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GYNÉCO OBSTÉTRIQUE*

En mars 2020, l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », et le virus touche désormais de nombreux pays et territoires. Tandis que la COVID-19 continue de se propager, il est essentiel que les communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de l’épidémie, et qu’elles soutiennent les mesures de lutte contre celle-ci. https://www.unicef.org

Nos moyens de diagnostic par spécialités en vidéo

Vous souffrez de problèmes gynécologiques ? Votre gynécologue vous a diagnostiqué une maladie génitale ? Informez-vous sur les examens et les traitements adaptés à votre pathologie
En vue de réaliser ses projets à caractère social et humanitaire en faveur des vulnérables et nécessiteux, la Fondation Alliance (FONDAL) a obtenu l’Agrément du Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale par l’Arrêté Ministériel n° RDC/285/GC/CABMIN/AFF-SAH.SN/09 du 30 décembre 2009 …
Do you suffer from gynecological problems? Has your gynecologist diagnosed you with a genital disease? Find out about examinations and treatments adapted to your pathology


PRÉSENTATION

Vous souffrez de problèmes gynécologiques ? Votre gynécologue vous a diagnostiqué une maladie génitale ? Informez-vous sur les examens et les traitements adaptés à votre pathologie.

En cas de problèmes génitaux ou de maladies gynécologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une gynécologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. Afin de vous renseigner au mieux, Elsan met à votre disposition un ensemble d’articles et de fiches détaillées traitant des pathologies gynécologiques et génitales, ainsi qu’un glossaire médical sur la gynécologie.

Ce service comprend des consultations, sur rendez-vous, de :

  • Gynécologie et d’Obstétrique
  • Prénatales
  • Colposcopie
  • Hystéroscopie
  • Stérilité
  • Entretien précoce prénatal
  • D’Acupuncture
  • Sevrage Tabagique
  • Ainsi que des consultations Adolescentes

Il comprend également des consultations sans rendez-vous en Urgence.

A partir de 18 heures , les week-end et les jours fériés vous pouvez vous adresser en salle d’accouchement.

Description du service:

Capacité

  • salles de Consultations
  • salles d’échographie
  • salles de Surveillance Intensive de Grossesse
  • salle d’Urodynamique
  • salle de rééducation Vésico-Sphinctérienne

Consultations

Horaires des consultations de 24 heures sur 4, 7 jours sur 7, y compris les weekend et les jours fériés.

HORAIRES

JoursDocteurs/Praticiens sur rendez-vous
LundiDr ……………………………………………………………..
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Dr ……………………………………………………………..
Dr ……………………………………………………………..
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MardiDr ……………………………………………………………..
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MercrediDr ……………………………………………………………..
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JeudiDr ……………………………………………………………..
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VendrediDr ……………………………………………………………..
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SamediDr ……………………………………………………………..
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Dimanche Dr ……………………………………………………………..
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Prise en charge :

Traitement(s) associé(s) à la Gynécologie

En cas de problèmes génitaux ou de maladies gynécologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une gynécologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. Afin de vous renseigner au mieux, CHA met à votre disposition une équipe des médecins spécialistes traitant des pathologies gynécologiques et génitales.

Conisation

La conisation est une intervention chirurgicale destinée à retirer une partie anormale du col de l’utérus. Elle est réalisée sous anesthésie locale ou générale, et est indiquée pour diagnostiquer ou enlever des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses.

La conisation désigne une intervention chirurgicale destinée aux femmes. Elle consiste en l’ablation d’un fragment du col de l’utérus présentant des lésions, lésions susceptibles d’évoluer vers un cancer. Découvrez en quoi consiste cette opération chirurgicale préventive.

Définition : qu’est-ce que la conisation et quel est le rôle du papillomavirus (HPV) ?

La conisation désigne une intervention chirurgicale préventive ou curative, au cours de laquelle on retire une partie du col de l’utérus. L’ablation porte sur des fragments du col de l’utérus qui présentent des lésions potentiellement cancéreuses à terme. Ces lésions sont occasionnées par la présence d’une infection virale au HPV (papillomavirus humain), contractée lors de rapports sexuels. La présence de ce virus est souvent détectée lors d’un frottis cervical. Comme la partie du col de l’utérus retirée a la forme d’un cône, on parle de conisation.

Pourquoi faire une conisation du col de l’utérus ?

Une conisation du col de l’utérus est réalisée quand il y a détection de la présence de lésions sur la muqueuse du col de l’utérus. On parle à ce titre de dysplasies, lesquelles sont détectées lors des examens de contrôle gynécologique de type frottis vaginal. Or, ces lésions, dues à la présence du papillomavirus humain, sont susceptibles d’évoluer vers un cancer du col de l’utérus au bout de quelques années. La conisation va donc avoir deux buts :

  • un but diagnostique : la confirmation du type de lésion, de son stade de gravité (légère, modérée ou sévère), ainsi que son étendue ;
  • un but thérapeutique : si on procède à l’ablation de l’intégralité de la lésion, on évite à la patiente de voir cette lésion potentiellement évoluer vers un cancer du col de l’utérus. Cela n’évite pas un suivi régulier ensuite pour détecter au plus tôt d’éventuelles récidives. 
Comment se préparer à une conisation ?

La conisation de l’utérus est une intervention qui se pratique en général en dehors de la période des règles. Elle est effectuée, dans la majorité des cas, en ambulatoire. Elle est réalisée sous anesthésie locale, locorégionale ou générale selon les chirurgiens. Elle nécessite donc un rendez-vous avec un anesthésiste au moins 48 h avant l’intervention. Il est demandé d’être à jeun, c’est-à-dire de n’avoir ni mangé, ni bu, ni fumé depuis minuit la veille de l’intervention. Une épilation totale pour la réalisation d’un champ opératoire n’est généralement pas nécessaire.

Comment se déroule une conisation du col utérin ?

La conisation est une opération qui dure entre 20 et 30 min (jusqu’à 45 min pour les cas complexes). Les étapes sont les suivantes :

  • un relaxant est donné à la patiente avant qu’elle ne soit installée en position gynécologique sur la table d’opération ;
  • un anesthésique est donné par perfusion ou péridurale ;
  • le chirurgien passe par les voies naturelles, c’est-à-dire par le vagin, après insertion d’un speculum. Puis, il examine les parois vaginales et le col utérin  à l’aide d’un colposcope (microscope de faible grossissement). Ce colposcope est placé à quelques centimètres de l’entrée du vagin et non à l’intérieur ;
  • le chirurgien procède ensuite à la conisation, c’est-à-dire à l’ablation d’une zone lésée du col de l’utérus et cautérise en cas de saignement ; 
  • la patiente peut quitter l’hôpital quelques heures après l’intervention, à condition d’être accompagnée.
Quels sont les résultats d’une conisation ?

Le prélèvement de la fraction du col de l’utérus est analysé en laboratoire par un cytopathologiste. Les résultats de la biopsie sont communiqués à la patiente entre 1 semaine et 6 semaines après la conisation par l’intermédiaire de son médecin. En cas de lésions précancéreuses confirmées et ôtées dans leur totalité, un simple suivi est nécessaire. En cas de lésions cancéreuses de stade avancé détectées (conisation de haut grade), un traitement est prescrit.

Quelles sont les complications possibles d’une conisation ?

Même si les complications après une conisation sont rares, elles existent. Les principaux risques sont une hémorragie secondaire ou une infection. Il est normal d’avoir de légères douleurs pelviennes ainsi que de petits saignements après conisation. La durée de ces saignements après une conisation est d’environ 10 jours, mais peut aller jusqu’à 1 mois. En revanche, des saignements abondants et une douleur pelvienne intense sont des signes d’alerte à prendre en considération. Ils peuvent, en effet, être le signe d’une hémorragie secondaire, laquelle peut intervenir dans les suites de la conisation.

Quelles sont les suites, douleurs et la surveillance après une opération de conisation ?

À la suite d’une conisation du col, quelques précautions sont à prendre pour la patiente. Afin d’éviter les saignements et les infections, elle doit éviter de se baigner juste après l’intervention, d’avoir des rapports sexuels, de pratiquer une activité physique intense et de porter des tampons périodiques dans le mois qui suit l’opération. Des antalgiques peuvent être prescrits en cas de douleurs consécutives à la conisation. Une surveillance après conisation est nécessaire avec une consultation de suivi à 6 mois. Enfin, un arrêt de travail de 1 à 2 jours peut être prescrit, mais n’est souvent pas nécessaire.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens gynécologues obstétriciens au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Comment se déroule une hystérectomie ?

L’hystérectomie est une intervention se réalisant sous anesthésie générale. Celle-ci peut être réalisée par différentes voies : par voie haute par une laparotomie (voie abdominale), par voie basse (voie vaginale) ou par cœlioscopie (réalisation de 3 ou 4 petites incisions au niveau de l’abdomen).

Le choix de la technique opératoire dépend du type d’hystérectomie pratiquée. La patiente doit être à jeun depuis au moins 6h avant l’opération. Une sonde urinaire et un drain peuvent être mis en place suite à l’intervention (en général pour 24h). L’intervention dure généralement entre 30 et 90 minutes. L’hospitalisation peut durer entre 1 et 3 jours en général.

Hystérectomie : Définition, déroulement et suites

L’hystérectomie consiste en l’ablation chirurgicale de l’utérus. Cette opération est indiquée en cas de diverses pathologies telles : saignements et/ou douleurs liés à des fibromes ou de l’adénomyose, ou encore certains cancers. L’opération se fait sous anesthésie générale par voie haute, par voie basse ou encore par coelioscopie.

L’hystérectomie est une intervention chirurgicale dans laquelle l’utérus est retiré (et parfois une partie des organes génitaux aussi). L’hystérectomie est une intervention qui peut être pratiquée dans diverses pathologies : en cas de fibromes utérins très volumineux par exemple, en cas d’endométriose, ou pour un traitement contre un cancer.

Qu’est-ce que l’hystérectomie ?

L’hystérectomie désigne l’ablation de l’utérus. Il s’agit en effet d’une intervention chirurgicale qui vise à enlever l’utérus et parfois une partie des autres organes génitaux internes, comme les trompes ou les ovaires.

On distingue plusieurs types d’hystérectomie :

  • L’hystérectomie subtotale dans laquelle seul le corps de l’utérus est retiré et le col de l’utérus est gardé.
  • L’hystérectomie totale dans laquelle l’ensemble de l’organe est retiré (corps de l’utérus et col de l’utérus).
  • L’hystérectomie (totale ou subtotale) avec salpingectomie et ovariectomie, dans laquelle l’utérus, les trompes et les ovaires sont retirés.
  • La colpohystérectomie élargie, avec curage ganglionnaire, où les trompes, les ovaires, l’utérus, une partie du vagin et les ganglions lymphatiques pelviens sont retirés.
Pourquoi faire une hystérectomie ?

Il existe plusieurs pathologies qui peuvent faire indiquer une hystérectomie.

En premier lieu, l’hystérectomie peut être proposée pour des patients souffrant d’adénomyose. L’adénomyose est un type d’endométriose où on retrouve des fragments d’endomètres dans la muqueuse utérine. Elle peut provoquer des douleurs et/ou des saignements abondants.

L’ablation de l’utérus permet également de traiter la présence de fibromes utérins (tumeurs bénignes siégeant au niveau de l’utérus) qui peuvent parfois être très volumineux, et ne répondant pas aux traitements médicaux et donnant des symptômes douloureux et très gênants.

Un prolapsus génital (descente de l’utérus au niveau du vagin par exemple) peut également être une raison de pratiquer une hystérectomie.

Certains cancers ou états précancéreux peuvent également être traités par chirurgie.

Parfois, une complication grave de l’accouchement comme une hémorragie peut imposer une ablation en urgence de l’utérus : on parle alors d’hystérectomie d’hémostase.

Comment se préparer à une hystérectomie ?

L’hystérectomie se pratique sous anesthésie générale, ainsi une consultation médicale avec un anesthésiste avant l’opération est indispensable. Il peut être important également pour toutes les femmes, y compris les femmes qui ne sont plus en âge de procréer, d’avoir accès à un soutien psychologique. L’utérus est un organe particulier lié à la grossesse, et l’ablation de cet organe entraîne une stérilité définitive.

Il est important de discuter de toutes les options thérapeutiques qui s’offrent à la patiente et des bénéfices obtenus ainsi que des conséquences d’une hystérectomie.

Comment se déroule une hystérectomie ?

L’hystérectomie est une intervention se réalisant sous anesthésie générale. Celle-ci peut être réalisée par différentes voies : par voie haute par une laparotomie (voie abdominale), par voie basse (voie vaginale) ou par cœlioscopie (réalisation de 3 ou 4 petites incisions au niveau de l’abdomen).

Le choix de la technique opératoire dépend du type d’hystérectomie pratiquée. La patiente doit être à jeun depuis au moins 6h avant l’opération. Une sonde urinaire et un drain peuvent être mis en place suite à l’intervention (en général pour 24h). L’intervention dure généralement entre 30 et 90 minutes. L’hospitalisation peut durer entre 1 et 3 jours en général.

Quelles sont les suites d’une hystérectomie ?

À la suite de l’hystérectomie, des saignements vaginaux peuvent se produire sans que cela ne soit pathologique. Des douleurs peuvent se faire sentir et sont prises en charge par la prescription d’antalgiques.

Les suites opératoires vont être en fonction du type d’opération effectuée. La reprise de l’alimentation se fait très rapidement après l’intervention. La prise en charge en hospitalisation peut varier d’un jour (pour une cœlioscopie par exemple) à 3 jours pour une hystérectomie haute. En cas de fièvre ou de saignements importants, il est très important de contacter rapidement un médecin.

Après une hystérectomie, il n’y a plus de règles. Si l’hystérectomie est couplée à une ovariectomie(ablation des ovaires), alors des symptômes de ménopause comme les bouffées de chaleur peuvent se faire ressentir.

Dans le cas d’une annexectomie, les organes annexes de l’utérus sont également retirés (ovaires et trompes).

Un arrêt de travail de 4 à 6 semaines est souvent nécessaire pour la convalescence après une hystérectomie.

En général, il faut attendre 4 à 6 semaines après l’intervention pour avoir de nouveaux rapports sexuels.

Quelles sont les complications possibles d’une hystérectomie ?

Comme toute intervention chirurgicale, l’hystérectomie comprend des risques infectieux, hémorragiques et de plaies d’organe (vessie, intestin, gros vaisseaux).

Des risques de phlébites ou d’embolie pulmonaire sont également possibles et sont liés à l’alitement. Pour prévenir ces problèmes, un traitement anticoagulant est généralement prescrit sur plusieurs jours, ainsi qu’éventuellement le port de bas de contention.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens gynécologues obstétriciens au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Ligature des trompes

La ligature des trompes, également connue sous le nom de stérilisation tubaire, est une intervention chirurgicale visant à assurer la contraception permanente chez les femmes.

La ligature des trompes est un moyen de contraception définitive. Les trompes de Fallope sont coupées ou suturées pour éviter une grossesse. La ligature des trompes est une méthode contraceptive sûre, efficace, mais irréversible. Il convient d’être certaine de son choix avant de l’effectuer.

Qu’est-ce qu’une ligature des trompes ?

L’objectif de la ligature des trompes est d’empêcher aux ovules de se déplacer dans les trompes de Fallope. Ainsi, les spermatozoïdes ne peuvent pas remonter dans le vagin et le col de l’utérus pour aller féconder l’ovule. La grossesse est donc impossible. Un gynécologue obstétricien ou un chirurgien peut effectuer une ligature des trompes à tout âge. Elle est parfois réalisée lors d’un accouchement par césarienne.

Dans quels cas avoir recours à cette méthode de contraception définitive ?

Méthode de contraception définitive, la ligature des trompes est réservée aux femmes ne souhaitant plus de nouvelle grossesse. Certaines femmes décident d’avoir recours à cette stérilisation féminine dans le cadre d’une césarienne programmée. Cela évite une nouvelle hospitalisation et de nouvelles incisions. Toutefois, il est tout à fait possible de faire une ligature des trompes à tout âge et à tout moment. À condition d’être sûre de ne pas vouloir porter d’enfant dans le futur. Au moindre doute sur l’envie de grossesse, il est préférable de choisir un autre moyen de contraception. S’il est possible d’essayer d’inverser une ligature des trompes, cela nécessite une intervention chirurgicale lourde et c’est rarement efficace.

Quels sont les avantages et les inconvénients de cette stérilisation pour femme ?
Les avantages de la ligature des trompes

C’est définitif et permanent. C’est le principal avantage si vous ne souhaitez plus de nouvelle grossesse. Plus besoin de prendre la pilule ou de penser à votre contraception. 

Ce n’est pas une méthode de contraception hormonale. Dans la plupart des cas, la ligature des trompes n’affecte pas les règles. La ligature des trompes ne mène pas à une prise de poids. Elle ne provoque pas de ménopause. Elle n’a pas les effets secondaires des contraceptifs hormonaux ou des dispositifs intra-utérins (stérilets).

Après une ligature des trompes, plus besoin de se souvenir de mettre un diaphragme avant un rapport sexuel. Ou de prendre la pilule du lendemain en catastrophe. Cela rend les rapports sexuels plus spontanés. Attention toutefois : la ligature des trompes ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles. Pour cela, seul le préservatif est efficace.

La ligature des trompes réduirait le risque de cancer de l’ovaire chez les femmes porteuses du gène BRCA1.

La ligature des trompes est recommandée aux femmes pour lesquelles une grossesse présente un risque grave pour leur santé. Elle est parfois envisagée si la femme est porteuse d’une maladie génétique grave qu’elle ne veut pas transmettre à un enfant.

Enfin, le prix de la ligature des trompes est pris en charge par la Sécurité sociale.

Les inconvénients et effets secondaires de la ligature des trompes

C’est définitif et permanent. Il faut donc être absolument certaine de ne jamais vouloir tomber enceinte avant de faire une ligature des trompes. 

C’est un moyen de contraception, mais cela ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles. Il est important de continuer à utiliser des préservatifs pour les prévenir.

Dans 1 cas sur 200, cela peut mener à une grossesse. C’est très rare, mais elle peut échouer. Cela s’explique par le fait que les trompes ne sont pas totalement bouchées. De plus, le risque de grossesse extra-utérine est plus important en cas de ligature des trompes. La grossesse peut se développer dans l’une des trompes de Fallope et entraîner sa rupture. Cela provoque des saignements vaginaux très importants. Cela nécessite une intervention chirurgicale en urgence.

Comment se déroule l’opération de la ligature des trompes ?

La ligature des trompes est une intervention chirurgicale qui se déroule en général en ambulatoire. Elle ne nécessite en général pas d’hospitalisation supérieure à 3 jours. La ligature des trompes se fait sous anesthésie générale. Le chirurgien fait une ou deux petites incisions dans l’abdomen puis le gonfle avec du gaz. Il introduit un laparoscope, un tube fin et long, dans une des incisions pour voir l’intérieur du ventre. Il insère des ustensiles chirurgicaux dans l’autre incision pour ligaturer, électrocoaguler ou boucher les trompes de Fallope. Ensuite, il suture les incisions. Si tout se passe bien, la femme peut rentrer chez elle le soir même. Les cicatrices de la ligature des trompes sont très discrètes. Les douleurs post-opératoires de la ligature des trompes s’estompent rapidement.

La ligature des trompes donne lieu à un arrêt de travail pour convalescence.

La ligature des trompes est-elle réversible ?

La ligature des trompes est rarement réversible. Un chirurgien peut tenter d’inverser la ligature des trompes en pratiquant une nouvelle intervention chirurgicale, beaucoup plus invasive. 

Y a-t-il des risques et des effets secondaires à la ligature des trompes ?

Le principal risque de la ligature des trompes est celui de l’intervention chirurgicale. Les complications sont toutefois très rares.

La ligature des trompes a dans certains cas des effets secondaires à long terme. Certaines femmes peuvent présenter une diminution rapide des hormones œstrogène et progestérone. Cela peut entraîner des symptômes qui ressemblent à ceux de la ménopause :

  • bouffées de chaleur;
  • sueurs nocturnes;
  • sécheresse vaginale;
  • sautes d’humeur;
  • troubles du sommeil;
  • diminution de la libido.

Cela peut provoquer un cycle menstruel irrégulier, des retards de règles ou des règles abondantes et douloureuses.

Chez les femmes dont les trompes de Fallope présentent des anomalies structurelles, la ligature des trompes par clips ou anneaux est déconseillée. Une salpingectomie (ablation des trompes) est préférable.

Elle est contre-indiquée aux femmes en excès de poids, souffrant de problèmes de santé chroniques ou ayant déjà subi des chirurgies abdominales compliquées.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Progestérone

La progestérone est une hormone stéroïdienne essentielle au bon fonctionnement de l’appareil reproducteur des femmes. En effet, elle joue un rôle important dans le cycle menstruel et dans la grossesse et peut être utilisée dans le cadre d’un traitement hormonal.

Hormone particulièrement présente chez les femmes, la progestérone gère le cycle menstruel et prépare l’utérus à recevoir un embryon. Elle va de pair avec les œstrogènes. Le taux de progestérone peut être contrôlé dans le cadre d’un traitement hormonal.

Définition : qu’est-ce que la progestérone ?

Hormone sexuelle, la progestérone est synthétisée chez la femme à partir du cholestérol dans les ovaires, au moment de l’ovulation. Le taux de progestérone augmente donc ponctuellement durant la deuxième partie du cycle menstruel. Chez l’homme, elle est produite dans les testicules et les glandes surrénales.

Quel est le rôle de la progestérone ?

Le rôle de la progestérone est particulièrement important chez la femme, mais n’en reste pas moins présent chez l’homme. Chez la femme, la progestérone a un effet sur le corps conséquent notamment durant toute la période où elle est en âge de procréer. Cette hormone agit en effet sur la muqueuse de l’utérus pour le préparer à recevoir un embryon. En outre, la progestérone équilibre l’œstrogène, qui sans elle aurait tendance à développer l’utérus à l’excès, entraînant des hémorragies génitales et augmentant le risque de tumeurs de l’utérus. En cas de carence hormonale, il est possible de prendre un traitement de progestérone.

Chez l’homme, la production de progestérone ne suit pas un cycle, mais son rôle n’en est pas moins important : régulation de la température corporelle, apaisement de l’asthme, contribue à la qualité du sommeil, prévient l’ostéoporose…

La progestérone et la grossesse

Progestérone et grossesse sont également étroitement liées. L’hormone produit un effet calmant, empêche l’utérus de se contracter et renforce le col de l’utérus. Une fois la grossesse lancée, la progestérone est produite par le placenta. Si une femme manque de cette hormone et souhaite avoir un enfant, une solution consiste à prendre de la progestérone pour tomber enceinte.

Quels sont les types de progestérone ?

La progestérone peut se trouver sous différentes formes en fonction de l’objectif. Si possible, privilégiez la progestérone naturelle à sa version synthétique, qui bloque l’ovulation.

La progestérone en crème

La progestérone en crème est essentiellement dédiée au traitement des affections bénignes touchant les seins, comme des douleurs ou des gonflements. Elle s’applique localement et ne nécessite pas d’ordonnance médicale.

La progestérone en ovule

La progestérone en ovule s’administre par voie vaginale. Ce traitement intervient essentiellement en cas de trouble de la fertilité, pour favoriser le maintien de l’embryon dans l’utérus.

La progestérone en comprimé

Le comprimé permet de prendre son traitement de progestérone par voie orale. Il est utilisé pour réguler le cycle menstruel et en cas de besoin de progestérone à la ménopause.

Prendre de la progestérone peut être recommandé dans plusieurs cas :

  • régulation du syndrome prémenstruel ;
  • problème de tension des seins ;
  • traitement de la ménopause ;
  • lutte contre les fausses-couches à répétition ;
  • prévention de l’ostéoporose. 

La progestérone serait même bénéfique lors du sevrage de certains médicaments comme le Diazépam, l’Alprazolam ou le Temazepam.

Quel est l’effet de la progestérone ?

La progestérone a pour effet sur le corps de la femme de modifier la muqueuse utérine pour qu’elle soit apte à accueillir un fœtus. Elle prépare également les glandes mammaires à produire du lait après l’accouchement. Elle peut en outre soulager les symptômes de la ménopause.

Quels sont les effets secondaires de la progestérone ?

Un traitement de progestérone doit être correctement dosé afin d’éviter que la progestérone ait des effets secondaires indésirables. Une quantité trop importante peut en effet entraîner :

  • un manque d’énergie, voire de la somnolence en raison de son effet sédatif ;
  • des vertiges et étourdissements ;
  • un inconfort à la miction ;
  • une hypertrophie des seins… En cas de doute, n’hésitez pas à faire une prise de sang pour la progestérone.
Comment évaluer son taux de progestérone ?

Le taux de progestérone est analysé par prise de sang. Elle fait partie des hormones contrôlées lors d’un bilan hormonal de fertilité chez la femme. Elle doit être analysée le 21e jour du cycle menstruel. En général, le contrôle du taux de progestérone est demandé en cas de suspicion d’infertilité. Plusieurs tests sanguins sont souvent demandés, car le taux évolue avec le cycle menstruel : il est donc important de pouvoir suivre la production de l’hormone au fil du temps. Un test permet aussi d’identifier la cause de saignements utérins ou de voir si se développe une grossesse utérine.

Quel est le taux normal de progestérone dans le sang avant, après ovulation et durant la ménopause ?

En fonction de la phase menstruelle dans laquelle se situe une femme, le taux de progestérone normal est compris :

  • entre 0,2 et 1,4 µg/L en phase folliculaire (avant ovulation) ;
  • entre 3,3 et 28 µg/L en phase lutéale (après ovulation) ;
  • sous 0,7 µg/L en ménopause. 

Chez la femme enceinte, le taux ne cesse d’augmenter :

  • 10 à 36 µg/L entre 4 et 6 semaines ;
  • 13 à 36 µg/L à 7 semaines ;
  • 13 à 49 µg/L à 12 semaines ;
  • 16 à 59 µg/L à 16 semaines ;
  • 19 à 153 µg/L à 29 semaines ;
  • 48 à 276 µg/L durant les 2 derniers mois. 
Que signifie un taux de progestérone bas ?

Un taux de progestérone bas peut indiquer une absence d’ovulation, la prise d’une contraception orale, une grossesse ectopique (hors endomètre intra-utérin), un risque accru de fausse-couche en cas de grossesse ou une dominance en œstrogènes.

Que signifie un taux de progestérone élevé ?

Un taux de progestérone élevé peut signifier que vous êtes enceinte, que vos glandes produisent de la progestérone en excès, ou qu’un cancer s’est déclaré au niveau des glandes surrénales ou des ovaires.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les médecins généralistes et gynécologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Examens associés à la Gynécologie
Amniocentèse

Lorsqu’une grossesse présente des risques potentiels, l’amniocentèse est souvent recommandée en tant qu’examen médical essentiel. L’amniocentèse permet d’évaluer le caryotype fœtal, de détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques ou génétiques, ainsi que d’autres complications potentielles telles qu’une infection du liquide amniotique ou des malformations fœtales. Dans cet article, nous explorerons en détail ce qu’est l’amniocentèse, les raisons pour lesquelles elle est réalisée et comment elle se déroule.

L’amniocentèse est un examen réalisé sur la maman en cas de grossesse à risque, à partir de la 13e ou 14e semaine d’aménorrhée. Il consiste à prélever du liquide amniotique à travers le ventre de cette dernière, afin de l’analyser. 

Définition : qu’est-ce qu’une amniocentèse ?

Une amniocentèse désigne le prélèvement stérile de liquide amniotique dans le ventre de la maman pendant sa grossesse. Elle est réalisée grâce à une seringue à aiguille très fine. Cette aiguille pénètre la paroi abdominale jusqu’au liquide dans lequel baigne le fœtus. Ce liquide amniotique est riche en cellules fœtales. Cela permet, après analyse en laboratoire, de déterminer le caryotype fœtal et de déceler d’éventuelles anomalies chromosomiques ou génétiques.

L’amniocentèse permet aussi de déceler une infection du liquide amniotique ou une anomalie dans le développement du fœtus (malformation du tube neural…). Ou encore de connaître quel est le stade de développement des poumons du fœtus. L’amniocentèse est recommandée pour les femmes dont la grossesse est tardive (âgées de 38 ans ou plus). Ou les femmes à risque (existence d’une anomalie génétique familiale, complications lors de la grossesse). Si l’examen répond à un motif médical ou que la femme est âgée de 38 ans ou plus, il est intégralement remboursé.

Quand faire une amniocentèse ?

L’amniocentèse est réalisée à partir de la treizième ou quatrième semaine de grossesseC’est-à-dire à l’issue du premier trimestre de grossesse. Il peut être effectué jusqu’au terme de la grossesse. Il est prescrit dans les cas suivants :

Antécédents familiaux d’anomalie génétique 

Si l’un ou les deux parents sont porteurs d’une maladie génétique, il y a un risque de transmission à l’enfant. Cette anomalie génétique chez les parents peut avoir été détectée par suite de fausses couches multiples, d’une infertilité. Ou encore d’une naissance d’un précédent enfant avec un caryotype anormal.

Risques de trisomie 21

Des risques de trisomie 21 (appelée syndrome de Down) à la suite de résultats positif d’un test de dépistage prénatal. Ce test de dépistage prénatal se base sur une analyse sanguine et une échographie de la femme enceinte.

Autres prescriptions
  • Des complications lors de la grossesse.
  • Des anomalies décelées lors de l’échographie du deuxième trimestre de grossesse : notamment des malformations du fœtus.
  • L’âge maternel supérieur à 35 ans : si la femme enceinte a plus de 35 ans, son risque d’avoir un bébé atteint de trisomie 21 augmente significativement. Il est de 1/380 à 35 ans et passe à 1/80 à 40 ans. En cas de trisomie 21, les marqueurs sériques sont d’un taux anormal dans les cellules fœtales.
  • La détermination du degré de maturité des poumons, des reins et des téguments (peau, muqueuses) du fœtus lors d’une grossesse risquée. Cette amniocentèse est effectuée à sept mois de grossesse.
Comment se déroule le prélèvement de liquide amniotique  ?

L’amniocentèse ne nécessite pas de préparation particulière de la patiente. La femme enceinte signe une feuille de consentement et vient munie de sa carte de groupe sanguin. Elle est réalisée à l’hôpital par un gynécologue obstétricien sous contrôle échographique. Elle doit être pratiquée dans des conditions d’asepsie strictes, semblables à celles requises en bloc opératoire. Elle dure environ dix minutes.

Le gynécologue-obstétricien commence par désinfecter la peau du ventre de la maman. Grâce à une échographie, il situe le fœtus et évalue ses mouvements, pour ne pas risquer de le toucher. Toujours sous contrôle échographique, il utilise une seringue dotée d’une aiguille longue et très fine. Il pique à travers la paroi abdominale de la femme juste sous l’ombilic. L’aiguille pour l’amniocentèse mesure environ 15 cm et son insertion dans le ventre ne fait pas davantage mal qu’une prise de sang. Il prélève alors environ 20 millilitres de liquide amniotique.

Ce prélèvement est ensuite adressé à un laboratoire spécialisé pour analyse. Il est à noter que l’amniocentèse est réalisée sans anesthésie locale. Elle se révèle en effet quasiment indolore pour la femme enceinte.

Repos et douleur après l’amniocentèse

Un repos de 24 heures après l’amniocentèse est recommandé à la femme enceinte. Elle peut ressentir quelques douleurs ou des tiraillements dans le bas-ventre les heures suivantes, douleurs qui s’estompent d’elles-mêmes ensuite. Mais si des douleurs intenses persistent plusieurs heures après le prélèvement, s’il y a une perte de liquide amniotique plus de 24 heures après l’examen ou en cas de fièvre, il faut contacter l’hôpital.

Quels sont les résultats et délais d’une amniocentèse ?

Après l’envoi du prélèvement de liquide amniotique au laboratoire, le laboratoire met en culture les cellules fœtales dans des incubateurs. Pour pouvoir effectuer le caryotype du bébé, il faut que les cellules se soient suffisamment multipliées. Ce qui demande un délai variable. Le délai pour obtenir les résultats de l’amniocentèse est de deux semaines environ. Il peut aller jusqu’à trois semaines si la croissance des cellules en laboratoire est lente.

Quels sont les risques d’une amniocentèse ?

Les risques relatifs à l’amniocentèse sont principalement de deux ordres : un risque de fausse couche dans 1 cas sur 300 et un risque d’infection de l’utérus (très rare). Dans de rares cas, le fœtus peut être blessé par l’aiguille.

  • Les risques de fausse couche surviennent essentiellement dans les huit à dix jours suivant l’amniocentèse. Ils sont consécutifs à une perte de liquide amniotique par voie vaginale.
  • Les risques d’infection du liquide amniotique ne se produisent que très rarement, car l’examen se doit d’être réalisé dans des conditions d’asepsie strictes.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens gynécologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Colposcopie :

La colposcopie est un examen gynécologique qui est prescrit en cas de frottis vaginal anormal, afin de déceler un éventuel cancer du col de l’utérus. Il permet d’examiner le vagin, la vulve et le col de l’utérus, grâce à un microscope appelé colposcope. Découvrez en quoi consiste la colposcopie.

La colposcopie est un examen gynécologique qui est prescrit en cas de frottis vaginal anormal ou de test positif au papillomavirus humain, afin de déceler un éventuel cancer du col de l’utérus. Il permet d’examiner le vagin, la vulve et le col de l’utérus, sans qu’une anesthésie soit nécessaire, grâce à un microscope appelé colposcope. La colposcopie est un examen rapide et indolore des tissus du col utérin qui permet une détection et une prise en charge précoces et permet d’éviter la diffusion des cellules cancéreuses.

Les résultats sont disponibles dans les 7 à 10 jours suivant la colposcopie.

Qu’est-ce que la colposcopie ?

La colposcopie est un examen gynécologique qui est prescrit par un gynécologue en cas de frottis cervico-vaginal anormal. Il permet d’examiner le vagin et le col de l’utérus dans le but de repérer d’éventuelles lésions et de procéder à un prélèvement (biopsie). Elle ne nécessite pas d’anesthésie car c’est un examen indolore. Pour cet examen, le gynécologue se sert d’un colposcope, qui est un microscope muni d’une loupe binoculaire grossissante et de colorants qui vont mettre en évidence les lésions précancéreuses et cancéreuses de la muqueuse vaginale et du col.

Pourquoi faire une colposcopie ?

Différents cas de figure peuvent conduire le gynécologue à effectuer une colposcopie :

  • Si le frottis cervico-vaginal est anormal : le frottis est un examen cytologique, autrement dit un examen des cellules réalisé dans le but de dépister des lésions cancéreuses ou pré cancéreuses ; il est effectué tous les 3 ans chez la femme.
  • Si le test HPV est positif : le frottis prévoit, chez les femmes de 30 ans et plus, un examen virologique, appelé test HPV. HPV est l’abréviation du papillomavirus humain. Le test HPV permet de détecter une infection par le virus papillomavirus humain qui est à l’origine du cancer du col de l’utérus. Ce test est fiable et doit être complété par l’examen cytologique, qui ne détecte lui que 60 % des anomalies.

Une détection précoce permet une prise en charge rapide qui augmente les chances de guérison et permet d’éviter la diffusion des cellules cancéreuses.

Comment se déroule une colposcopie ?

La colposcopie nécessite la mise en place d’un spéculum (écarteur vaginal) permettant de mieux exposer le col de l’utérus. Il n’y a en général pas de préparation particulière. Pour les patientes ayant de fortes craintes, le praticien peut prescrire un traitement apaisant à prendre au bon moment. 

Voici les différentes étapes de l’examen : 

  • L’examen doit être effectué en dehors de la période des menstruations. Chez les femmes ménopausées, un traitement hormonal à base d’œstrogènes peut s’avérer nécessaire pour permettre l’accessibilité du col de l’utérus (du canal cervical notamment).
  • La patiente est installée en position gynécologique.
  • Un spéculum est introduit dans le vagin pour maintenir écartées les parois vaginales. Puis deux colorants sont utilisés pour tapisser les parois vaginales et le col : l’acide acétique et le Lugol (le Lugol est une préparation iodée : son application est appelée test de Schiller). Ces colorants vont permettre de mieux voir et mettre en évidence d’éventuelles zones anormales de la muqueuse utérine, lesquelles sont réalisées 2 à 4 biopsies qui seront adressées au laboratoire pour analyse microscopique (colposcope).
  • Cet examen se déroule en une quinzaine de minutes en moyenne.

A l’issue de la colposcopie, l’examinateur réalise un schéma détaillé où sont notées ses observations. Ceci permettra d’assurer un suivi de l’évolution si des contrôles ultérieurs venaient à être nécessaires. On dispose actuellement d’équipements modernes permettant de gérer numériquement les données d’une colposcopie, avec des niveaux d’observation plus élevés ; Le suivi d’une patiente est ainsi facilité, grâce à des éléments de comparaison évolutifs relevés lors d’examens successifs. Cela offre ainsi un suivi rigoureux et performant du col de chaque patiente.

Quelles sont les suites et complications possibles d’une colposcopie ?

Il peut arriver que des saignements, ou des douleurs semblables à celles des règles surviennent après une colposcopie avec biopsie. Il est conseillé de prévoir une serviette hygiénique. En revanche, l’utilisation de tampons est proscrite 🚨.

Quelques précautions sont à prendre à la suite d’une colposcopie :

  • Éviter de prendre des bains pendant 2 ou 3 jours ⚠️;
  • Éviter tout rapport sexuel pendant 2 ou 3 jours ⚠️.

Les résultats de la biopsie parviendront directement au médecin dans les 7 à 10 jours suivant la colposcopie et feront l’objet d’un nouveau rendez-vous avec la patiente. Le gynécologue envisagera avec la patiente le traitement éventuel et le suivi adéquat.

Quels sont les résultats d’une colposcopie ?

Les résultats d’une colposcopie donnent au gynécologue la trajectoire médicale à suivre, selon qu’il a affaire à des lésions précancéreuses, cancéreuses, ou à des lésions intra-épithéliales bénignes pouvant disparaître d’elles-mêmes.

Les anomalies constatées à l’issue de la colposcopie, s’il y en a, sont classées par degré de gravité :

  • CIN 1 : les anomalies, appelées Néoplasies Cervicales Intra-épithéliales (CIN) sont légères et ne nécessitent que des contrôles réguliers.
  • CIN 2 (lésions modérées) et CIN 3 (lésions sévères) qui vont nécessiter un traitement.
  • Cancer du col de l’utérus : prise en charge par une équipe multi disciplinaire comportant des gynécologues, des oncologues, des radiothérapeutes et des chirurgiens.

En fonction du niveau de gravité des anomalies observées, divers traitements seront en effet possibles.

Quels sont les traitements recommandés à la suite d’une colposcopie ?

Les traitements recommandés à la suite d’une colposcopie dépendent du diagnostic effectué. On peut proposer à la patiente d’exciser les cellules de la muqueuse utérine qui se révèlent pathologiques par :

  • La technique LEEP (électro-résection à l’anse diathermique) : une boucle de fil métallique, chauffée à l’électricité, va agir comme un scalpel et couper la zone du col à retirer.
  • La chirurgie au laser (vaporisation) qui consiste à brûler la zone lésionnelle au laser.
  • La cryothérapie : il s’agit ici de détruire la lésion par le froid.
  • La conisation du col de l’utérus : retrait d’une lésion sévère ou de plusieurs lésions pour éviter qu’elle n’évolue vers un cancer. La zone du col de l’utérus prélevée ayant la forme d’un cône, on a donné à cette intervention chirurgicale le nom de conisation.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en gynécologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

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Frottis

Un frottis est un examen gynécologique recommandé tous les 3 ans chez la femme. Cet examen permet notamment de dépister le cancer du col de l’utérus, cancer qui peut être causé par les papillomavirus (HPV – Human Papilloma Virus).

Le frottis, parfois qualifié de frottis cervico-utérin, frottis cervical ou frottis cervico-vaginal, est un examen gynécologique qui consiste à prélever pour analyses des cellules du col de l’utérus. Le but de cet examen est de s’assurer qu’il n’y a pas de lésions cancéreuses ou susceptibles de le devenir. C’est donc l’examen de dépistage majeur du cancer du col de l’utérus, qui est un cancer silencieux.

Qu’est-ce qu’un frottis ?

Le frottis est un examen gynécologique qui consiste à prélever des cellules du col de l’utérus. Ces cellules sont ensuite envoyées en laboratoire pour être analysées.

Le but de cet examen est de dépister les lésions pré cancéreuses, voire directement le cancer du col de l’utérus, cancer qui peut être causé par les papillomavirus. Il est recommandé de le faire réaliser à intervalle régulier, après deux premiers frottis normaux pratiqués à un an d’intervalle, se faire dépister tous les trois ans est idéal.

Le frottis, parfois qualifié de frottis cervico-utérinfrottis cervical ou frottis cervico-vaginal, permet ainsi de s’assurer qu’il n’y a pas de lésions cancéreuses ou susceptibles de le devenir. C’est donc l’examen de dépistage majeur du cancer du col de l’utérus .
Le HPV – Human Papilloma Virus – est une infection sexuellement transmissible.

Pourquoi faire un frottis ?

Réaliser un frottis cervico-vaginal de façon régulière chez son gynécologue, son médecin généraliste, sa sage-femme ou le médecin du laboratoire d’analyses est un acte de suivi gynécologique essentiel. En effet, c’est un examen de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Le papillomavirus responsable de ce cancer peut être détecté grâce au test HPV-HR réalisé à cette occasion. Le cancer du col de l’utérus étant une maladie qui reste longtemps silencieuse, le diagnostic est hélas souvent posé tardivement, à la faveur de métrorragies, de saignements après des rapports intimes ou de pertes de sang apparues après la ménopause.

Le pronostic du cancer du col de l’utérus étant d’autant plus favorable que la prise en charge a été précoce, le frottis peut être considéré aujourd’hui comme une arme majeure dans la lutte contre ce cancer.

⚠️ Le vaccin anti HPV ne dispense aucunement de faire régulièrement le frottis.

Comment se préparer à un frottis ?

Pour bien se préparer à un frottis cervico-vaginal, il y a quelques règles à connaître.

L’examen doit être fait en dehors des règles et des périodes de métrorragies, et en dehors d’une infection de type vaginite.
Dans l’idéal la patiente ne doit pas avoir eu rapports sexuels dans les deux jours précédents.
Avant de vous rendre à l’examen gynécologique, il faut éviter de faire une toilette intime et, de façon plus générale, une douche vaginale (geste néfaste pour l’équilibre de la flore vaginale, à proscrire). 

Comment se déroule un frottis ?

Le frottis de dépistage est un examen relativement bref qui ne prend que quelques minutes au praticien. La femme est allongée et a les pieds calés dans des étriers pendant le prélèvement. Le praticien utilise un spéculum, si besoin avec un gel lubrifiant pour éviter toute sensation de douleur.

Le spéculum est introduit délicatement pour ouvrir le vagin de la patiente, puis le prélèvement est réalisé à la surface du col à l’aide d’un coton-tige ou d’une petite brosse. Les cellules prélevées sont ensuite déposées sur des lames de verre ou dans un flacon dédié et fixées avec un produit, avant d’être adressées à un laboratoire pour être analysées au microscope à la recherche d’anomalie.

Enfin, le spéculum est retiré.

Cet examen de dépistage doit être effectué chez chaque femme à partir de l’âge de 25 ans et réitéré à intervalle régulier jusqu’à ses 65 ans, à raison d’un frottis tous les trois ans. Ce dépistage régulier est essentiel, car même si l’efficacité de cet examen est grande, le résultat n’est pas fiable à 100 %. En cas de résultat laissant suspecter des anomalies, une biopsie et un test viral seront effectués pour affiner le diagnostic.

Quelles sont les suites d’un frottis ?

Après la réalisation d’un frottis, on peut observer des saignements chez certaines patientes. Ils n’ont rien de grave et sont dus au fait que la surface du col de l’utérus a été grattée pour effectuer le prélèvement. Il est donc conseillé aux patientes de prévoir une protection au cas où des saignements se produiraient.

Le laboratoire d’analyses, après quelques jours ou semaines, transmettra les résultats de l’examen au gynécologue ou au médecin qui a effectué le frottis. Et ce dernier transmet à son tour les résultats à la patiente.

En cas d’anomalie constatée, ou de test HPV-HR positif, d’autres examens complémentaires sont prescrits : colposcopie (examen optique pour observer le vagin et le col de l’utérus) ou encore biopsies du col.

Quelles sont les complications possibles d’un frottis ?

Parmi les anomalies que l’on peut constater lors du frottis, il y a la présence de papillomavirus (frottis HPV), infection virale sexuellement transmissible qui peut persister et donner lieu à des lésions précancéreuses puis, quelques années plus tard, à un cancer du col de l’utérus. Si à ce jour, il existe un vaccin contre le cancer du col de l’utérus (à réaliser si possible avant le premier rapport sexuel), qui limite les risques de cancer du col de l’utérus et protège les femmes contre diverses variétés de papillomavirus, ce vaccin ne dispense aucunement de faire le frottis régulièrement.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Hystéroscopie

L’hystéroscopie est une méthode d’exploration de la cavité utérine qui permet de diagnostiquer (hystéroscopie à visée diagnostique) ou de traiter des pathologies gynécologiques (hystéroscopie opératoire). En fonction de l’indication et du contexte clinique, ce type d’intervention se fait en ambulatoire ou en hospitalisation classique. Une anesthésie générale est habituellement nécessaire.

L’hystéroscopie est une technique permettant de visualiser l’intérieur de la cavité utérine. Elle peut être un complément utile aux autres méthodes d’exploration (échographie pelvienne, IRM, hystérographie).

L’hystéroscopie peut non seulement permettre le diagnostic de nombreuses pathologies gynécologiques, mais cette technique permet également de traiter une grande partie de ces affections.

Qu’est-ce qu’une hystéroscopie ?

L’hystéroscopie est une intervention permettant de visualiser et d’éventuellement traiter une pathologie siégeant au niveau de l’utérus. On distingue deux types d’hystéroscopie :

  • L’hystéroscopie à visée diagnostique, permet de poser un diagnostic fiable, notamment grâce à des prélèvements (biopsie). Grace à une caméra intégrée au dispositif, cette intervention permet de visualiser directement le canal du col de l’utérus, la cavité utérine, la muqueuse utérine, et le point de départ des trompes de Fallope.
  • L’hystéroscopie à visée thérapeutique, permet de traiter directement une affection de l’utérus, sans recourir à une ouverture de la cavité abdominale.

La technique de l’hystéroscopie utilise un hystéroscope, qui est un dispositif muni d’une petite canule dans laquelle on trouve une caméra ainsi qu’éventuellement des outils chirurgicaux. La taille de l’hystéroscope varie en fonction du type d’hystéroscopie pratiquée.

Pourquoi faire une hystéroscopie ?

L’hystéroscopie peut être réalisée dans le cadre d’un bilan de fertilité : elle permet alors de chercher les causes d’une infertilité, celles de fausses couches à répétition (malformation utérine, infection de la muqueuse utérine, atrophie de la muqueuse utérine); elle permet aussi d’étudier la morphologie de la cavité utérine, la perméabilité des trompes et du col de l’utérus, en cas de recours à une technique de procréation médicalement assistée.

L’hystéroscopie diagnostique peut également être réalisée pour chercher la cause d’anomalies du cycle menstruel : ménorragies (règles très abondantes) ou métrorragies (saignements en dehors des règles). Ainsi elle peut permettre de diagnostiquer une endométriose, des polypes, des fibromes, un cancer de l’endomètre (grâce à la réalisation d’une biopsie guidée).
Cet examen peut aussi être utilisé pour diagnostiquer une endométriose, des polypes ou des fibromes, et permet également de guider le retrait d’un stérilet. L’hystéroscopie diagnostique peut enfin permettre de diagnostiquer un cancer de l’endomètre ou un cancer de l’utérus grâce à la réalisation d’une biopsie.

L’hystéroscopie opératoire permet de traiter directement des fibromes, les polypes, des accolements anormaux des faces de la muqueuse (synéchies) ou une rétention de restes placentaires après un avortement ou une fausse couche.

Comment se préparer à une hystéroscopie ?

L’hystéroscopie à visée diagnostique peut être réalisée sans anesthésie, il n’y a pas besoin de préparation particulière (pas de prise de médicaments antalgiques avant l’intervention par exemple).

L’hystéroscopie opératoire se réalise habituellement sous anesthésie, une consultation avec un anesthésiste est essentielle et obligatoire.

Comment se déroule une hystéroscopie ?

L’hystéroscopie à visée diagnostique ne dure souvent que quelques minutes et ne nécessite pas d’anesthésie, sauf dans certaines conditions (antécédents chirurgicaux au niveau du col ou risque hémorragique). Dans ces cas, une anesthésie générale ou rachidienne est nécessaire. L’hystéroscopie est généralement indolore, parfois la patiente peut ressentir une gêne ou une douleur de type douleur de règles, surtout si elle est tendue. La prise d’un antispasmodique ou d’un antalgique pendant l’examen permet de traiter ces douleurs.

L’hystéroscopie à visée opératoire est faite sous anesthésie générale ou locorégionale, en ambulatoire. L’intervention se déroule de préférence dans la première partie du cycle menstruel, après les règles, afin de s’assurer de l’absence de grossesse et de pouvoir visualiser l’utérus avec une muqueuse assez fine.

Chez la femme ménopausée, elle peut se réaliser à tout moment. Le praticien introduit tout d’abord dans le vagin un spéculum et dilate progressivement le canal cervical utérin pour faire passer plus facilement l’hystéroscope. Du sérum physiologique est instillé dans la cavité utérine afin de la dillater. L’intervention dure entre 10 et 30 minutes.

Quelles sont les suites d’une hystéroscopie ?

Après une hystéroscopie à visée diagnostique, il n’y a généralement pas de symptômes, à part de petits saignements. Une fois l’examen terminé, la patiente peut regagner son domicile ou son travail. Une petite douleur comparable aux douleurs de règles peut se faire ressentir, la prise d’antalgique peut alors permettre d’arrêter la douleur. En cas de fièvre, il est important de prendre contact et de consulter rapidement son médecin.

L’hystéroscopie à visée opératoire peut entraîner des douleurs après l’opérationDes saignements peuvent se manifester pendant le mois qui suit l’intervention. Un traitement antibiotique préventif peut être prescrit pendant quelques jours afin d’éviter le risque infectieux. Parfois, en fonction de la pathologie traitée, un stérilet pourra être posé et un traitement médicamenteux pourra être prescrit pendant quelques mois afin de faciliter la cicatrisation de l’utérus notamment. La durée d’hospitalisation varie entre 10 minutes et un jour. Si une cœlioscopie ou une laparotomie a dû être pratiquée, l’hospitalisation sera plus longue.

Quelles sont les complications possibles d’une hystéroscopie ?

Les complications de l’hystéroscopie sont très rares. Parfois, les organes proches peuvent être lésés, ils sont alors suturés lors de l’intervention chirurgicale. Si l’utérus est perforé pendant l’intervention, une laparotomie pourra être pratiquée dans l’urgence.

L’ablation d’un polype ou d’un fibrome volumineux peut occasionnellement nécessiter une cœlioscopie. Le risque infectieux est rare et prévenu par la prise d’antibiotiques.

Dans de très rares cas, le liquide injecté dans la cavité utérine peut être réabsorbé et provoquer des problèmes cardio-pulmonaires graves qui doivent être pris en charge rapidement. Ces risques sont néanmoins exceptionnels. En cas de très fortes douleurs, d’hémorragie ou de fièvre, il est important de consulter rapidement un médecin en urgence.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en gynécologie de la clinique de L’Estrée, un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

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