bénéficier d’une prise en charge médicale et chirurgicale immédiate.
Quels sont les traitements de la gangrène de Fournier ?
La gangrène de Fournier progressant très rapidement, avec un pronostic vital engagé (30 % de décès consécutifs à cette pathologie), il est primordial d’entreprendre les traitements sans attendre notamment les résultats de l’IRM ou du scanner. Le pronostic vital dépend de la rapidité de la prise en charge médicale et chirurgicale, de l’âge du patient et de l’existence ou non de comorbidités. Les traitements de la gangrène de Fournier conjuguent :
Des traitements médicamenteux : Antibiothérapie
Plusieurs antibiotiques (efficaces contre les bactéries aérobies et anaérobies) sont prescrits par intraveineuse pour éliminer au plus vite la ou les bactéries incriminées. Il s’agit d’une antibiothérapie à large spectre après hémoculture.
Un traitement chirurgical : Débridement chirurgical
Une intervention chirurgicale doit être programmée de toute urgence sous anesthésie générale afin de retirer tous les tissus nécrosés. On parle alors de débridement chirurgical. Dans certains cas, une colostomie (raccordement de l’intestin au ventre) est réalisée pour permettre l’évacuation des selles, de même qu’un drainage urinaire.
Des traitements complémentaires
L’oxygénothérapie hyperbare (elle permet une diminution de l’œdème et une augmentation de l’efficacité des antibiotiques) et une réanimation nutritive (pour couvrir les besoins caloriques du patient en réanimation par des apports caloriques de 35 kcal/kg/j).
Quels sont les types de pansements pour la nécrose de Fournier ?
Après l’intervention chirurgicale pour retirer les tissus nécrosés, des pansements dits classiques sont placés sur les plaies. Ces dernières pouvant être très douloureuses, le changement de ces pansements est effectué soit tous les jours, soit tous les deux ou trois jours. Quand plus aucune intervention chirurgicale n’est nécessaire dans le cadre de la maladie de Fournier (colostomie comprise), c’est-à-dire une fois l’étape de résection passée, on utilise des pansements spécifiques pour la gangrène de Fournier dits pansements Vac, ces pansements disposant d’un système d’aspiration.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Micropénis
Un micropénis est un pénis dont la taille en érection est inférieure à 7cm. Les causes d’un micropénis sont multiples mais il est possible d’avoir recours à des traitements hormonaux ou à de la chirurgie pour en augmenter sa taille.
Source de nombreuses idées reçues, le micropénis est très souvent à l’origine de complexes qui peuvent aboutir à des troubles psychologiques et transformer cette situation en véritable handicap. Qu’est-ce qu’un micropénis ? Quelles en sont les causes ? Quels traitements proposer ? Réponses aux questions les plus courantes posées sur le micropénis.
Définition : qu’est-ce qu’un micropénis ou petite verge chez l’homme ?
Un micropénis est un pénis dont la longueur est inférieure à 2,5 fois l’écart type par rapport à la taille moyenne du pénis de la même classe d’âge. La définition du micropénis se résume quasi exclusivement à cette notion de taille du pénis. Un micropénis présente en effet dans la majorité des cas (sauf malformation) une morphologie normale avec un méat urétral apical. Il n’est associé à aucun problème physiologique. On estime, en France, à entre 1 et 3 % le pourcentage de la population masculine présentant un micropénis.
Quelle est la taille d’un micropénis en érection ?
La taille est l’élément qui centralise le plus les questions autour du micropénis. La majorité des professionnels de santé (parmi lesquels les urologues) définissent le micropénis comme un pénis dont la taille en érection est inférieure à 7 cm. Pour disposer d’un élément de comparaison, la taille moyenne du pénis chez les hommes est de 13,22 centimètres en érection (9 cm au repos), pour une circonférence moyenne de 11 cm (en érection). À noter que la mesure de la taille d’un pénis s’effectue depuis l’angle formé par le pubis et la face supérieure du pénis, jusqu’au gland. Chez le nouveau-né, la taille moyenne du pénis non étiré avoisine les 3,5 cm de long, et une circonférence moyenne de 1 cm. Lorsque le pénis d’un nouveau-né affiche une mesure inférieure à 2 cm de long, les professionnels de santé le catégorisent alors comme un micropénis. Au début de la puberté, le pénis atteint une taille moyenne de 6 cm. À ce stade de la vie, un micropénis définit un pénis mesurant moins de 4 cm.
Quels sont les causes et facteurs de risque d’un petit sexe ?
On constate, en France et dans le monde, une augmentation de la proportion de la gent masculine présentant un micropénis. Toutefois, les causes du micropénis demeurent assez difficiles à identifier. Parmi les causes et facteurs de risque le plus souvent avancés pour expliquer la taille d’un micropénis, on retrouve :
- une production insuffisante d’androgènes : il s’agit d’hormones mâles utiles à la croissance du pénis (longueur et circonférence) ;
- une insensibilité partielle aux androgènes ;
- une malformation congénitale ;
- une exposition à des perturbateurs endocriniens in utero (ce qui expliquerait l’augmentation du phénomène dans nos sociétés actuelles).
Comment diagnostiquer un micropénis ?
La prise de mesures du pénis suffit à poser le diagnostic d’un micropénis. Ces mesures peuvent être réalisées selon une méthode précise par des professionnels de santé dans le cadre des micropénis chez les enfants. Ici, un diagnostic précoce (avant l’âge de 6 mois) participe à une meilleure prise en charge. Chez l’adulte, il est assez rare de consulter un professionnel de santé pour établir ce diagnostic. Il est en revanche beaucoup plus important de consulter un professionnel de santé lorsque le diagnostic d’un micropénis entraîne un sentiment de mal-être, une perturbation de la vie sexuelle et/ou des troubles psychologiques.
Quels sont les traitements d’un micropénis chez l’enfant et l’adulte : médicaments ou chirurgie ?
Contrairement aux idées reçues, le micropénis n’est pas nécessairement associé à l’impuissance ni à un manque de sensations lors de l’activité sexuelle. Par les troubles psychologiques qu’il engendre (situation vécue comme un handicap et source d’anxiété, voire de dépression), le micropénis peut néanmoins faire l’objet de traitements de plusieurs types :
- le traitement hormonal : il vaut principalement en cas de diagnostic de micropénis chez les enfants, et se résume à un traitement à base de testostérone ;
- la chirurgie : il existe aujourd’hui plusieurs techniques chirurgicales destinées à augmenter la taille (longueur et/ou circonférence) d’un pénis. Ces techniques, comme la phalloplastie ou la métoidioplastie, affichent toutefois des résultats peu convaincants (l’augmentation atteint, en moyenne, entre 1 et 3 cm), avec des risques conséquents et un sentiment de satisfaction assez faible.
Popularisés sur le Web, les extenseurs de pénis ne représentent pas un traitement fiable du micropénis. Les promesses qui y sont associées (gain de 1 à 3 cm grâce à une utilisation quotidienne) sont très éloignées de la réalité. Le recours à ses extenseurs de pénis peut par ailleurs déboucher sur une neuropathie. Dans la plupart des cas, un accompagnement psychologique constitue le meilleur traitement d’un micropénis. Il s’agit d’accompagner les hommes qui consultent pour ce motif vers une acceptation de leur micropénis. Un travail sur la perception du pénis (beaucoup d’hommes sous-estiment la taille réelle de leur pénis et se comparent à de fausses données) et un autre sur les solutions à mettre en œuvre pour disposer d’une vie sexuelle épanouie sont les principaux leviers à activer pour une meilleure acceptabilité du micropénis.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les andrologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Mycose du gland
Les mycoses du gland chez l’homme, une affection parasitaire causée par la prolifération excessive du champignon Candida albicans sur le gland. Elles peuvent causer des symptômes très gênants et douloureux, et même se propager dans la circulation sanguine. Dans cet article, retrouvez les causes, symptômes et traitements de cette mycose.
Les mycoses génitales sont souvent considérées (à tort) comme un problème de santé touchant exclusivement les femmes. Pourtant, elles touchent également les personnes ayant un pénis. Lorsqu’elles ne sont pas soignées, les mycoses du gland peuvent provoquer de nombreux symptômes douloureux et gênants. Contrairement à une idée reçue, la mycose génitale masculine n’est pas anodine. Elle peut en effet entraîner de graves complications si l’infection se propage à la circulation sanguine. De plus, la personne atteinte d’une mycose du gland peut la transmettre à son ou sa partenaire. Des traitements antifongiques suffisent souvent à éliminer la mycose de la verge. Par ailleurs, en connaissant les facteurs de risques, vous pouvez agir afin d’éviter la mycose du pénis.
Définition : qu’est-ce qu’une mycose au gland et mycose balanite ?
Par définition, une mycose du gland est une affection parasitaire causée par la présence de champignons microscopiques au niveau du gland, c’est-à-dire à l’extrémité de la verge. La mycose chez l’homme est donc une infection fongique qui touche le pénis. Le terme médical utilisé pour caractériser la mycose génitale chez l’homme est la « candidose balanitis ». Le mot candidose fait référence à une maladie provoquée par le Candida albicans, un champignon qui provoque une infection lorsqu’il prolifère de manière excessive. Le mot balanitis ou balanite du gland qualifie une inflammation du gland — quelle que soit sa cause.
Quelles sont les causes d’une mycose au pénis ?
La cause de la mycose au niveau du gland est donc le champignon Candida. Le Candida albicans est naturellement présent dans la flore microbienne de l’être humain. Il est même essentiel pour le bon équilibre du microbiote. Cependant, il suffit qu’il prolifère et se multiplie pour développer une mycose. Le Candida apprécie particulièrement les environnements chauds et humides. Il est donc tout à fait possible de développer une mycose du gland sans avoir la moindre activité sexuelle. Néanmoins, avoir un rapport sexuel avec une personne souffrant d’une mycose vaginale sans utiliser de préservatif peut provoquer une mycose du pénis. Les facteurs de risques qui favorisent la survenue d’une mycose génitale chez l’homme sont :
- le fait de ne pas être circoncis ;
- une mauvaise hygiène intime ;
- l’utilisation de produits de toilette trop agressifs ;
- un rinçage incomplet du savon sur le prépuce ;
- un séchage incomplet de la verge et du gland ;
- une peau irritée ou abîmée ;
- les mycoses peuvent également avoir pour causes des rapports sexuels trop intenses.
Les mycoses génitales chez l’homme sont plus fréquentes chez les personnes qui :
- sont atteintes d’une maladie qui fragilise leur système immunitaire (diabète, cancer, sida, etc.) ;
- sont en surpoids ou souffrent d’obésité ;
- prennent des antibiotiques. En effet, les antibiotiques éliminent les bactéries pathogènes, mais également celles qui vivent normalement dans le corps et régulent la quantité de candida albicans dans l’organisme ;
- sont affectées par une infection sexuellement transmissible (IST).
Quels sont les symptômes d’une mycose à la verge : irritation, rougeur, lésions, boutons ?
Les symptômes de la mycose chez l’homme les plus courants sont :
- une rougeur, une douleur ou un gonflement du pénis ;
- l’apparition de petits picots blancs brillants ou de petites pustules rouges sur le pénis ;
- une fissure au niveau du prépuce ;
- un écoulement épais et blanc sous le prépuce ou au niveau d’autres plis de la peau ;
- l’impossibilité de tirer le prépuce vers l’arrière ;
- des démangeaisons ;
- une sensation de brûlure lors de la miction, une douleur ou une gêne pendant les rapports sexuels.
Les rougeurs, les démangeaisons et les douleurs au niveau du pénis peuvent être le signe d’autres affections plus graves, il ne faut donc pas ignorer les symptômes dès leur apparition.
Comment diagnostiquer une mycose au sexe ?
Il est recommandé de se rendre chez son médecin afin qu’il pose le diagnostic dès l’apparition des premiers symptômes. Le médecin procédera tout d’abord à un examen clinique. S’il s’agit bien d’une mycose du prépuce, il pourra sans doute la diagnostiquer simplement en examinant le pénis et le prépuce de son patient. Il effectuera également le prélèvement d’un échantillon au niveau de la zone infectée. S’il ne le fait pas lui-même, il vous demandera de vous rendre dans un laboratoire d’analyses biologiques pour ce faire. L’échantillon prélevé sera ensuite analysé en laboratoire afin de déterminer quel est le champignon présent sur le pénis. Cela permettra de mieux traiter la mycose.
Quels sont les traitements efficaces d’une mycose au gland ?
Le traitement de la mycose du gland de première intention est l’administration d’un médicament antifongique. Le médecin peut recommander une crème, une lotion ou une pommade antifongique. Il suffit d’appliquer l’antifongique directement sur la zone infectée du pénis. Pour soigner une mycose du gland, de nombreux traitements sont accessibles sans ordonnance. Si l’infection ne disparaît pas au terme du traitement, le médecin devra peut-être envisager un médicament antifongique plus puissant pour venir à bout de la mycose. Dans certains cas, le médecin peut prescrire un médicament antifongique à prendre par voie orale, notamment du fluconazole.
Tout au long du traitement et après, l’hygiène intime est fondamentale. Il est important de garder la zone de l’aine propre et sèche pour réussir à éliminer l’infection fongique. Cela permet également de prévenir la réapparition d’une infection à champignon Candida.
Si le médecin constate que les médicaments antifongiques n’agissent pas efficacement ou si le patient souffre fréquemment de mycoses du gland, il peut lui conseiller la circoncision. Cela peut également être le cas si le patient ne parvient pas à tirer suffisamment le prépuce en arrière pour le nettoyer correctement.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Varicocèle
La varicocèle testiculaire est une dilatation des veines du testicule. Elle est le plus souvent bénigne mais peut entraîner des symptômes gênants comme des douleurs ou des troubles de la fertilité.
Affection proprement masculine dans la mesure où elle concerne le cordon spermatique, la varicocèle n’est pas nécessairement synonyme d’infertilité. Elle atteint en général le côté gauche, pour des raisons purement anatomiques, même si les deux testicules peuvent être touchés.
Définition : qu’est-ce que la varicocèle testiculaire ?
La varicocèle est une dilatation des veines du cordon spermatique. Les veines spermatiques sont dites incontinentes, ce qui ne leur permet pas de faire efficacement remonter le sang vers le cœur en raison d’un dysfonctionnement de leurs valves unidirectionnelles. Le sang ne peut plus revenir dans le circuit général et s’accumule sur place, ce qui entraîne la dilatation des veines concernées. Autrement dit, il s’agit d’une varice située dans les testicules. Dans la majorité des cas, c’est une affection bénigne.
Quelles sont les causes de la varicocèle aux testicules ?
Une varicocèle dans un testicule indique un mauvais drainage veineux. Dans la grande majorité des cas, cela est dû à un problème de valves, qui ont pour fonction d’assurer la circulation du sang dans un seul sens. En cas d’absence ou de dysfonctionnement de ces valves, le sang ne parvient plus à remonter et stagne.
Dans de rares cas, une varicocèle peut également se former lorsqu’une tumeur constitue un barrage que le sang ne parvient pas à franchir, ou en cas de tumeur au rein.
Quels sont les symptômes et douleurs de la varicocèle ?
La varicocèle a des symptômes variés. Le sang qui stagne dans les veines peut en effet être à l’origine de douleurs dans le testicule concerné, en particulier à l’effort. La varicocèle entraîne une douleur cependant légère. Dans la même optique, le patient peut ressentir une impression de tiraillement ou de pesanteur, la sensation que ses bourses sont tirées vers le bas. Ce symptôme est particulièrement présent en fin de journée ou lorsqu’il fait très chaud. Un testicule atteint de varicocèle peut également avoir tendance à enfler.
La varicocèle et l’infertilité
La varicocèle peut entraîner une diminution de la fertilité masculine. Varicocèle et fertilité sont en effet liées dans la mesure où l’affection peut entraîner une augmentation de la température corporelle au sein des bourses. Or, les spermatozoïdes ne croissent qu’à 35°C. En cas de varicocèle suffisamment développée, leur production peut donc être largement freinée, voire stoppée.
À noter qu’une varicocèle peut tout à fait être asymptomatique. Il est en effet tout à fait possible de souffrir de varicocèle sans douleur ni gêne. Dans ce cas, c’est souvent à l’occasion d’un bilan de fertilité que la varicocèle est décelée.
Comment diagnostiquer la varicocèle ?
Le diagnostic d’une varicocèle est essentiellement clinique et prend la forme d’une palpation. Une varicocèle peut atteindre plusieurs stades :
- elle est palpable lors d’une pression abdominale (manœuvre de Valsalva) ;
- elle est palpable, mais non visible sans geste particulier ;
- elle est palpable et visible sans geste particulier.
La palpation a lieu pendant que le patient est debout et couché. Lorsque la varicocèle est palpable, on parle de varicocèle clinique.
Une varicocèle peut aussi être découverte lors d’examens complémentaires : échographie (pour mettre en évidence la dilatation des veines) ou doppler (pour voir le sang qui stagne), spermogramme montrant des signes d’infertilité. La sévérité de la varicocèle est ainsi définie selon 4 grades, le grade 0 correspondant à une varicocèle ni palpable ni visible et le grade 3 à une varicocèle visible et palpable.
La palpation permet d’identifier la varicocèle à l’exclusion d’autres affections qui pourraient entraîner des symptômes similaires à la varicocèle, comme une hernie inguinale, une tumeur testiculaire ou un kyste au cordon spermatique.
Quels sont les traitements et opérations de la varicocèle ?
Une varicocèle peut-elle disparaître ? La réponse est oui. Cependant, les résultats d’une prise en charge d’une varicocèle par traitement naturel sont peu convaincants. Deux solutions s’offrent au patient :
- la gestion de la varicocèle par opération ;
- l’embolisation (on bouche la veine) de la varicocèle.
Dans le premier cas, opération, les veines des testicules concernées sont ligaturées. Ceci peut être réalisé après ouverture d’une entaille au niveau du pli de l’aine ou au-dessus ou par coelioscopie. Le plus souvent, l’anesthésie est générale, mais l’opération se déroule en ambulatoire. Le patient doit ensuite éviter tout effort durant un mois.
Dans le second cas, embolisation (on bouche la ou les veines concernées), la varicocèle a un traitement qui s’effectue sous anesthésie locale et ne nécessite un repos que de 24 à 48 heures. Un cathéter est introduit dans la veine atteinte de varicocèle et obstruée à l’aide de colle biologique ou de micro-ressorts. Le traitement de la varicocèle par embolisation est plutôt réservée aux récidives après traitement chirurgical.
Quelles sont les mesures de prévention de la varicocèle ?
Il n’existe pas vraiment de mesures de prévention précises à adopter pour éviter l’apparition d’une varicocèle.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Hôpital de jour Santé masculine
Cette hospitalisation ambulatoire consiste à prendre en charge la dysfonction érectile, ou trouble de l’érection, dans sa globalité, entre la fin de matinée et l’après-midi.
Ce trouble concerne dans la majorité des cas l’homme de plus de 50 ans, notamment lorsque des facteurs de risques cardio-vasculaires sont présents : hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie, tabagisme ancien ou actif, surpoids.
Les mécanismes le plus souvent présents sont l’atteinte progressive des nerfs et des vaisseaux artériels à destinée du pénis.
De plus, l’apparition d’un trouble de l’érection est considérée comme un véritable signal d’alarme, pouvant prédire l’apparition secondaire d’accidents cardio-vasculaires tels que l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral (AVC).
La prise en charge pluridisciplinaire de ce trouble est donc capitale pour d’une part traiter la dysfonction érectile, et d’autre part prévenir des pathologies cardio-vasculaires et ainsi améliorer l’état de santé global du patient.
Par ailleurs, dans certains cas, une déformation ou courbure acquise de la verge (appelée maladie de Lapeyronie) peut s’accompagner d’une dysfonction érectile et nécessiter la prise en charge des 2 problématiques.
Courbure de verge
La maladie de Lapeyronie est une courbure acquise de la verge due à l’apparition d’une plaque fibreuse rigide localisée sur l’albuginée, enveloppe entourant les corps caverneux de la verge.
Cette fibrose entraîne une déformation progressive de la verge en érection, pouvant aussi conduire à des douleurs en érection et à une impuissance ou dysfonction érectile.
Elle touche 2 à 9 % des hommes âgés entre 35 et 65 ans.
L’évolution naturelle de la maladie se fait classiquement en 2 phases : une phase initiale de 6 mois avec une déformation progressive de la verge et le plus souvent des douleurs. La 2ème phase est caractérisée par une diminution ou disparition des douleurs avec une stabilisation de la déformation (40% à 1 an).
Le diagnostic est clinique avec la palpation de la plaque fibreuse. L’évaluation de la déformation ou courbure se fait à l’aide de photographies en érection, ou d’une échographie.
Le traitement peut être médical par voie orale (Vitamine E, colchicine…), par injections au niveau de la plaque (vérapamil, corticoïdes…). Il peut aussi être chirurgical en cas de courbure importante de la verge et de stabilité de la déformation : plastie caverneuse ou plicature, incision-greffe, ou implant pénien en cas de dysfonction érectile réfractaire associée.
Impuissance
La dysfonction érectile, encore appelée impuissance, est l’incapacité durable à obtenir ou maintenir une érection (ou rigidité de la verge) suffisante, pour permettre un rapport sexuel satisfaisant.
Mécanisme de l’érection : le pénis est constitué de deux éponges vasculaires appelées corps caverneux, leur permettant de se remplir de sang artériel et d’entraîner l’augmentation de leur taille. La compression, par ce mécanisme, des veines du pénis va s’opposer à la sortie du sang et permettre la rigidité du pénis. Une atteinte neurologique ou vasculaire va altérer le mécanisme aboutissant à l’afflux de sang et donc la qualité de l’érection.
La prévalence de la dysfonction érectile, ou impuissance, augmente avec l’âge (11% entre 40 et 49 ans, 66% à partir de 70 ans)
Une cause psychologique peut être associée à une ou plusieurs causes organiques. Plusieurs facteurs de risque d’impuissance ont été identifiés : l’âge, le diabète, l’athérome, l’hypertension artérielle, les pathologies neurologiques, les antécédents chirurgicaux.
Le traitement de la dysfonction érectile repose sur la correction des habitudes de vie ou règles hygiéno-diététiques : l’arrêt du tabac, la perte de poids, la prise en charge diététique.
Les autres traitements spécifiques de l’impuissance sont médicamenteux, en comprimés (sildenafil, tadalafil, avanafil), en gel intra-urétral (alprostadil) ou en injections intra-caverneuses (alprostadil). Ils peuvent être instrumentaux (pompe à vide, vacuum) ou chirurgicaux : prothèses péniennes (ou implants).