|

KINESITHERAPIE

En mars 2020, l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », et le virus touche désormais de nombreux pays et territoires. Tandis que la COVID-19 continue de se propager, il est essentiel que les communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de l’épidémie, et qu’elles soutiennent les mesures de lutte contre celle-ci. https://www.unicef.org

Nos Services en vidéo

VIDEO 1

La rhumatologie est une spécialité médicale consacrée au traitement des maladies de l’appareil locomoteur : notamment les maladies des os, des articulations et des muscles. La rééducation est un aspect crucial du traitement de ces maladies.
La reumatologia è una specialità medica dedicata al trattamento delle malattie dell’apparato muscolo-scheletrico: in particolare delle malattie delle ossa, delle articolazioni e dei muscoli. La riabilitazione è un aspetto cruciale nel trattamento di queste malattie.
Rheumatology is a medical specialty dedicated to the treatment of diseases of the musculoskeletal system: particularly diseases of the bones, joints and muscles. Rehabilitation is a crucial aspect of treating these diseases.

Horaires des Médecins en vidéo

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) propose aux patients un diagnostic précis et un suivi régulier de leur maladie.

La rhumatologie est une spécialité médicale consacrée au traitement des maladies de l’appareil locomoteur : notamment les maladies des os, des articulations et des muscles. Vous serez sans doute amené à consulter un rhumatologue si vous êtes concerné par un rhumatisme inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, ou une pathologie dégénérative, comme l’arthrose ou l’ostéoporose. Votre mal de dos chronique, et toutes les affections de la colonne vertébrale, peuvent aussi faire l’objet d’une prise en charge en rhumatologie. Pour la plupart de ces problématiques, vous serez certainement aussi amené à consulter un kinésithérapeute ; en effet, la rééducation est un aspect crucial du traitement des maladies en rhumatologie.


Quelques chiffres et faits sur les maladies de rhumatologie générale en France

  • On estime qu’environ 20 millions de personnes en France souffrent ou ont souffert de rhumatismes, aigus ou chroniques
  • 24% des adultes sont concernés par l’arthrose de la colonne vertébrale ou la sciatique
  • La polyarthrite rhumatoïde est la forme la plus fréquente de maladie articulaire inflammatoire chronique : elle touche environ 300 000 personnes
  • L’ostéoporose, qui correspond à une perte de masse osseuse, concerne 3 millions de femmes
  • Certaines maladies des os et des articulations ont un fort impact sur la qualité de vie des personnes : l’arthrose notamment, et la polyarthrite rhumatoïde, ont d’importantes conséquences économiques et sociales (arrêts de travail, invalidité…)

Le rhumatologue diagnostique, suit et traite les douleurs et maladies des os, de la colonne vertébrale, des muscles et des articulations.

Quand faut-il consulter un rhumatologue et quel est son rôle ? Zoom sur la rhumatologie et ses caractéristiques.

La rhumatologie, qu’est-ce que c’est ?

Le Service de Rhumatologie comme spécialité médicale se consacre au diagnostic, au suivi et au traitement des douleurs et maladies des os, de la colonne vertébrale, des muscles et des articulations (appareil locomoteur) :

  • les os : pathologies osseuses ;
  • la colonne vertébrale : pathologies rachidiennes (du rachis) ;
  • les articulations : arthropathies et maladie péri-articulaires.

Les affections rhumatismales, en particulier les rhumatismes inflammatoires systémiques, peuvent également toucher d’autres organes. Il s’agit le plus souvent de maladies auto-immunes, qui débutent par une atteinte des articulations et affectent ensuite la peau, le cœur, les reins, les poumons, etc.

La prise en charge en rhumatologie est donc souvent couplée avec une prise en charge en médecine interne.

Quand consulter un rhumatologue ?

La rhumatologie s’adresse aux personnes présentant des douleurs, des handicaps, des gènes fonctionnelles au niveau des os, des articulations ou des muscles.

Le rhumatologue (ou rhumatologiste) intervient ainsi dans le traitement de nombreuses maladies :

Le rhumatologue s’occupe aussi :

  • des douleurs en lien avec la colonne vertébrale (« sciatique », hernies discales, douleurs cervicales) ;
  • des maux de dos (lombalgie) ;
  • des douleurs en lien avec les tendons ou les muscles (tendinites, myosites) ;
  • de l’hyperlaxité ligamentaire ;
  • ou encore des douleurs diffuses présentes dans certaines maladies comme la fibromyalgie.

Les maladies rhumatismales sont susceptibles de toucher tout le monde, mais il existe certains facteurs de risque reconnus, entre autres :

  • le sexe féminin ;
  • l’âge ;
  • des facteurs génétiques ;
  • la pratique d’un sport ou d’un travail impliquant des gestes intenses et répétitifs ou des traumatismes répétés ;
  • le surpoids ou l’obésité.
Quel est le prix d’une consultation chez le rhumatologue ?

Le tarif d’une consultation est de 30 euros pour un rhumatologue de secteur 1.

La consultation chez le rhumatologue est prise en charge par l’Assurance maladie (France) ou la Régie de l’assurance maladie du Québec.

Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.

Contact

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen.

Qu’est-ce que la rhumatologie ?

La rhumatologie est une spécialité médicale qui s’intéresse au diagnostic et au traitement des maladies de l’appareil locomoteur, c’est-à-dire des maladies des os, des articulations, des muscles, des tendons et des ligaments. Les rhumatologues (médecins spécialisés en rhumatologie) soignent également certaines affections neurologiques périphériques comme la sciatique et surtout l’ensemble des rhumatismes inflammatoires et maladies auto-immunes qui peuvent avoir de nombreuses manifestations extra-articulaires : peau, yeux, reins, poumons, etc.

La rhumatologie en quelques chiffres
  • En France, 20 millions de personne sont concernés ou ont été concernés par des rhumatismes aigus ou chroniques au cours de leur vie
  • L’arthrose de la colonne vertébrale concerne presque un quart de la population adulte
  • 3 millions de femmes sont atteintes d’ostéoporose en France
  • La maladie articulaire inflammatoire la plus courante est la polyarthrite rhumatoïde, qui touche environ 300 000 personnes
Quelles sont les causes de mes rhumatismes ?

Le terme “rhumatisme” est générique ; il s’emploie souvent de manière assez vague pour désigner une douleur ou une pathologie des articulations. En réalité, un rhumatisme peut correspondre à des pathologies bien différentes, comme l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, ou encore le syndrome douloureux régional complexe.

Ces pathologies peuvent être regroupées en deux grandes catégories :

  • Les maladies d’origine inflammatoire, souvent appelées arthrites
  • Les problèmes d’origine mécanique, c’est-à-dire liés à des mouvements répétitifs ou à des frottements qui usent les articulations. L’arthrose est souvent liée à ce type de contraintes, ce qui explique qu’en dehors du vieillissement, certains sports et métiers sont d’importants facteurs de risque.

Les causes profondes de la polyarthrite rhumatoïde et des autres pathologies inflammatoires sont mal connues. L’hérédité pourrait jouer un rôle, de même que certains facteurs toxiques comme le tabagisme. Récemment, des études ont montré un lien entre des déséquilibres de la flore intestinale et l’apparition des rhumatismes inflammatoires.

Maladies

Ces pathologies peuvent être classées en familles :

Ces groupes de maladies s’expriment par des signes osseux ou articulaires communs, il n’y a pas « un rhumatisme » mais des rhumatismes ou des pathologies ostéoarticulaires de causes différentes et donc de pronostic différent.

Quand consulter un médecin rhumatologue ?

Votre médecin traitant vous orientera vers un rhumatologue si vous souffrez de douleurs osseuses, articulaires ou musculaires inexpliquées ou d’une gêne fonctionnelle (mouvement limité, blocage articulaire).

Que soigne la rhumatologie ?

Le rhumatologue prend en charge

  • Des affections osseuses (fractures, ostéoporose, malformations…),
  • Des douleurs articulaires (arthrose, polyarthrite rhumatoïde…)
  • Des douleurs péri-articulaires (tendinites, tennis elbow…)
  • Des affections nerveuses (sciatique, syndrome du canal carpien, lombalgies…)

Outre des facteurs génétiques, les seniors, les sportifs, certains corps de métier – bâtiment, agriculture, couture – et les personnes en surpoids sont plus particulièrement touchés par ces pathologies. La population féminine de plus de 50 ans est, elle-aussi, très exposée du fait de la fragilisation osseuse induite par la ménopause. Quantifiable par un examen (l’ostéodensitométrie), la perte de résistance osseuse constitue la cause première de l’arthrose et de l’ostéoporose.

Comment se passe un traitement en rhumatologie ?

Le terme générique de « rhumatismes » couvre en fait plus d’une centaine d’affections, plus ou moins aiguës, touchant l’ensemble de l’appareil locomoteur. Ils se manifestent par des douleurs, des gonflements et/ou des raideurs articulaires. La consultation d’un rhumatologue constitue un moment-clé pour définir un protocole thérapeutique adéquat et personnalisé. Le traitement de la douleur s’opère de façon graduelle. Il peut passer par des traitements locaux (crèmes, gels et patches, orthèses de soulagement, infiltrations, stimulations électriques…) ou généraux, par injection ou par voie orale. Le recours à la chirurgie par un chirurgien orthopédiste, notamment la pose d’une prothèse (genou et hanche, le plus souvent) intervient dans les cas très invalidants. Le maintien d’une activité adaptée est recommandé pour préserver la masse musculaire et le fonctionnement articulaire.

Traitement
  • Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ou AINS) sont souvent utilisés en premier lieu pour le diagnostic et pour contrer l’inflammation
  • Les traitements de fond type salazopyrine en encore méthotrexate sont utilisés quand les AINS ne sont plus suffisants ou lorsqu’ils ont produit des effets secondaires.
  • Les Biothérapies ou biosimilaires (Anti-TNF alpha par exemple) dans les cas de maladies sévères, très douloureuses et/ou handicapantes
  • Les antalgiques sont souvent très utiles
  • Les opiacés sont parfois utilisés avec d’autres antalgiques mais il est rare que les médecins en prescrivent à cause de leurs effets d’accoutumance.
En quoi consistent les séances de rééducation ?

La kinésithérapie est très souvent indiquée dans la prise en charge de l’arthrose, l’arthrite et les autres maladies traitées en rhumatologie. Les séances ne permettent pas de traiter la pathologie à proprement parler, mais elles contribuent à une diminution des symptômes, et à l’amélioration de la qualité de vie des patients.

Le programme de soins exact dépend de chaque patient et de sa problématique ; il est établi par le kinésithérapeute à l’issue du bilan initial, lors de la première consultation.

Les bénéfices de la kinésithérapie pour les patients en rhumatologie sont nombreux :

  • Soulagement des douleurs et des autres symptômes
  • Amélioration des amplitudes articulaires
  • Apprentissage ds gestes permettant de limiter la douleur et de mieux vivre au quotidien
  • Prévention des déformations

Plusieurs méthodes peuvent être employées :

  • Physiothérapie et massages pour diminuer les douleurs
  • Mobilisations articulaires, étirements et exercices variés pour améliorer la souplesse, la force musculaire et la mobilité

Les exercices sont toujours pratiqués en dehors des crises douloureuses, en fonction des capacités de chaque patient.

L’éducation thérapeutique est un aspect important de la prise en charge en kinésithérapie : le thérapeute vous donne les moyens nécessaires, sous forme de conseils et d’exercices, pour mieux gérer votre pathologie au quotidien.

Comment sont traitées les maladies en rhumatologie ?

Le traitement médical d’une maladie rhumatologique peut se faire selon deux axes :

  • Un traitement symptomatique, visant surtout la réduction des douleurs. Pour ce faire, les médecins prescrivent des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, voire des myorelaxants.
  • Un traitement de fond, visant à ralentir l’évolution de la maladie. Plusieurs options sont possibles, parmi lesquelles la biothérapie, ou les traitements par voie orale (léflunomide, méthotrexate)

La prise en charge d’une maladie rhumatologique est souvent pluridisciplinaire ; l’équipe médicale explore toutes les options possibles avant d’envisager la chirurgie. Celle-ci est réservée à des cas bien particuliers, lorsque la pathologie est très invalidante et résiste aux traitements habituels. Plusieurs interventions peuvent être pratiquées :

  • Suppression des tissus lésés
  • Réparation des tendons
  • Arthrodèse
  • Pose d’une prothèse pour remplacer l’articulation atteinte
Diagnostic et examens complémentaires

L’examen clinique, réalisé par votre médecin, est la première étape du diagnostic de vos douleurs articulaires. Il permet d’évaluer l’état des articulations et l’amplitude du mouvement. Un interrogatoire permet au professionnel de santé de connaître l’historique de vos douleurs, leur intensité, les gestes qui la déclenchent, et tout autre élément jugé utile.

En complément, des radiographies sont souvent effectuées, voire d’autres examens d’imagerie (scanner ou IRM). Ces examens permettent de préciser et confirmer le diagnostic. Parfois, une ponction articulaire peut être demandée ; l’analyse des liquides contenus dans l’articulation permet notamment de détecter la présence de cristaux ou de bactéries.

POURQUOI AI-JE DES RHUMATISMES ?

Le rhumatisme est un mot très générique, qu’on emploie souvent dans le langage courant pour désigner une douleur aux articulations. Derrière ce terme se cachent en réalité plusieurs affections possibles : arthrose, spondylarthrite ankylosante, syndrome douloureux régional complexe…

Comme ces pathologies sont nombreuses, leurs origines le sont aussi. On distingue toutefois deux grandes types de causes :

  • Des causes mécaniques, comme des frottements ou des mouvements répétés qui usent progressivement l’articulation : ce genre de facteur se retrouve généralement dans l’arthrose ; ce qui explique qu’elle se développe surtout dans certains corps de métier
  • Des causes inflammatoires, qui entraînent des maladies regroupées sous le terme d’arthrite

Les causes de la polyarthrite rhumatoïde et des autres maladies inflammatoires sont mal connues : des facteurs génétiques pourraient l’expliquer ; elle serait aussi favorisée et déclenchée par des éléments de toxicité comme le tabac ; enfin, plusieurs études ont mis en évidence un lien entre des anomalies du microbiote (flore intestinale) et le développement des rhumatismes inflammatoires.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES MALADIES EN RHUMATOLOGIE ?

Les symptômes des différentes maladies traitées en rhumatologie varient d’une pathologie à une autre. Cependant, le point commun entre la plupart de ces affections est la douleur : on la retrouve aussi bien dans les rachialgies (douleurs du dos/de la colonne vertébrale), l’arthrose, l’algodystrophie, les rhumatismes inflammatoires ou encore les maladies métaboliques comme la goutte.

Ces douleurs sont généralement localisées au niveau des articulations, et peuvent s’accompagner d’autres symptômes : raideur articulaire, chaleur, gonflement, ainsi qu’une gêne plus ou moins importante.

La plupart des rhumatismes peuvent se manifester sous forme de crises récurrentes ou poussées, avec des douleurs intenses.

Enfin, certaines pathologies sont marquées par des déformations : c’est le cas par exemple de la maladie de Dupuytren, qui se caractérise par une flexion et une rétraction des doigts ; l’arthrose des doigts est aussi connue pour entraîner des déformations gênantes et inesthétiques pour les personnes.


Prise en charge :

DIAGNOSTIC DES MALADIES EN RHUMATOLOGIE

Si vos douleurs articulaires vous amènent chez le médecin, celui-ci va vous examiner pour identifier la cause de ces désagréments. Il vous interrogera notamment sur l’historique de votre douleur, son intensité, ses circonstances d’apparition, et les articulations concernées. Ces questions s’accompagnent bien sûr d’un examen clinique des articulations, et de l’amplitude de vos mouvements.

Pour compléter ces éléments et confirmer le diagnostic, il n’est pas rare d’avoir recours à des examens radiologiques, ou d’autres techniques d’imagerie (scanner, IRM). Dans certains cas, votre médecin pourra demander d’effectuer une ponction articulaire : cet examen permet d’analyser les liquides contenus dans l’articulation, pour détecter des cristaux ou des bactéries.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS MÉDICAUX ET CHIRURGICAUX EN RHUMATOLOGIE ?

Les traitements médicaux en rhumatologie sont de deux types :

  • Symptomatiques, qui visent notamment à limiter vos douleurs. Pour ce faire, votre médecin pourra vous prescrire des antalgiques, des anti-inflammatoires ou encore des myorelaxants
  • Traitements de fond, qui permettent de ralentir l’évolution des rhumatismes inflammatoires : traitements classiques par voie orale (comme le léflunomide ou la méthotrexate) ou biothérapie.

En général, les professionnels de santé privilégient les solutions non chirurgicales ; la chirurgie est surtout envisagée pour les formes très actives et invalidantes des maladies, lorsque les traitements médicaux ne donnent pas de résultat. Les opérations les plus couramment pratiquées sont :

  • La réparation des tendons
  • La suppression des tissus enflammés
  • L’arthrodèse, qui consiste à fixer les os ensemble pour stabiliser l’articulation
  • Le remplacement de votre articulation par une prothèse
MASSAGE KINÉSITHÉRAPEUTIQUE

Les kinésithérapeutes hospitaliers jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des patients hospitalisés et ce, souvent dès leur admission. Quelles sont les spécificités de l’exercice à l’hôpital ? Quels sont les rôles du kiné hospitalier ? Gros plan sur une profession essentielle dans le parcours patient.

Le kinésithérapeute collabore avec les médecins, les ergothérapeutes, les infirmiers et les aides-soignants, les orthophonistes, les psychologues, les assistantes sociales… A l’hôpital, le travail en équipe pluridisciplinaire permet à chaque professionnel d’avoir une vision globale du patient, y compris de ses problèmes sociaux. Il intervient aussi bien en réanimation, en pédiatrie, en gériatrie, en médecine, en chirurgie…

Soigner par le mouvement et le massage

La kinésithérapie concerne tous les âges de la vie, du prématuré au sénior.
« Nous réalisons des actes de kinésithérapie respiratoire, comme du désencombrement suite à une infection pulmonaire par exemple, ou musculaire que ce soit un bébé ou un adulte », explique Stéphanie DRAGOSHI, exerçant sur l’établissement depuis 2005, en charge de la Réanimation, des Urgences, de la Pédiatrie, de la Maternité et de la Médecine.

« Par exemple, pour un patient victime d’un AVC, le kinésithérapeute réalise un bilan, définit des objectifs et les moyens pour les atteindre. Le patient peut alors être amené à réaliser de la mobilisation, des étirements, des exercices de coordination des mouvements. S’il ne peut pas réaliser un mouvement de lui-même, nous commençons par une mobilisation passive avec des stimulations pour essayer de réveiller les muscles », détaille Razvan CORACI, kinésithérapeute sur l’établissement depuis 2010, en charge de la Chirurgie, Cardiologie et des Ehpad.

« Selon ses progrès, nous amenons le patient vers une mobilisation plus active. On va laisser la personne réaliser le mouvement en l’aidant plus ou moins et en apportant plus ou moins de résistance. On peut ensuite ajouter du matériel comme des haltères », souligne Stéphanie.

Le kinésithérapeute s’adapte ainsi au patient. L’objectif étant de retrouver au maximum les capacités antérieures ou d’entretenir ces capacités. « En Ehpad, nous faisons beaucoup d’entretien », ajoute Razvan. « Par exemple, nous utilisons la salle de rééducation avec les barres parallèles pour que le patient retrouve son équilibre en toute sécurité. Il évolue à l’abri des regards, dans l’intimité ».

Intervenir le plus tôt possible

Le kinésithérapeute joue un rôle à part entière dans l’éducation thérapeutique du patient en vue de son rétablissement et de sa sortie. Son quotidien est marqué par une prise en charge précoce des patients qui peut avoir lieu dès les urgences. En effet, le patient est vu très en amont : par exemple, après un AVC, le kiné voit une première fois le patient dans les 48 heures qui suivent l’accident.

Au Urgences, le kinésithérapeute peut être amené à intervenir auprès des patients ayant par exemple un encombrement majeur et/ou qui est en détresse respiratoire. « Chez les adultes, nous traitons essentiellement des pneumopathies, des infections pulmonaires ou encore l’encombrement ayant pour origine les fausses route… », explique Stéphanie.

Dans le cadre de toutes les prises en charge, le kinésithérapeute a aussi pour objectif de lutter contre la iatrogénie liée à l’hospitalisation telle que le syndrome d’immobilisation et le risque de développer des incapacités fonctionnelles notamment en gériatrie. « Avant un retour à domicile le médecin nous demande de réaliser un bilan d’autonomie pour mesurer notamment l’équilibre du patient et le risque de chute. En fonction de celui-ci, il peut être prescrit des séances de rééducation après son hospitalisation », explique Nicoleta VARTOLOMEI, exerçant sur l’établissement depuis 2010, en charge du CSG et SSR.

« En maternité, il s’agit essentiellement de traiter les mauvaises positions de pieds chez les nouveau-nés comme le pied talus ou le pied varus. Le pied talus est une malposition caractérisée par un pied en dorsi-flexion totale. D’aspect visuel impressionnant, il se soigne pourtant très bien grâce à des séances de kinésithérapie. Le pied métatarsus adductus (appelé couramment pied varus) est une malposition congénitale dans laquelle l’avant-pied se désaxe vers l’intérieur. Ce sont des malpositions physiques déjà présentes avant la naissance. Une prise en charge précoce maximise les chances de réussite, les pieds des nourrissons étant particulièrement malléables dans les premiers mois de la vie », complète Stéphanie.

Pendant l’épidémie de Covid-19, les kinésithérapeutes ont joué un rôle essentiel dans la rééducation respiratoire des patients. En réanimation, après l’extubation du patient atteint du Covid-19, le professionnel rééduque la fonction respiratoire afin de le sevrer de l’oxygène et de diminuer l’essoufflement à l’effort. Il pratique aussi une rééducation musculaire, la mobilité après le réveil d’un coma artificiel pouvant être difficile. « En médecine comme en réanimation, il s’agissait souvent de patients avec un état général déjà altéré. Les séances étaient parfois difficiles », raconte l’équipe.
Les kinésithérapeutes interviennent sur prescription médicale.

COMMENT SE DÉROULENT LES SÉANCES DE KINÉSITHÉRAPIE ?

Si vous souffrez d’arthrose, d’arthrite, ou d’autres maladies chroniques affectant les articulations, votre médecin vous prescrira certainement des séances de kinésithérapie. Celles-ci sont centrales dans le traitement de votre pathologie, et vont vous permettre d’améliorer grandement votre qualité de vie.

Le contenu exact des séances de rééducation va dépendre de la maladie en cause, et d’autres facteurs comme votre âge et vos antécédents ; d’où l’importance du diagnostic médical. Quoi qu’il en soit, pour toutes les maladies traitées en rhumatologie, la kinésithérapie va vous permettre :

  • De soulager vos douleurs, ainsi que les autres symptômes
  • De préserver votre mobilité, et d’améliorer l’amplitude articulaire
  • D’apprendre les bons gestes à effectuer, pour limiter l’impact de votre maladie au quotidien
  • De prévenir d’éventuelles déformations

En général, le traitement kinésithérapique se fait selon deux axes de travail :

  • Un premier axe consacré à la réduction de vos douleurs, qui sont le principal motif de consultation. Pour vous soulager, le kinésithérapeute emploie notamment des techniques de physiothérapie (application de chaud ou de froid, ultrasons) et des massages
  • Un deuxième axe consacré à la rééducation, pour que vous puissiez améliorer votre souplesse et votre mobilité. Concrètement, il s’agit de mobilisations articulaires, d’étirements et d’exercices de renforcement musculaire. Ceux-ci sont bien sûr réalisés en dehors de vos pics de douleur.

L’éducation thérapeutique est une autre part importante du travail de votre kiné ; celui-ci va vous prodiguer de précieux conseils pour gérer votre pathologie au quotidien, qu’il s’agisse d’hygiène de vie, de postures, d’activités à favoriser ou à éviter…


Contactez-nous à nos adresses ci-après :

CHA/Gombe

1286, Avenue Tabu Ley, (Ex. Tombalbaye), Commune de la Gombe, Ville de Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

CHA/Ndolo

4303, Avenue Aérodrome, Bon-marché, Commune de Barumbu, Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

Publications similaires