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GASTRO ENTEROLOGIE

En mars 2020, l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », et le virus touche désormais de nombreux pays et territoires. Tandis que la COVID-19 continue de se propager, il est essentiel que les communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de l’épidémie, et qu’elles soutiennent les mesures de lutte contre celle-ci. https://www.unicef.org

Service d’Endoscopie en vidéo

VIDEO 1

Notre service prend en charge toutes les pathologies du tractus digestif, du foie et du pancréas. Le service comprend les gastroentérologues seniors, les gastroentérologues consultants et les assistants en formation.
I reparti di gastroenterologia e pneumologia hanno raggruppato le loro attività endoscopiche su una piattaforma ultramoderna che consente lo sviluppo di tecniche endoscopiche all’avanguardia in collaborazione con i chirurghi e offre ai pazienti un livello ineguagliabile di comfort e una maggiore sicurezza, soprattutto in termini di disinfezione delle apparecchiature.
The gastroenterology and pulmonology departments have grouped their endoscopic activities on an ultra-modern platform allowing the development of cutting-edge endoscopic techniques in collaboration with surgeons and offering patients an unrivaled level of comfort and enhanced safety, particularly in terms of disinfection of equipment.

VIDEO 2

Les services de gastro-entérologie et de pneumologie ont regroupés leurs activités endoscopiques sur un plateau ultra-moderne permettant de développer les techniques endoscopiques pointues en collaboration avec les chirurgiens et offrant aux patients un niveau de confort inégalé et une sécurité renforcée, notamment sur le plan de la désinfection du matériel.
Notre service assure une activité clinique de pointe dans les différents domaines importants de la gastroentérologie (endoscopie interventionnelle, hépatologie, maladies inflammatoires de l’intestin, oncologie).
The gastroenterology and pulmonology departments have grouped their endoscopic activities on an ultra-modern platform allowing the development of cutting-edge endoscopic techniques in collaboration with surgeons and offering patients an unrivaled level of comfort and enhanced safety, particularly in terms of disinfection of equipment.

PRÉSENTATION

Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) met à disposition le service d’hépato-gastro-entérologie qui est la spécialité médicale qui s’intéresse aux organes de la digestion, leurs fonctionnements, leurs maladies et les moyens de les soigner. Les organes constituant le système digestif sont :

  • le tube digestif (œsophage, estomac, intestins, le colon et le rectum)
  • le foie
  • le pancréas
Que fait le gastro-entérologue ?

Il dépiste, diagnostique et traite des maladies du système digestif aussi variées que :

  • les maladies inflammatoires de l’intestin (rectocolite hémorragie, Maladie de Crohn…)
  • les maladies du foie et des voies biliaires (calculs, tumeurs…)
  • les hépatites
  • les hémorragies digestives
  • les maladies du pancréas
  • les cancers digestifs
Quand consulter un spécialiste en gastro-entérologie ?

La consultation d’un hépato-gastro-entérologue a lieu à la demande du médecin traitant ou d’un autre spécialiste. Cette réorientation permet de faire réaliser et/ou interpréter des examens pour établir un diagnostic, mettre en place un traitement, réaliser un geste technique particulier.

Comment choisir un gastro-entérologue ?

L’hépato-gastro-entérologie fait appel à des techniques, notamment d’imageries, particulières. Le choix de ce spécialiste sera donc fait en concertation avec le médecin traitant qui connait les établissements les mieux équipés et les praticiens avec lesquels il travaille en confiance.

Notre service assure une activité clinique de pointe dans les différents domaines importants de la gastroentérologie (endoscopie interventionnelle, hépatologie, maladies inflammatoires de l’intestin, oncologie).

Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.

Contact

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen. Le Centre hospitalier Alliance dispose d’une radiologie équipée de :


Prise en charge :

Achalasie idiopathique

L’achalasie est un trouble fonctionnel moteur de l’œsophage. Il se traduit par des douleurs oesophagiennes et des blocages alimentaires lors des repas.

Pathologie concernée

Achalasie oesophagienne idiopathique (Idiopathic achalasia)

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive 

Cancers digestifs génétiquement déterminés (Oncogénétique digestive)

Les cancers digestifs avec déterminisme génétique fort sont nombreux et touchent de nombreux organes de l’appareil digestif. Ils sont souvent associés à une prédisposition à d’autres cancers et sont souvent diagnostiqués dans le cadre de formes familiales de cancers. Parmi ces syndromes, on retrouve notamment les différents types de néoplasies coliques génétiquement déterminées (polyposes, Lynch, etc…) et des formes génétiques de cancer gastrique. Ces pathologies font l’objet de prise en charge structurée multidisciplinaire.

Pathologies concernées

Syndromes héréditaires de prédisposition aux cancers de l’appareil digestif
  1. Néoplasie endocrinienne multiple type 1
  2. Néoplasie endocrinienne multiple type 2
  3. Syndromes de polypose intestinale :
    – Polypose adénomateuse familiale (Syndrome de Gardner, Syndrome de Turcot avec polypose, Polypose adénomateuse familiale due à une microdélétion 5q22.2)
    – Syndrome de Peutz-Jeghers
    – Syndrome de Cowden
    – Syndrome de polypose juvénile (Polypose juvénile infantile, Polypose juvénile généralisée/Polypose juvénile colorectale)
    – Syndrome de Bannayan-Riley-Ruvalcaba
    – Syndrome de Cronkhite-Canada
    – Polypose mixte héréditaire
    – Polypose hyperplasique
    – Polypose adénomateuse familiale atténuée (Polypose adénomateuse familiale atténuée liée à MUTYH, Polypose adénomateuse familiale atténuée liée à APC, Polypose adénomateuse familiale atténuée liée à AXIN2, Polypose adenomateuse familiale attenuée associée à MSH3, Polypose adénomateuse associée aux ADN polymérases, Polypose adenomateuse familiale attenuée associée à NTHL1)
  4. Cancers du côlon héréditaires non polyposiques :
    –  Syndrome de Muir-Torre
    – Syndrome de Lynch
    – Cancer colorectal familial type X
  5. Tumeur neuroendocrine de l’intestin grêle héréditaire
Tumeurs rares gastro-oesophagiennes
  1. Tumeur neuroendocrine de l’estomac de type 1, forme familiale
  2. Cancers gastriques héréditaires :
    – Cancer gastrique diffus héréditaire
    – Adénocarcinome gastrique et polypose proximale de l’estomac
  3. Adénocarcinome de l’oesophage
  4. Carcinome épidermoïde de l’oesophage
Causes rares de diarrhée

Les diarrhées chroniques peuvent avoir de nombreuses causes : infectieuses, inflammatoires, immunitaires et alimentaires.

Pathologies concerneés

  • Maladie de Whipple (Whipple disease) ;
  • Maladie coeliaque réfractaire (Refractory celiac disease).

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive

Cystinose

La cystinose est une maladie génétique caractérisée par l’accumulation de cystine dans les lysosomes, endommageant plusieurs organes et tissus, principalement les yeux et les reins.

La prévalence de la cystinose est d’environ 1-2/million d’habitants en Europe.

Trois formes cliniques ont été décrites : infantile et juvénile avec néphropathie et une forme oculaire isolée.

Description de le consultation

Consultation combinée d’un néphrologue pédiatre ou adulte, d’un diététicien spécialisé, d’une infirmière d’éducation thérapeutique, d’une psychologue et d’une assistante sociale. L’équipe paramédicale se charge de l’évaluation des besoins et des acquis du patient (et de sa famille s’il s’agit d’un enfant) concernant la maladie, de l’établissement d’un programme de rééducation fonctionnelle visant l’acquisition des connaissances utiles concernant la maladie et ses conséquences (traitement, mesures diététiques), de l’instauration et de la supervision du régime diététique adapté, de la stimulation et du suivi de l’adhésion au traitement et au régime, de l’instauration d’une thérapie psychologique cognitivo-comportementale, pour apprendre à contrôler le stress, l’anxiété, la dépression, la douleur qui résultent de la maladie, prévenir et compenser les conséquences de la maladie sur la fonction cognitive. 

Le néphrologue pédiatre/adulte gère le traitement conservateur, le suivi de la fonction rénale et le cas échéant, la préparation à la greffe.

La prise en charge multidisciplinaire comporte également un suivi ophtalmologiqueendocrinologiquegastro-entérologique et neurologique.

Pathologies concernées

Cystinose néphropathique infantile

La forme infantile est la plus fréquente et se manifeste vers 3 à 6 mois par un syndrome polyuro-polydipsique et un retard de croissance secondaire à une tubulopathie de Fanconi. Un rachitisme hypophosphatémique peut causer des déformations osseuses. L’atteinte oculaire est responsable d’une photophobie apparaissant habituellement après l’âge de 3 ans. En l’absence de traitement spécifique, des dépôts de cystine surviennent dans plusieurs organes (thyroïde, pancréas, foie, cerveau, muscles) et la maladie progresse vers l’insuffisance rénale terminale avant l’âge de 10 ans.

Cystinose néphropathique juvénile

La cystinose juvénile se manifeste généralement vers 7 ans par une tubulopathie proximale plus légère et/ou protéinurie avec syndrome néphrotique.

Cystinose oculaire

La forme oculaire isolée s’observe chez des adultes. Le traitement par cystéamine permet de retarder fortement l’évolution de la maladie. Il est contraignant (une prise toutes les 6 heures) et occasionne des effets indésirables gênant souvent l’observance. La tubulopathie nécessite des suppléments électrolytiques et vitaminiques. La cystinose oculaire ne nécessite qu’un collyre à la cystéamine.

Médecins impliqués

Pédiatrie (néphrologie pédiatrique) : 

Néphrologie (néphrologie adulte) : 

Diabétologie, nutrition, maladies métaboliques : 

Ophtalmologie : 

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive 

Neurologie 

Personnel paramédical impliqué

Psychologie clinique et action sociale 

Infirmière d’éducation thérapeutique : 

Diététicienne)

Tumeurs Hépatiques

Les tumeurs hépatiques primitives, bénignes ou malignes nécessitent très souvent une prise en charge associant l’expertise de multiples spécialités médicales. Parmi les tumeurs cancéreuses, le carcinome hépato-cellulaire ou hépatocarcinome survient le plus souvent sur une cirrhose du foie, mais peut aussi plus rarement se rencontrer chez des patients ne souffrant d’aucune maladie hépatique. Le cholangiocarcinome, central (Tumeur de Klatskin) ou périphérique, se rencontre également de manière régulière. Les tumeurs de la vésicule biliaire sont également prises en charge par ce groupe. Il existe des cancers hépatiques plus rares (hémangio-endothéliomeadénocarcinomesarcome….). La chirurgie hépatique est souvent le seul traitement curateur de ces cancers. Elle se réalise soit par une chirurgie ouverte soit par laparoscopie, une technique moins agressive qui permet de diminuer les douleurs postopératoires et la durée d’hospitalisation. La transplantation hépatique, réalisée au CHA , est indiquée dans certaines situations bien définies. Certaines tumeurs hépatiques bénignes nécessitent également un diagnostic et une prise en charge spécialisés et multidisciplinaires. L’adénome, l’hyperplasie nodulaire et focale (HNF), plus rarement l’angiome, nécessitent parfois une discussion multidisciplinaire et une résection chirurgicale. Les lésions kystiques (kystes hépatiques) sont également discutées dans les réunions du centre universitaire liégeois des tumeurs hépatiques. Le CHA dispose d’un éventail complet de moyens de diagnostic (scanner, IRM, PET SCAN) et de traitement des tumeurs hépatiques, incluant la radio-embolisation et la radiothérapie ciblée (Cyberkife).

Pathologies concernées

  • Adénocarcinome du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Adenocarcinoma of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Adénocarcinome de la vésicule biliaire et des voies biliaires extrahépatiques (Adenocarcinoma of the gallbladder and extrahepatic biliary tract) ;
  • Carcinome hépatocellulaire de l’adulte (Adult hepatocellular carcinoma) ;
  • Cystadénocarcinome biliaire (Biliary cystadenocarcinoma) ;
  • Carcinome de la vésicule biliaire et des voies biliaires extrahépatiques (Carcinoma of gallbladder and extrahepatic biliary tract) ;
  • Carcinome du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Carcinoma of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Cholangiocarcinome (Cholangiocarcinoma) ;
  • Hémangioendothéliome composite (Composite hemangioendothelioma) ;
  • Hémangioendothéliome épithélioïde (Epithelioid hemangioendothelioma) ;
  • Carcinome hépatocellulaire fibrolamellaire (Fibrolamellar hepatocellular carcinoma) ;
  • Tumeur neuroendocrine de la vésicule biliaire (Gallbladder neuroendocrine tumor) ;
  • Hamartome kystique hépatique (Hepatic cystic hamartoma) ;
  • Hépatoblastome (Hepatoblastoma) ;
  • Adénome hépatique (Hepatocellular adenoma) ;
  • Carcinome hépatocellulaire (Hepatocellular carcinoma) ;
  • Tumeur de Klatskin (Klatskin tumor) ;
  • Carcinome neuroendocrine hépatique primaire (Primary hepatic neuroendocrine carcinoma) ;
  • Tumeur épithéliale maligne rare du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Rare epithelial tumor of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Tumeur rare du foie et des voies biliaires (Rare hepatic and biliary tract tumor) ;
  • Tumeur rare de la vésicule biliaire et des voies biliaires extrahépatiques (Rare tumor of gallbladder and extrahepatic biliary tract) ;
  • Tumeur rare du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Rare tumor of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Carcinome épidermoïde de la vésicule biliaire et des voies biliaires extrahépatiques (Squamous cell carcinoma of gallbladder and extrahepatic biliary tract) ;
  • Carcinome épidermoïde du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Squamous cell carcinoma of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Carcinome indifférencié du foie et des voies biliaires intrahépatiques (Undifferentiated carcinoma of liver and intrahepatic biliary tract) ;
  • Sarcome embryonnaire indifférencié du foie (Undifferentiated embryonal sarcoma of the liver) ;
  • Nodule nécrotique solitaire du foie (Solitary necrotic nodule of the liver).

Médecins impliqués

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : (hépatologie), (oncologie digestive), (oncologie digestive), 

Chirurgie Abdominale et Transplantation : 

Oncologie médicale : 

Radiodiagnostic : Pr Paul Meunier

Anatomo-pathologie :

Médecine nucléaire et imagerie oncologique (et radio-embolisation) : 

Radiothérapie : (Cyberknife)

Echinococcose

L’échinococcose alvéolaire est une maladie parasitaire potentiellement mortelle provoquée par un ténia du renard (E. multilocularis). Les renards de Wallonie sont porteurs de ce parasite, mais les chiens et les chats peuvent également être des hôtes définitifs.

La transmission humaine (hôte accidentel) se fait principalement via la consommation d’aliments souillés par les déjections animales contaminées, donnant après une longue période, des lésions hépatiques infiltrantes et, éventuellement, des atteintes extra-hépatiques pouvant être fatales.

Le diagnostic est fondé  sur l’imagerie médicale couplée à des tests sérologiques, l’histopathologie et la PCR sur des tissus. La prise en charge curative est chirurgicale, lorsque la résection complète est possible. Elle est associée à un traitement de deux ans post-opératoire par un médicament antiparasitaire, l’albendazole. En cas d’impossibilité de chirurgie complète, un traitement prolongé par de l’albendazole est préconisé. Enfin, dans certains cas, une transplantation hépatique peut être envisagée.

En raison de l’augmentation des cas autochtones rencontrés en Wallonie, un groupe multidisciplinaire, spécialisé dans la prise en charge de l’échinococcose humaine et animale a été créé au sein du CHA, associant des médecins et des vétérinaires. Ce groupe s’occupe particulièrement de l’échinococcose alvéolaire, mais également des patients souffrant d’une autre forme d’échinococcose, l’échinococcose kystique ou kyste hydatique. Cette zoonose touche principalement des patients nés dans des pays où se rencontre ce parasite du chien, et principalement le bassin méditerranéen. Elle provoque également des kystes parasitaires dans le foie.

Pathologies concernées

  • Echinococcose alvéolaire (E. multilocularis)
  • Echinococcose kystique (E. granulosus sensu lato) – kyste hydatique

Médecins impliqués

Maladies infectieuses – médecine interne :  

Chirurgie Abdominale, des Glandes Endocrines et Transplantation : 

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Radiodiagnostic : 

Médecine nucléaire et imagerie oncologique : 

Microbiologie clinique : 

Anatomo-pathologie :

Insuffisances intestinales

Ces pathologies comprennent une série de situations dans lesquelles l’intestin ne fonctionne pas correctement ou a été réséqué chirurgicalement. Comme l’intestin grèle est responsable de l’absorption des aliments ces situations entraînent des états de dénutrition.

Pathologies concernées

  • Syndrome du grêle court (Short Bowel syndrome) ;
  • Maladie rare liée à la motilité intestinale (Rare disease involving intestinal motility) ;
  • Pseudo-obstruction intestinale chronique (Chronic intestinal pseudo-obstruction).

Médecins impliqués

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive :

Diabétologie, nutrition, maladies métaboliques : 

Maladies cancéreuses rares du tube digestif

Cette entité reprend un grand nombre de cancers rares du tube digestif, affectant principalement l’intestin grèle, le côlon, le rectum et le canal anal.

Pathologies concernées

A) Tumeurs rares de l’intestin
  1. Tumeurs rares de l’intestin grêle :
    – Lymphome T associé à une entéropathie
    – Tumeur mésenchymateuse de l’intestin grêle
    – Tumeur épithéliale rare de l’intestin grêle (Tumeur neuroendocrine du duodénum, Tumeur neuroendocrine du jéjunum, Tumeur neuroendocrine de l’iléon)
  2. Tumeurs épithéliales de l’appendice :
    – Néoplasme neuroendocrine de l’appendice
    – Adénocarcinome mucineux de l’appendice
  3. Tumeurs épithéliales rares du côlon :
    – Tumeur neuroendocrine du côlon
    – Carcinome épidermoïde du côlon
  4. Tumeurs épithéliale rares du rectum :
    – Tumeur neuroendocrine du rectum
    – Carcinome épidermoïde du rectum
  5. Tumeurs épithéliales du canal anal :
    – Tumeur neuroendocrine du canal anal
    – Carcinome du canal anal
B) Tumeurs rares gastro-oesophagiennes
  1. Tumeurs épithéliales rares de l’estomac :
    – Tumeur neuroendocrine de l’estomac
    – Carcinome rare de l’estomac
    – Tumeur neuroendocrine de l’estomac de type 1, forme familiale
  2. Carcinomes de l’oesophage :
    – Adénocarcinome de l’oesophage
    – Carcinome épidermoïde de l’oesophage
    – Carcinome de l’oesophage type glande salivaire
    – Carcinome indifférencié de l’oesophage
C) Tumeurs rares du pancréas
  1. Adénome du pancréas
  2. Tumeurs épithéliales rares du pancréas :
    – Pancréatoblastome
    – Tumeur neuroendocrine du pancréas
    – Carcinome rare du pancréas
D) Carcinome de l’ampoule de Vater
E) Syndrome carcinoïde

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Maladies hépatiques rares

Cette entité reprend un grand nombre de maladies rares du foie, celles-ci ont de multiples origines : métabolique, inflammatoire, congénitale et sont parfois compliquées de cancers.

Pathologies concernées

  • Maladie hépatique rare (Rara hepatic disease) ;
  • Maladie hépatique vasculaire rare (Rare vascular liver disease) ;
  • Maladie rare du parenchyme hépatique (Rare parenchymal liver disease) ;
  • Maladie métabolique hépatique rare (Rare metabolic liver disease) ;
  • Maladie rare des voies biliaires (Rare biliary tract disease) ;
  • Tumeur rare du foie et des voies biliaires (Rare hepatic and biliary tract tumor) ;
  • Hépatite delta (Hepatitis delta).

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Maladies pancréatiques rares

Les affections pancréatiques rares comprennent les pancréatites héréditaires, les pancréatites auto-immunes et les pancréatites aiguës récidivantes.

Pathologies concernées

  • Pancréatite chronique héréditaire (Hereditary chronic pancreatitis) ;
  • Pancréatite aiguë récurrente (Recurent acute pancreatitis) ;
  • Pancréatite auto-immune type 1 et 2 (Auto-imune pancreatitis type 1 and 2).

Médecins impliqués

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Néphronophtise

La néphronophtise est une néphropathie tubulo-interstitielle chronique, parfois associée à des signes extra-rénaux, qui fait partie d’un groupe de maladies appelées ciliopathies.

La présentation clinique est très variable. Les symptômes apparaissent souvent dans l’enfance, mais il existe des formes tardives. Un syndrome polyuro-polydypsique est fréquent, avec énurésie nocturne persistante ou secondaire. L’âge de l’insuffisance rénale terminale est variable, en moyenne vers l’âge de 13 ans.

La transmission de ces pathologies est autosomique récessive, c’est-à-dire que l’enfant doit avoir reçu 2 copies du gène muté, une de chacun des deux parents, pour que la maladie se développe. Plus de 25 gènes sont impliqués.  La néphronophtise juvénile, la forme la plus fréquente, est liée à des mutations du gène NPHP1.

La prévalence de la maladie est estimée à 1/100 000 naissances. Elle représente la cause génétique la plus fréquente des insuffisances rénales terminales de l’enfant et du jeune adulte (5 à 10%).

Le traitement est conservateur, il n’y a pas de traitement spécifique à ce jour.

Description de la consultation

Consultation combinée d’un néphrologue pédiatre ou adulte, d’un diététicien spécialisé, d’une infirmière d’éducation thérapeutique, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’un urologue spécialisé. L’équipe paramédicale se charge de l’évaluation des besoins et des acquis du patient (et de sa famille s’il s’agit d’un enfant) concernant la maladie, de l’établissement d’un programme de rééducation fonctionnelle visant l’acquisition des connaissances utiles concernant la maladie et ses conséquences (traitement, mesures diététiques), de l’instauration et de la supervision du régime diététique adapté, de la stimulation et du suivi de l’adhésion au traitement et au régime, de l’instauration d’une thérapie psychologique cognitivo-comportementale, pour apprendre à contrôler le stress, l’anxiété, la dépression, la douleur qui résultent de la maladie, prévenir et compenser les conséquences de la maladie sur la fonction cognitive.  L’assistante sociale accompagne le patient dans ses démarches afin de favoriser son insertion sociale/scolaire.

Un bilan ophtalmologiqueneurologiquehépatique et ORL de départ est nécessaire puis un suivi en fonction des anomalies associées est mis en place.

Le néphrologue pédiatre/adulte gère le traitement conservateur, le suivi de la fonction rénale et le cas échéant, la préparation à la greffe.

Médecins impliqués

Pédiatrie (néphrologie pédiatrique) : 

Néphrologie (adultes) :

Ophtalmologie : 

ORL, d’audiophonologie et de chirurgie cervico-faciale 

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive 

Neurologie 

Personnel paramédical impliqué

Psychologie clinique et action sociale :

Infirmière d’éducation thérapeutique : 

Qiététicien

Oesophagite à éosinophiles

L’oesophagite à éosinophiles est caractérisée par une infiltration éosinophilique de l’œsophage. Elle entraîne des douleurs oesophagiennes et surtout des impactions alimentaires. Elle est actuellement sous-diagnostiquée. Des traitements efficaces sont disponibles.

Pathologies concernées

  • Eosinophilic oesophitis
  • Proton-pump inhibitor-responsive oesophageal eosinophilia

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Pathologies inflammatoires et immunitaires rares du tube digestif

Ces pathologies comprennent un grand nombre de mécanismes, souvent génétiquement déterminés et altérant la réponse immuno-inflammatoire intestinale. Ceci crée une rupture d’homéostasie intestinale et souvent une diarrhée chronique et une destruction progressive du tissu intestinal.

Pathologies concernées

  • Entéropathie sévère d’origine immunitaire (Severe immune-mediated enteropathy) ;
  • Maladie auto-immune multisystémique syndromique par déficit en Itch (Syndromic multisystem autoimmune disease due to Itch deficiency) ;
  • Déficit immunitaire par déficit d’expression des molécules CMH de classe II (Immunodeficiency by defective expression of HLA class 2) ;
  • Déficit en cellules T TCR-alpha-bêta positives (TCR-alpha-beta-positive T-cell deficiency) ;
  • Déficit immunitaire combiné sévère par déficit en LCK (Severe combined immunodeficiency due to LCK deficiency) ;
  • Syndrome lymphoprolifératif auto-immun dû à une haploinsuffisance de CTLA-4 (Autoimmune lymphoproliferative syndrome due to CTLA4 haploinsuffiency) ;
  • Syndrome de dérèglement immunitaire-polyendocrinopathie-entéropathie lié à l’X (Immune dysregulation-polyendocrinopathy-enteropathy-X-linked syndrome) ;
  • Entéropathie auto-immune de type 2 (Autoimmune enteropathy type 2) ;
  • Entéropathie auto-immune de type 3 (Autoimmune enteropathy type 3) ;
  • Syndrome d’entéropathie et endocrinopathie auto-immunes-susceptibilité aux infections chroniques (Autoimmune enteropathy and endocrinopathy-susceptibility to chronic infections syndrome) ;
  • Déficit immunitaire combiné par déficit en LRBA (Combined immunodeficiency due to LRBA deficiency) ;
  • Maladie inflammatoire rare de l’intestin (Rare inflammatory bowel disease) ;
  • Maladie chronique granulomateuse (Chronic granulomatous disease) ;
  • Syndrome de photosensibilité cutanée-colite létale (Cutaneous photosensitivity-lethal colitis syndrome) ;
  • Colite indéterminée (Undetermined colitis) ;
  • Cap polypose (Cap polyposis) ;
  • Syndrome de dérèglement immunitaire-maladie inflammatoire de l’intestin-arthrite-infections récurrentes (Immune dysregulation-inflammatory bowel disease-arthritis-recurrent infections syndrome) ;
  • Colite à éosinophiles (Eosinophilic colitis).

Médecins impliqués

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Maladies infectieuses – médecine interne : 

Pathologies rectales rares

Ces pathologies comprennent notamment la maladie de Hirschsprung, la rectite radique et l’ulcère solitaire du rectum.

Pathologies concernées

  • Maladie de Hirschsprung (Hirschsprung disease) ;
  • Proctite radique (Radiation proctitis) ;
  • Syndrome de l’ulcère solitaire du rectum (Solitary rectal ulcer syndrome).

Médecin impliqué

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Autres

Le CHA prend en charge la prévention, le diagnostic, le traitement et suivi des cancers rares.

Pathologies concernées

  • Tumeur germinale ;
  • Tumeur des tissus lymphoïde et hématopoïétique ;
  • Leucémie myéloïde aiguë ;
  • Syndrome myélodysplasique ;
  • Néoplasie myéloproliférative ;
  • Maladie myélodysplasique/myéloproliférative ;
  • Tumeur myéloïde/lymphoïde avec éosinophiles associée à une anomalie de PDGFRA, PDGFRB, FGFR1 ou JAK2 ;
  • Syndrome lymphoprolifératif auto-immun ;
  • Tumeur plasmocytaire ;
  • Tumeur des histiocytes et des cellules dendritiques ;
  • Déficit immunitaire associé à un syndrome lymphoprolifératif ;
  • Lymphome ;
  • Maladie leucoproliférative auto-immune associée à RAS ;
  • Lymphocytose B polyclonale persistante ;
  • Tumeur osseuse rare ;
  • Tumeur rare des tissus mous ;
  • Tumeur rare ou hamartome de la peau ;
  • Tumeur rénale rare ;
  • Tumeur rare de l’appareil digestif ;
  • Tumeur respiratoire rare ;
  • Tumeur otorhinolaryngologique rare ;
  • Tumeur rare du système nerveux ;
  • Tumeur gynécologique rare ;
  • Tumeur thymique ;
  • Tumeur rare de l’oeil ;
  • Tumeur cardiaque rare ;
  • Tumeur péritonéale primaire ;
  • Tumeur urogénitale rare ;
  • Tumeur des glandes endocrines ;
  • Tumeur rare associée à un virus ;
  • Tumeur rare de la tête et du cou ;
  • Tumeur odontogénique rare ;
  • Rétinoblastome héréditaire ;
  • Maladie de von Hippel-Lindau ;
  • Polypose adénomateuse familiale ;
  • Néoplasie endocrinienne multiple type 1 ;
  • Néoplasie endocrinienne multiple type 2 ;
  • Neurofibromatose type 1 ;
  • Neurofibromatose type 2 ;
  • Schwannomatose ;
  • Syndrome de Li-Fraumeni ;
  • Syndrome de Gorlin ;
  • Angiomatose cutanée et digestive ;
  • Dyskératose congénitale ;
  • Syndrome de Muir-Torre ;
  • Syndrome de polypose juvénile ;
  • Maladie d’Ollier ;
  • Syndrome N ;
  • Syndrome de Lynch ;
  • Déficit immunitaire commun variable ;
  • Thrombopénie familiale avec prédisposition à la leucémie aigüe myéloïde ;
  • Syndrome de Gardner ;
  • Anotie ;
  • Syndrome de Kostmann ;
  • Polypose mixte héréditaire ;
  • Syndrome de polypose dentelée ;
  • Syndrome de Maffucci ;
  • Syndrome polymalformatif génétique à risque de développer un cancer ;
  • Polypose adénomateuse familiale atténuée ;
  • Syndrome lymphoprolifératif ;
  • Syndrome de déficit constitutionnel de la réparation des mésappariements ;
  • Goitre multinodulaire familial ;
  • Prédisposition au développement de tumeurs liée à BAP1 ;
  • Syndrome de prédisposition au carcinome rénal et mélanome associé à MITF ;
  • Télangiectasie cutanée familiale et syndrome de prédisposition au cancer oropharyngé ;
  • Syndrome héréditaire de prédisposition aux cancers rénaux ;
  • Syndrome familial avec prédisposition aux cancers par mutations bialléliques de BRCA2 ;

Description des consultations

Chaque concertation oncologique multidisciplinaire (COM) est présidée par un médecin coordinateur. Conformément aux prescriptions légales, lors de ces réunions au moins 4 médecins issus de spécialités différentes et adaptées au type de COM sont présents et constituent le collège d’experts. Peuvent également assister à la COM le médecin généraliste ainsi que tous les soignants intéressés à participer à la discussion concernant le patient : les dentistes, les infirmiers et infirmières de liaison, les psychologues, les assistants et assistantes de recherche clinique, les assistants sociaux, ….

1) Consultations oncologiques multidisciplinaires (COM)

– COM tumeurs hématologiques

– COM tumeurs digestives

– COM tumeurs pulmonaires

– COM tumeurs gynécologiques

– COM tumeurs sénologiques

– COM tumeurs urologiques

– COM tumeurs de la tête et du cou

– COM tumeurs neurologiques

– COM tumeurs dermatologiques

– COM tumeurs endocrinologiques

– COM tumeurs sarcomateuses

– COM tumeurs neuro-endocrines

2) Consultations mixtes chirurgie-médecine-radiothérapie

→ Les COM

Médecins impliqués

Anatomo-pathologie :

Chirurgie Abdominale, des Glandes Endocrines et Transplantation : 

Chirurgie de l’appareil locomoteur : 

Chirurgie cardio-vasculaire et thoracique : 

Chirurgie plastique et maxillo-faciale : 

Dermatologie : 

Dermatopathologie : 

Endocrinologie clinique : 

Gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive : 

Génétique : Dr Mauricette JamarDr Frédéric LambertDr Marie Martin

Gériatrie : Dr Sophie Christelbach

Gynécologie-obstétrique : 

Hématologie biologique et immuno-hématologie : 

Hématologie clinique : 

  Médecine nucléaire et imagerie oncologique : 

Neurochirurgie : 

Oncologie médicale :

ORL, d’audiophonologie et de chirurgie cervico-faciale : 

Parodontologie, chirurgie bucco-dentaire et chirurgie implantaire : 

Pneumologie – Allergologie : 

Radiodiagnostic :

Radiothérapie : 

Sénologie : Prof Eric LifrangeDr Valérie Bleret

Urologie : 

→ Composition générale d’une COM


Contactez-nous à nos adresses ci-après :

CHA/Gombe

1286, Avenue Tabu Ley, (Ex. Tombalbaye), Commune de la Gombe, Ville de Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

CHA/Ndolo

4303, Avenue Aérodrome, Bon-marché, Commune de Barumbu, Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

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