GYNÉCO-OBSTÉTRIQUE






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PRÉSENTATION
Vous souffrez de problèmes gynécologiques ? Votre gynécologue vous a diagnostiqué une maladie génitale ? Informez-vous sur les examens et les traitements adaptés à votre pathologie.
Ce service comprend des consultations, sur rendez-vous, de :
- Gynécologie et d’Obstétrique
- Prénatales
- Colposcopie
- Hystéroscopie
- Stérilité
- Entretien précoce prénatal
- D’Acupuncture
- Sevrage Tabagique
- Ainsi que des consultations Adolescentes
Il comprend également des consultations sans rendez-vous en Urgence.
A partir de 18 heures , les week-end et les jours fériés vous pouvez vous adresser en salle d’accouchement.
Description du service:
Capacité
- salles de Consultations
- salles d’échographie
- salles de Surveillance Intensive de Grossesse
- salle d’Urodynamique
- salle de rééducation Vésico-Sphinctérienne
Consultations
Horaires des consultations de 24 heures sur 4, 7 jours sur 7, y compris les weekend et les jours fériés.
Tout savoir sur les maladies gynécologiques
En cas de problèmes génitaux ou de maladies gynécologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une gynécologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. Afin de vous renseigner au mieux, Elsan met à votre disposition un ensemble d’articles et de fiches détaillées traitant des pathologies gynécologiques et génitales, ainsi qu’un glossaire médical sur la gynécologie.
HORAIRES
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Lundi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Mardi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Mercredi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Jeudi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Vendredi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Samedi | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Dimanche | Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. Dr …………………………………………………………….. |
Prise en charge :
Maladies gynécologiques I
Vous souffrez de problèmes gynécologiques ? Votre gynécologue vous a diagnostiqué une maladie génitale ? Informez-vous sur les examens et les traitements adaptés à votre pathologie.

En cas de problèmes génitaux ou de maladies gynécologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une gynécologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. Afin de vous renseigner au mieux, Elsan met à votre disposition un ensemble d’articles et de fiches détaillées traitant des pathologies gynécologiques et génitales, ainsi qu’un glossaire médical sur la gynécologie.
Pathologies associées à la Gynécologie
Adénomyose : définition, causes et traitements
L’adénomyose ou endométriose interne est une maladie gynécologique de l’utérus fréquente et souvent bénigne. Il existe plusieurs types d’adénomyose : l’adénomyose diffuse, l’adénomyose focale et l’adénomyose externe. En règle générale l’adénomyose est asymptomatique et lorsque les symptômes apparaissent il s’agit généralement de ménorragies. Les traitements proposés varient en fonction du projet de grossesse ou non de la patiente (traitements médicamenteux, chirurgie).
L’adénomyose est une maladie gynécologique qui touche l’intérieur de l’utérus. Il s’agit d’une forme particulière d’endométriose, elle est d’ailleurs aussi appelée endométriose interne. C’est une maladie fréquente et généralement bénigne, mais certaines formes d’adénomyose peuvent être accompagnées de symptômes très douloureux ou avoir un impact sur la fertilité de la femme atteinte.

Qu’est-ce que l’adénomyose ?
Lorsque l’on souffre d’adénomyose, ou d’endométriose interne, les cellules de l’endomètre (stroma et glandes endométriales), qui est la muqueuse qui tapisse la cavité utérine (muqueuse utérine), envahissent peu à peu le myomètre, qui est le muscle de la paroi utérine. Cela a pour conséquence d’épaissir cette zone de l’utérus et de créer des hémorragiques. Il existe plusieurs types d’adénomyose. Il peut s’agir d’une adénomyose diffuse, c’est-à-dire que les zones plus épaisses sur le myomètre sont disséminées sur toute la surface du muscle, ou cela peut être une adénomyose focale, avec des zones touchées plus limitées.
es femmes atteintes d’adénomyose peuvent également souffrir d’endométriose, une maladie gynécologique qui se caractérise par le développement de l’endomètre en dehors de l’utérus, et qui touche les organes à proximité. Ce n’est cependant pas toujours le cas.
Quelles sont les causes de l’adénomyose ?
L’adénomyose est une maladie multifactorielle, c’est-à-dire que plusieurs facteurs peuvent être mis en cause dans l’apparition d’adénomyose chez une femme. Même si aujourd’hui, on ne connaît pas toutes les causes de la maladie, les facteurs de risque de développer une adénomyose sont la survenue précoce des règles, des cycles courts, un index de masse corporelle élevé, la prise de tamoxifen, mais également de facteurs génétiques et épigénétiques.
Quels sont les symptômes de l’adénomyose ?
Dans la majorité des cas, l’adénomyose passe inaperçue. Lorsque les symptômes de l’adénomyose apparaissent, il s’agit généralement de ménorragies, c’est-à-dire de règles très longues, qui durent plus de 7 jours, et très abondantes. Certaines femmes atteintes d’adénomyose souffrent également de dysménorrhées, qui sont des règles douloureuses, avec une intensité parfois très forte, ce qui peut être invalidant. Les métrorragies font aussi partie des symptômes de l’adénomyose. Il s’agit de pertes de sang qui apparaissent en dehors des périodes de règles. Enfin, il est possible de souffrir de douleurs lors de rapports avec des partenaires sexuels, car cela peut faire augmenter la pression sur la zone touchée par l’adénomyose.
Comment diagnostiquer l’adénomyose ?
Si une adénomyose de l’utérus est suspectée lors de la prise en charge, le gynécologue obstétricien peut prescrire plusieurs examens permettant de confirmer le diagnostic. Dans un premier temps, une échographie pelvienne permet de voir si l’utérus a grossi ou changé de forme et si le myomètre semble épaissi. Une IRM pelvienne peut montrer l’extension de l’adénomyose au sien de l’utérus et également d’autres lésions d’endométriose. L’imagerie peut permettre de distinguer l’adénomyose du fibrome utérin. Le médecin peut également prescrire une hystéroscopie, qui permet de visionner l’utérus de l’intérieur avec une caméra, ou une hystérosalpingographie, qui est un examen radiographique, en cas de bilan d’infertilité.
Quels traitements pour l’adénomyose ?
Le traitement de l’adénomyose utérine varie selon le projet de grossesse des patientes atteintes par cette pathologie. Les premiers traitements de l’adénomyose sont les traitements antidouleurs, hormonaux et éventuellement chirurgicaux. Il s’agit d’introduire des petites billes de gel dans les artères utérines pour limiter les pertes de sang. Dans certains cas, on remarque un retour des symptômes dans les 2 ans suivants l’embolisation. Si une grossesse n’est pas envisagée, plusieurs solutions sont alors possibles. Dans un premier temps, un traitement médical peut être proposé avec une contraception adaptée, en prescrivant un progestatif en continu ou un stérilet hormonal par exemple. Il est ensuite possible de bénéficier d’un traitement chirurgical.
L’opération chirurgicale peut permettre à la patiente de conserver son utérus, en cas d’adénomyose focale. Une chirurgie conservatrice, au cas par cas, peut être discutée en fonction de la balance bénéfice risque. Le traitement le plus efficace reste néanmoins l’hystérectomie, qui est l’ablation de l’utérus, car cette opération permet de faire disparaître les saignements et de faire baisser les douleurs de façon significative dans la plupart des cas.
Enfin, il faut savoir qu’en cas d’adénomyose et de ménopause qui approche, le gynécologue obstétricien peut opter pour un traitement médical, pour autant que la qualité de vie soit maintenue, en attendant. L’adénomyose s’atrophie en effet souvent avec l’arrivée de la ménopause.
Quelles sont les complications possibles de l’adénomyose ?
Les complications de l’adénomyose peuvent avoir un impact sur la fertilité de la personne atteinte. Elle peut en effet entraîner une inflammation qui empêche l’embryon de s’implanter dans l’utérus. Le risque de fausse couche est alors plus important que la moyenne. Dans le cadre d’une PMA, Procréation Médicalement Assistée, une IRM est donc généralement faite pour détecter une éventuelle adénomyose et trouver un traitement adapté si besoin.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens gynécologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Bartholinite
La bartholinite est une inflammation des glandes de Bartholin qui se situe derrière les lèvres du vagin et qui entraîne de fortes douleurs. Il existe plusieurs causes à cette inflammation : le diabète, les rapports sexuels et l’ingestion d’eau ou de nourriture contenant des bactéries. Pour soigner une bartholinite un traitement médicamenteux ou de la chirurgie sont nécessaires.
La bartholinite est une inflammation des glandes de Bartholin, qui sont situées près de l’entrée du vagin. Des kystes apparaissent alors sur ces glandes et peuvent s’infecter. Cette affection gynécologique peut alors être très douloureuse chez la femme concernée.

Qu’est-ce que la bartholinite ?
La bartholinite est une inflammation des glandes de Bartholin. Ces glandes sont au nombre de deux (une à gauche, une à droite), et sont situées près de l’entrée du vagin, derrière les grandes lèvres.
Ce sont de petits canaux qui permettent l’excrétion de la cyprine, une substance qui permet la lubrification du vagin, notamment pendant les rapports sexuels. L’obstruction de ces canaux excréteurs empêche l’écoulement des sécrétions ; la glande se met alors à gonfler, créant ainsi des kystes. Ces kystes passent souvent inaperçus car ils se résorbent en général spontanément. Mais ils peuvent s’infecter et devenir inflammatoires : on parle alors de bartholinite. La bartholinite concerne généralement une seule des deux glandes.
Quelles sont les causes de la bartholinite ?
La bartholinite peut toucher une femme à tous les âges. Elle concerne cependant le plus souvent les femmes jeunes, entre 20 et 30 ans. L’inflammation des kystes de la glande de Bartholin peut être liée à une infection par des germes d’origine vaginale, comme la chlamydia ou le gonocoque, mais aussi d’origine digestive, comme des entérobactéries ou l’entérocoque.
- Il existe plusieurs facteurs de risque favorisant l’apparition d’une bartholinite :
- Le diabète
- La mauvaise hygiène intime
- Des rapports sexuels trop fréquents
- Mauvaise cicatrisation d’épisiotomie
- L’ingestion d’eau ou de nourriture contenant des bactéries
Quels sont les symptômes de la bartholinite ?
Il existe plusieurs symptômes de la bartholinite :
- L’inflammation aiguë d’une glande de Bartholin va causer une forte douleur au nouveau du vagin ou de la vulve.
- Des sensations de chaleur au niveau du vagin ou de la vulve
- La difficulté à marcher ou de s’asseoir, liée à la douleur. Le prurit (rarement)
- La gêne liée à la présence d’une grosseur sentie au niveau de la vulve (kyste)
- Un écoulement purulent (secondaire à l’éclatement d’un abcès).
- L’apparition d’une fièvre
Comment diagnostiquer la bartholinite ?
Le gynécologue obstétricien procède généralement à un interrogatoire suivi d’un examen clinique pour diagnostiquer une bartholinite. Pendant l’interrogatoire, la patiente fera une description des symptômes ressentis, permettant au médecin de recueillir des éléments d’orientation diagnostique. Lors de l’examen clinique gynécologique, en observant la zone malade, il évaluera les signes présents : rougeur, gonflement, douleur au toucher, écoulement éventuel de pus. Un prélèvement bactériologique peut également être prescrit afin de connaître le germe d’origine vaginal ou digestif qui pourrait être à l’origine de l’inflammation de la glande de Bartholin.
Quel traitement pour la bartholinite ?
Il est conseillé de consulter un gynécologue obstétricien dès l’apparition des premiers symptômes de bartholinite, afin de bénéficier rapidement du traitement le plus adapté et ainsi éviter l’apparition de complications.
Dans un premier temps, le médecin prescrit généralement un traitement médicamenteux pour soigner une bartholinite. Il s’agit d’antibiotiques à large spectre agissant sur l’infection. Si l’inflammation de la glande de Bartholin n’est pas trop importante et que la prise en charge est rapide, ce premier traitement de la bartholinite est souvent suffisant.
Si la bartholinite ne passe pas avec ce traitement, il est nécessaire de réaliser un soin chirurgical. Il existe trois types d’opérations chirurgicales en cas de bartholinite aiguë, qui nécessitent par la suite des soins infirmiers :
- La marsupialisation, qui est l’intervention chirurgicale la plus courante, consiste à réaliser une petite incision dans le kyste pour le drainer l’abcès en maintenant ses parois ouvertes vers l’extérieur. Les deux bords de l’incision ne sont pas réalignés pour refermer la poche, mais suturés avec ceux de l’incision cutanée.
- La fistulisation une ouverture au bistouri pour évacuer l’abcès. Cette incision de la glande sera en général complétée par un drainage (mise en place d’un drain ou d’une mèche) qui restera en place quelques heures ou jours afin d’avoir une ouverture permanente pour permettre l’évacuation du pus
- Enfin, une exérèse peut être nécessaire. Le kyste à l’origine de la bartholinite va alors être entièrement retiré, rendant impossible une récidive.
Quelle que soit le type d’intervention réalisée des soins infirmiers seront nécessaires dans les suites opératoires.
Quelles sont les complications possibles de la bartholinite ?
La principale complication liée à la bartholinite est la récidive (observée dans 5 à 15% des cas).. Il est en effet possible de souffrir à nouveau d’une inflammation de la glande de Bartholin quelque temps après une première infection. Dans ce cas, le gynécologue obstétricien peut proposer d’enlever complètement la glande de Bartholin afin d’éviter tout risque de rechute. Si la bartholinite n’est pas traitée, cela peut également évoluer vers une septicémie, c’est-à-dire une infection du sang.
Enfin, les fortes douleurs liées à la bartholinite peuvent impacter psychologiquement la femme atteinte, qui peut par exemple appréhender les rapports sexuels par la suite. Cependant la bartholinite n’influence en rien la fertilité.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Sénologie
La sénologie (ou mastologie) est une spécialité qui permet de prévenir, dépister et soigner les pathologies du sein comme le cancer du sein. Le sénologue réalise des examens mammaires afin d’identifier les pathologies du ou de la patient(e) et de prescrire le traitement adapté.
Si le terme « sénologie » est couramment employé dans certains pays francophones, il se fait plus rare, car la spécialité médicale n’est pas reconnue en tant que telle. Alors que recouvre-t-il, et quels traitements envisager en cas de maladies du sein tel qu’un cancer ?
Le terme « sénologie mammaire » est utilisé dans divers pays francophones, car cela représente alors une discipline à part entière, en lien avec une équipe multidisciplinaire. En France, la spécialité médicale n’est pas reconnue en tant que telle, et ce sont donc divers professionnels, comme les gynécologues, qui s’occupent de la sénologie et qui sont au premier plan, mais aussi des radiologues, des chirurgiens, des biologistes, des immunologues, voire des oncologues (cancérologues) spécialistes du sein.

Quand consulter un sénologue ?
Le sénologue ou « mastologue » est un spécialiste de la sénologie : il prévient, dépiste et traite les éventuelles pathologies mammaires, pas uniquement le cancer. Tout au long de la vie, les hommes, et plus particulièrement les femmes, peuvent être sujets à des troubles au niveau des seins, des tissus mammaires. Il peut s’agir d’un écoulement au niveau du mamelon, mais aussi d’une douleur ou d’une chaleur localisée au niveau du sein, de la présence d’une boule dense, de veines qui ressortent anormalement, d’un changement de l’aspect du sein, de sa forme ou de sa couleur, ou encore d’une apparition de plis sur le sein.
Il convient alors de respecter le parcours de soins coordonnés, en commençant par prendre contact et consulter son médecin généraliste puis, en cas de suspicion d’anomalie, un sénologue (en dehors de toute urgence, bien évidemment).
L’étape suivante sera celle de se rendre dans un centre de sénologie ou dans une unité médicale de sénologie (parfois appelés « centre de la femme » ou, tout bonnement, « centre du sein« ), en suivant les indications du dernier médecin généraliste ou spécialiste consulté, et ce, afin qu’un bilan sénologique soit effectué et qu’un diagnostic soit posé. L’équipe étant multidisciplinaire, le patient aura accès et pourra bénéficier d’une prise en charge complète et être amené à rencontrer gynécologue, radiologue, chirurgien et/ou oncologue (cancérologue), en fonction de l’anomalie.
Que fait le sénologue ?
Un sénologue est un professionnel de santé spécialiste de la sénologie du sein donc, qui peut être gynécologue, chirurgien sénologique, radiologue, ou encore oncologue médical. De ce fait, les examens réalisés sont variés et en lien avec la spécialité du professionnel de santé rencontré.
Le sénologue peut aider à prévenir et à détecter de manière précoce certaines pathologies, comme les kystes ou le cancer du sein héréditaire (5 à 10 % des cancers du sein) grâce à des examens mammaires, des échographies, des mammographies et des IRM notamment.
En fonction de l’anomalie et des patients, il est à même de prescrire des examens supplémentaires au sein de son équipe de sénologie multidisciplinaire, tels que des ponctions et des biopsies. Enfin, son rôle est également celui de proposer, si besoin, une prise en charge adaptée aux résultats : un ou plusieurs traitements conjoints.
Comment se passent les traitements en sénologie ?
En sénologie mammaire, discipline également nommée « mastologie », on étudie la structure du sein, mais aussi son fonctionnement ainsi que les anomalies et les troubles mammaires, bénins ou non. Et lorsque ces derniers apparaissent, la prévention et le dépistage laissent la place à la sénologie interventionnelle, dans un centre de sénologie ou dans une unité de sénologie.
Dans le cas d’un kyste localisé au niveau du sein, bénin, mais volumineux, une ponction pourrait être réalisée, par exemple. En ce qui concerne le cancer du sein, le traitement sénologique est fonction des caractéristiques de la tumeur, c’est pourquoi il sera différent selon les personnes, et parfois même pour une seule et même personne.
La chirurgie, avec la tumorectomie (retrait de la tumeur et préservation du sein) et la mastectomie (ablation du sein), est généralement la première option, car elle permet de retirer les tissus mammaires touchés. La radiothérapie consiste quant à elle à irradier le sein, à détruire les cellules cancéreuses et à diminuer ainsi le risque de rechute.
Enfin, les traitements médicamenteux comme la chimiothérapie et l’hormonothérapie (en cas de cancer hormono-dépendant) ont pour rôle de diminuer la taille de la tumeur et/ou de réduire le risque de rechute.
Des effets secondaires sont connus pour chacun de ces traitements, mais il faut savoir qu’en sénologie c’est toujours celui qui est le mieux adapté à la condition du patient et au type de tumeur qui est proposé, après discussion, par l’équipe multidisciplinaire.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Maladies gynécologiques II
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Pathologies associées à la Gynécologie Obstétrique
Cytomégalovirus ou CMV
Le cytomégalovirus (CMV) est un virus appartenant à la famille des Herpes. Il est souvent asymptomatique mais il est dangereux en cas de grossesse car il peut entraîner de graves complications pour le fœtus.
e cytomégalovirus, ou CMV, désigne un virus de la famille des Herpèsvirus. Il est particulièrement redoutable pour la femme enceinte, car il peut entraîner de graves malformations sur le fœtus. Découvrez ce qu’est le CMV, son mode de transmission, ses traitements.
Définition : qu’est-ce que le cytomégalovirus ou CMV ?
Le cytomégalovirus, ou CMV, est un virus qui appartient à la famille des virus de l’herpès, au même titre que la varicelle, l’herpès génital ou labial. C’est la première cause d’infection congénitale observée, précise l’Académie nationale de médecine, avec une prévalence de 0,3 à 1 %. Ce virus, présent uniquement chez l’homme, est très contagieux. Mais son espérance de vie est faible en milieu extérieur (gel hydroalcoolique, savon, chaleur, désinfectant le détruisent).

Quelles sont les causes du cytomégalovirus ?
Le cytomégalovirus est contracté à la suite d’un contact direct avec les sécrétions d’une personne contaminée. Qu’il s’agisse de salive, de sécrétions vaginales ou nasales, de sperme, de larmes, de sang, de lait maternel ou encore d’urine. Autrement dit, la contamination au CMV se fait lors d’un baiser avec échange de salive, d’un rapport sexuel, du serrage de mains, d’un allaitement. La durée de la contagiosité au cytomégalovirus est de plusieurs semaines. Cette contagion a des effets plus forts chez les personnes immunodéficientes (bébés, personnes âgées ou atteintes du VIH, sous traitement contre le cancer ou le rejet de greffe…). Chez la femme enceinte, la contagion au CMV est grave : elle peut entraîner des complications, voire un handicap, pour le bébé à naître.
Les symptômes du cytomégalovirus diffèrent selon l’état du système immunitaire.
Le CMV et la femme enceinte
L’infection de la mère au CMV lors de la grossesse est potentiellement grave, non pour elle-même, mais pour le fœtus. Surtout si elle se produit lors des 3 premiers mois de grossesse. Les conséquences pour le bébé peuvent être une insuffisance hépatique et des troubles neurologiques sévères (microcéphalie, convulsions, retard mental, surdité bilatérale…).
Le cytomégalovirus chez le bébé
Le bébé infecté par le CMV avant sa naissance peut présenter des symptômes graves : petite tête (microcéphalie), prématurité, poids insuffisant, inflammation pulmonaire, rétinite, rate et foie trop volumineux. Si le CMV chez le bébé a été contracté après la naissance, il peut présenter les symptômes d’une pneumonie, d’une hépatite, un taux de globules blancs élevé et un taux de plaquettes faible, un foie et une rate trop volumineux.
Le cytomégalovirus chez l’adulte
Le cytomégalovirus chez l’adulte peut rester asymptomatique s’il est doté de bonnes défenses immunitaires. En cas de déficiences immunitaires, une fièvre isolée et un syndrome grippal peuvent survenir, ainsi qu’une fatigue inhabituelle, des douleurs musculaires et des ganglions enflés au niveau du cou.
Quel diagnostic pour la maladie cytomégalovirus ?
Pour poser le diagnostic d’une contagion au cytomégalovirus, on procède à une prise de sang. En effet, la présence du virus CMV déclenche la production d’anticorps IgM dans un premier temps, avant que ces derniers ne soient remplacés par des anticorps de type IgG. Si les tests cytomégalovirus IgM et cytomégalovirus IgG sont positifs, il y a deux interprétations possibles. Soit la personne a été récemment infectée par le virus, soit elle l’avait à l’état latent et ce dernier a été réactivé récemment. Si seul le test aux IgM est positif, il est probable que l’infection soit très récente. Un deuxième dosage est effectué à 2 semaines d’écart pour confirmer une infection active. Si la personne est négative aux deux tests, alors elle n’est pas infectée au CMV.
Grossesse extra-utérine
La grossesse extra-utérine est une complication grave où l’embryon se développe en dehors de l’utérus, généralement dans la trompe de Fallope. Découvrez les symptômes et traitements de cette condition.
Une grossesse extra-utérine se produit lorsqu’un ovule fécondé s’implante à l’extérieur de l’utérus. Cela peut entraîner des saignements et des complications très graves pouvant mener à la mort. Il est donc essentiel de connaître les signes de la grossesse extra-utérine afin d’agir rapidement.

Définition : qu’est-ce qu’une grossesse extra-utérine (GEU) ?
Une grossesse extra-utérine (ou grossesse ectopique) survient en cas de nidification d’un ovule fécondé en dehors de la cavité utérine. Dans une grossesse normale, l’ovule fécondé se déplace des trompes de Fallope jusqu’à la paroi de l’utérus, où il peut se développer. En cas de grossesse extra-utérine, l’ovule s’implante avant de parvenir à l’utérus. Dans 90 % des cas de grossesses extra-utérines, l’ovule fécondé reste dans les trompes de Fallope. Les grossesses extra-utérines peuvent également se produire dans un ovaire, la cavité abdominale ou le col de l’utérus. Une grossesse extra-utérine ne peut pas être menée à terme.
Quelles sont les causes d’une grossesse extra-utérine ?
La cause de la grossesse extra-utérine est liée à un ralentissement ou un blocage dans la trompe de Fallope. Cela peut arriver en raison de :
- Présence de tissus cicatriciels, d’adhérences ou d’une inflammation liée à des antécédents de chirurgie pelvienne.
- Malformation congénitale (anomalie tubaire) ou obstruction dans la trompe de Fallope.
Des facteurs élèvent le risque de grossesse extra-utérine :
- Antécédents de grossesse extra-utérine.
- Antécédents de maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Cette infection se traduit par l’apparition de tissu cicatriciel dans les trompes de Fallope, l’utérus, les ovaires et le col de l’utérus.
- Antécédents de chirurgie au niveau des trompes de Fallope (y compris la ligature des trompes) ou d’un autre organe pelvien.
- Infertilité et/ou traitement de l’infertilité par fécondation in vitro (FIV).
- Endométriose.
- Antécédents d’infections sexuellement transmissibles (IST).
- Port d’un dispositif intra-utérin (DIU, c’est-à-dire un stérile) au moment de la fécondation.
- Tabagisme.
- Antécédent de fausse couche.
La grossesse extra-utérine est plus fréquente en cas de port d’un stérilet ou de ligature des trompes. L’âge est également un facteur de risque : les femmes de plus de 35 ans ont plus de grossesses extra-utérines que les femmes plus jeunes.
Quels sont les signes et symptômes d’une grossesse extra-utérine et à partir de quand viennent les douleurs ?
Au début, les symptômes de la grossesse extra-utérine s’apparentent à ceux d’une grossesse normale. La femme remarque un retard des règles, une sensibilité des seins, des crampes abdominales. Des saignements vaginaux anormaux, une douleur dans le dos et dans la cavité abdominale doivent mettre la puce à l’oreille. En cas de grossesse extra-utérine, la douleur survient à partir de 3 à 6 semaines. Signalez tout saignement anormal ou toute douleur pelvienne intense à votre gynécologue obstétricien ou votre médecin traitant. Au fil des jours, des symptômes plus graves apparaissent, notamment en cas de rupture de la trompe de Fallope. Cela se traduit par :
- Une douleur aiguë et intense dans l’abdomen ou le bassin.
- De la faiblesse, des étourdissements ou un évanouissement.
La rupture d’une trompe de Fallope entraîne une hémorragie interne qui peut être mortelle. Si vous observez les symptômes suivants, rendez-vous aux urgences immédiatement.
Comment diagnostiquer une grossesse extra-utérine : faut-il faire un test de grossesse ?
Après un retard de règles, pour vérifier si elles sont enceintes, les femmes font un test de grossesse. En cas de grossesse extra-utérine, le test peut être négatif si la fécondation est trop récente.
Néanmoins, la plupart des femmes faisant une grossesse extra-utérine ignorent leur cas avant une consultation prénatale chez leur gynécologue. Celui-ci peut soupçonner une grossesse extra-utérine au cours de l’examen pelvien. Il suspecte la grossesse extra-utérine face à la douleur ou les pertes de sang décrites par la femme. Il la sent également s’il constate la présence d’une masse trop haute dans l’abdomen. Néanmoins, l’examen pelvien ne suffit pas pour la diagnostiquer. Une analyse de sang et une échographie sont nécessaires. Cela permet de ne pas confondre une grossesse tubaire ou interstitielle avec une grossesse intra-utérine. Le médecin prescrira une analyse de sang afin de mesurer le taux d’hormone gonadotrophine chorionique humaine (HCG). Si le taux dépasse un certain seuil, cela confirme la grossesse. Le taux de cette hormone augmente pendant une grossesse normale. S’il commence à diminuer ou n’évolue pas et que l’échographie ne montre pas de sac gestationnel, la grossesse est probablement extra-utérine. Le médecin peut demander de refaire cette analyse de sang jusqu’à ce que l’échographie confirme ou exclut une grossesse extra-utérine.
Quels sont les traitements en cas de grossesse ectopique ?
Le traitement de la grossesse extra-utérine consiste en des médicaments ou une intervention chirurgicale :
- Traitement médicamenteux. Le médecin injecte par voie intraveineuse du méthotrexate, afin d’interrompre le développement de l’ovule fécondé. Cela met ainsi fin à la grossesse extra-utérine par une expulsion naturelle, sans abîmer les trompes de Fallope. Ce traitement n’est pas possible en cas de rupture de la trompe de Fallope. Après l’injection, des analyses de sang supplémentaires sont indispensables pour surveiller le taux de HCG. Parfois, une deuxième injection de méthotrexate doit être faite si le taux de HCG ne diminue pas, confirmant la poursuite de la grossesse extra-utérine.
- Opération de la grossesse extra-utérine. Le médecin procède à une intervention chirurgicale en cas de rupture ou risque de rupture de la trompe de Fallope. Il l’effectue par cœlioscopie, en faisant de petites incisions dans l’abdomen. Il s’agit d’une intervention sous anesthésie générale. Le chirurgien retire l’ovule de la trompe de Fallope ou celle-ci entièrement selon les cas.
Quelles sont les complications possibles d’une grossesse extra-utérine : que peut entraîner une rupture des trompes de Fallope ?
L’utérus est le seul organe capable d’abriter un fœtus en croissance. Il a la capacité de se dilater à mesure de son développement. Les trompes de Fallope ne sont pas élastiques et vont se rompre quand le fœtus atteint une certaine taille. Cette rupture peut entraîner une hémorragie, une infection et parfois la mort. C’est une urgence qui exige une prise en charge médicale immédiate.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Utérus rétroversé
L’utérus rétroversé est une variante anatomique chez certaines femmes où l’utérus est incliné vers l’arrière au lieu d’être dirigé vers l’avant.
Avoir un utérus rétroversé caractérise une position de l’utérus moins fréquente que la normale. Présenter un utérus rétroversé n’entraîne pas forcément de conséquences ni de complications. Il peut être traité si il provoque des douleurs lors des rapports, des règles, ou des fuites urinaires.
Définition : qu’est-ce qu’un utérus rétroversé, antéversé, antéfléchi et inversé ?
La position de l’utérus varie d’une femme à l’autre. Dans la majorité des cas, l’utérus se trouve à l’horizontale dans la cavité pelvienne entre la vessie et le rectum. L’extrémité opposée au col de l’utérus pointe vers le ventre. Un utérus rétroversé occupe une position différente. Il est basculé vers l’arrière, plus près de la colonne vertébrale. En cas d’utérus rétroversé, le vagin se trouve dans le prolongement du col. Cette position spécifique de l’utérus est une variante anatomique normale, et en rien pathologique.
L’utérus peut aussi être antéversé ou antéfléchi. Cela signifie qu’il est en position antéversée, c’est-à-dire légèrement plus en avant que la moyenne.
Il ne faut pas confondre utérus inversé et rétroversé. L’inversion utérine est une complication grave très rare survenant lors de l’accouchement. À ce moment-là, l’utérus se retourne partiellement ou entièrement, ce qui peut provoquer une hémorragie sévère.
Quelles sont les causes d’un utérus rétroversé ?
L’utérus rétroversé a souvent une origine congénitale. Il ne s’agit néanmoins pas d’une caractéristique héréditaire. Il n’a pas de cause pathologique. Chez certaines femmes, l’utérus prendra une position rétroversée plus tard dans la vie. Cela peut être dû aux raisons suivantes :
- La présence de tissus cicatriciels ou d’adhérences. Des cicatrices peuvent survenir après une intervention chirurgicale dans la zone pelvienne. Un accouchement par césarienne en favorise l’apparition. La maladie inflammatoire pelvienne ou des infections aussi. Par conséquent, les tissus cicatriciels provoquent des adhérences qui tirent l’utérus en arrière.
- L’apparition de fibromes utérins. Il s’agit d’excroissances bénignes (non cancéreuses) de l’utérus qui surviennent principalement entre la puberté et la ménopause.
- L’endométriose. Cette maladie provoque la formation de tissus similaires à ceux de la muqueuse utérine ailleurs dans le corps. S’ils se fixent à certains organes du bassin, ils provoquent une rétroversion de l’utérus.
- L’accouchement. Après l’expulsion du bébé, le relâchement et la faiblesse des muscles et des ligaments du plancher pelvien peuvent faire basculer l’utérus vers l’arrière.
- La ménopause. L’absence de production d’œstrogène affaiblit les muscles et ligaments pelviens. Moins bien maintenu, l’utérus peut prendre une position rétroversée.
Quels sont les symptômes d’un utérus rétroversé ?
Dans la majorité des cas, les femmes ayant un utérus rétroversé ne ressentent aucun symptôme lié à cette variante anatomique. Certaines femmes éprouvent néanmoins des symptômes, dont les plus courants sont les suivants :
- Des douleurs plus fortes pendant les menstruations.
- Des douleurs lors des rapports sexuels. Ces dyspareunies sont aggravées par certaines positions sexuelles.
- Des difficultés à mettre ou enlever des tampons hygiéniques ou des coupes menstruelles pendant les règles.
- Des troubles urinaires, avec une prédisposition aux infections des voies urinaires ou de l’incontinence urinaire.
Quel diagnostic pour un utérus rétroversé ?
La plupart des femmes ignorent qu’elles ont un utérus rétroversé jusqu’à ce qu’un médecin effectue un examen pelvien. Pendant cette auscultation gynécologique, le médecin insère dans le vagin un instrument appelé « spéculum ». Cela permet de tenir le vagin ouvert le temps qu’il puisse examiner les organes internes. Il introduit des doigts gantés pour palper l’utérus et les ovaires. Cela lui suffit en général pour déterminer dans quel sens il s’incline. Il peut procéder à une échographie transvaginale pour confirmer la position d’un utérus rétroversé et écarter des fibromes utérins ou de l’endométriose.
Comment soigner un utérus rétroversé : quels sont les traitements ?
Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de mettre en place un traitement pour un utérus rétroversé. Le gynécologue peut éventuellement donner des traitements pour soulager les symptômes. Les maladies qui ont pu provoquer l’utérus rétroversé, comme l’endométriose ou les adhérences, doivent bénéficier d’une prise en charge.
Quelles sont les complications possibles en cas d’utérus rétroversé ?
La position de l’utérus n’entraîne pas de complications sur la santé. Le syndrome de l’intestin irritable ou la constipation chronique ne semblent pas favorisés par l’utérus rétroversé. Les douleurs intestinales n’ont pas de rapport avec l’utérus rétroversé non plus.
Très rarement, un utérus rétroversé peut se retrouver coincé dans la cavité abdominale pendant le 2e trimestre de grossesse. Cela s’explique par le fait que l’utérus ne passe pas en position antéversée. Dans ces cas-là, la femme fait une fausse couche.
Avoir un utérus rétroversé n’augmente pas le risque de descente d’organes (prolapsus utérin).
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