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NEURO PSYCHIATRIE

En mars 2020, l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », et le virus touche désormais de nombreux pays et territoires. Tandis que la COVID-19 continue de se propager, il est essentiel que les communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de l’épidémie, et qu’elles soutiennent les mesures de lutte contre celle-ci. https://www.unicef.org

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En cas de pathologies neurologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une orthopédiste ou podologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. CHA met à votre disposition des moyens de diagnostic pour le traitement des maladies neurologiques.
In caso di patologie neurologiche, è essenziale una diagnosi precisa effettuata da un ortopedico o un podologo per valutare la causa e il trattamento adatto alla propria situazione personale. CHA fornisce mezzi diagnostici per il trattamento delle malattie neurologiche.
In the case of neurological pathologies, a precise diagnosis carried out by an orthopedist or podiatrist is essential in order to assess the cause and the treatment adapted to your personal situation. CHA provides you with diagnostic means for the treatment of neurological diseases.

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PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) propose aux patients un diagnostic précis et un suivi régulier de leur maladie.

En cas de pathologies neurologiques, un diagnostic précis réalisé par un ou une orthopédiste ou podologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. CHA met à votre disposition des moyens de diagnostic pour le traitement des maladies neurologiques.

Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.

Contact

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen. Le Centre hospitalier Alliance dispose d’une radiologie équipée de :

Qu’est-ce que la neurologie ?

La neurologie est une spécialité médicale s’intéressant au fonctionnement et aux maladies des systèmes nerveux central (cerveau et moelle épinière), périphérique (nerfs crâniens et nerfs des membres) et végétatif. Cette spécialité recouvre un champ très large et traite des maladies complexes:

  • Conscience,
  • Sommeil,
  • Fonctions intellectuelles,
  • Langage,
  • Comportement,
  • Contrôle des mouvements,
  • Perceptions sensorielles,
  • Douleur.

Les neurologues sont donc généralement sur-spécialisés dans un domaine précis : troubles cognitifs, troubles du sommeil, troubles du langage, migraine, épilepsie, neuro-vasculaire, neuro-ophtalmologie, neuro-psychiatrie…

Quand consulter un neurologue et quels sont les troubles traités ?

Si c’est le médecin traitant qui oriente le plus souvent vers ce spécialiste, il est désormais possible de consulter un neurologue directement. C’est lui aussi qui prend en charge l’épilepsie, des maladies évolutives comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson ou la sclérose en plaques. En cas de pathologie aigue – crises convulsives, paralysie faciale, pertes de connaissance, accidents vasculaires cérébraux… – les patients peuvent être admis en urgence neurologique en centres hospitaliers.

Quels examens fait un neurologue ?

Le diagnostic neurologique passe d’abord par une écoute attentive du patient et de son entourage sur les symptômes repérés et les antécédents. Ce premier entretien permet d’orienter l’examen clinique, étape importante du diagnostic neurologique, qui peut déterminer des examens complémentaires et définir leur urgence:

  • IRM,
  • Scanner,
  • Electroencéphalogramme,
  • Electroneuromyogramme,
  • Evaluations neuropsychologiques,
  • Ponction lombaire,
  • etc.
Quel suivi effectue le neurologue ?

Le diagnostic et la prise en charge neurologiques évoluent constamment avec les progrès des neurosciences et la précision des examens, notamment grâce à l’imagerie. S’il n’existe pas à ce jour de solutions curatives contre la maladie d’Alzheimer, des traitements ont prouvé leur efficacité pour d’autres pathologies : thrombolyse lors d’accidents vasculaires cérébraux, neurostimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson, traitements de la sclérose en plaques et des céphalées, etc.


Prise en charge :

Pathologies associées à la neurologie
Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’AVC, ou accident vasculaire cérébral, est la conséquence d’une interruption de l’irrigation sanguine du cerveau. C’est une urgence médicale : plus vite il sera pris en charge, plus les chances de récupération seront importantes.

L’accident vasculaire cérébral ou AVC, ou encore infarctus cérébral, désigne un arrêt brutal de l’irrigation sanguine d’une partie du cerveau. En cause, une artère bouchée par un caillot ou un vaisseau sanguin qui se rompt au niveau du cerveau. Les AVC sont une cause importante de mortalité. 

Définition : qu’est-ce qu’un AVC ou accident vasculaire cérébral ?

Un AVC ou accident vasculaire cérébral correspond à des lésions du cerveau dues à un manque d’irrigation sanguine de ce dernier. Les neurones cérébraux sont alors privés d’oxygène, ce qui représente une urgence médicale absolue. Il peut survenir à tout âge (âge moyen de survenue : 74 ans) et représente la première cause de mortalité chez les femmes.

Quels sont les différents types d’AVC ?
L’AVC ischémique

L’AVC ischémique ou accident ischémique transitoire désigne un accident vasculaire cérébral provoqué par l’occlusion d’une artère au niveau du cerveau. Il représente entre 80 % et 85 % des cas d’AVC selon l’INSERM. L’occlusion est provoquée soit par une plaque d’athérome (lipides) et on parle alors de thrombose cérébrale. Soit par un caillot sanguin : on évoque dans ce cas une embolie cérébrale.

L’AVC hémorragique

L’AVC hémorragique est le type d’AVC le moins fréquent : 15 à 20 % des cas d’AVC. Il concerne les accidents vasculaires cérébraux dus à une rupture d’un vaisseau sanguin au niveau cérébral. Par vaisseau sanguin, on entend ici une veine et non une artère. Il s’agit dans la majorité des cas d’une rupture d’anévrisme, mais une tumeur, l’hypertension, des problèmes de coagulation peuvent aussi en être à l’origine.

L’AVC ischémique transitoire

Dans l’AVC ischémique transitoire, la cause de l’AVC est toujours l’occlusion d’une artère cérébrale, mais cette fois, cette obstruction se dissout d’elle-même en l’espace de quelques secondes, voire de quelques minutes. Cette attaque cérébrale est un signe d’alerte à prendre très au sérieux, elle présage d’un AVC plus grave ultérieurement bien souvent.

Quelles sont les causes d’un accident vasculaire cérébral AVC ?

Les causes d’un AVC dépendent du type d’AVC auquel on est confronté :

  • les causes d’un AVC ischémique : c’est l’obstruction d’une artère cérébrale qui est en cause. On parle alors d’infarctus cérébral. L’origine de l’obstruction est la formation d’un caillot sanguin dans une artère cérébrale (thrombus). Cela se produit en cas d’artériosclérose : les lipides en excès déposés sur la paroi des artères forment des plaques d’athérome, plaques qui peuvent se rompre et venir obstruer un vaisseau sanguin au niveau du cerveau. Mais cela se produit aussi en cas d’arythmie cardiaque ou de pathologie des petites artères cérébrales ;
  • les causes d’un AVC hémorragique : une hémorragie se déclenche au niveau du cerveau à la suite d’une rupture d’un vaisseau sanguin (rupture d’anévrisme). Ces hémorragies peuvent être consécutives à un traumatisme, à une tumeur cérébrale, à de l’hypertension artérielle ou encore à une malformation des vaisseaux. 
Quels sont les facteurs de risque d’un AVC ?

On a identifié divers facteurs de risque de survenue d’un AVC. Parmi ces facteurs de risque : l’âge (le risque d’AVC croît avec l’âge), des comorbidités comme un diabète ou une hypertension artérielle non équilibrés, ou encore un taux de cholestérol élevé. Mais on observe aussi un facteur héréditaire, des antécédents d’AVC (une personne qui a déjà fait un AVC a 30 % de risques de récidive dans les 5 ans), une mauvaise hygiène de vie (tabac, alcool, sédentarité). Enfin, certains médicaments augmentent le risque d’AVC (c’est le cas des traitements hormonaux de la ménopause), de même que certaines pathologies cardiaques (arythmie).

Comment reconnaître les premiers signes d’un AVC ? Symptôme

Il est essentiel de savoir reconnaître les symptômes d’un AVC pour prévenir immédiatement les secours (appelez le SAMU en composant le 15). Un des signes de l’AVC est une déformation de la bouche : le visage n’a plus une expression symétrique, car une partie de la face est engourdie ou paralysée. Mais aussi une faiblesse asymétrique des membres : l’un des bras ou l’une des jambes ou encore une partie du corps n’a plus de tonicité. On observe aussi des troubles de la parole : une difficulté soudaine à s’exprimer et à comprendre les autres. On note aussi selon les cas des maux de tête intenses, accompagnés de vomissements, de vertiges et de troubles de la vision.

Comment diagnostiquer un AVC ?

Pour diagnostiquer un AVC, le médecin se base sur les symptômes observés et la brutalité de leur apparition, de même que sur des examens. Ces examens sont une IRM cérébrale, afin de confirmer le diagnostic d’AVC et de déterminer de quel type d’AVC (AVC ischémique ou AVC hémorragique) il s’agit. Si le diagnostic est celui d’un AVC ischémique, alors des examens complémentaires sont nécessaires pour identifier l’origine de l’obstruction (plaque d’athérome ou caillot) : ces examens sont une angiographie (radiographie des artères après injection d’un produit de contraste) et une échographie cérébrale.

Comment soigner un AVC : quels traitements ?

Les traitements d’un AVC sont de trois ordres : médicamenteux, chirurgicaux ou de rééducation :

  • Les traitements médicamenteux de l’AVC : lors de la phase aigüe de l’AVC (dans les 4 h 30 qui suivent sa manifestation), on prescrit un médicament thrombolytique de l’AVC par voie intraveineuse, pour dissoudre le caillot. Pour éviter la formation de nouveaux caillots, des anticoagulants peuvent compléter le traitement. Enfin, des traitements spécifiques à la cause identifiée (cholestérol, hypertension, diabète…) sont administrés.
  • Les traitements chirurgicaux de l’AVC : en cas d’accident vasculaire cérébral d’origine hémorragique, une opération peut être indispensable. Elle vise à résorber la poche de sang afin d’éviter qu’elle ne comprime le cerveau.
  • La rééducation après un AVC : elle doit être commencée le plus précocement possible, à savoir dans les heures qui suivent l’AVC, et continuer après la sortie du patient de l’hôpital. Elle peut être effectuée par un orthophoniste, un kinésithérapeute ou un ergothérapeute. Le but est de permettre au patient de retrouver la plus grande autonomie possible après un AVC. Elle peut être complétée par la pratique d’une activité physique adaptée pour aider la personne à maitriser son poids, son hypertension, ou à réacquérir certains mouvements par exemple. Selon l’INSERM, 60 % des victimes d’un accident vasculaire cérébral retrouvent leur indépendance, tandis que 40 % d’entre elles gardent des séquelles importantes. Enfin, 20 % des victimes d’un accident vasculaire cérébral décèdent dans l’année qui suit. 
Comment prévenir un AVC ?

Pour prévenir un AVC, il faut agir en amont sur les facteurs de risque identifiés par les chercheurs. Autrement dit, il faut intervenir essentiellement sur l’hygiène de vie. Il est nécessaire d’adopter une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique régulière (30 min par jour) pour éviter le surpoids, un taux de cholestérol trop élevé ou une hypertension artérielle. L’alcool de même que le tabac sont à éviter. En cas de diabète, de cholestérol ou d’hypertension, il est nécessaire d’avoir un suivi médical régulier et de bien prendre son traitement pour le réguler. Même nécessité en cas de fibrillation auriculaire.



Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les neurologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Algie vasculaire de la face (AVF)

L’algie vasculaire de la face (AVF) est un trouble neurologique caractérisé par des crises douloureuses intenses et soudaines touchant un côté du visage. Retrouvez les explications sur les causes, symptômes et traitements de cette maladie.

L’algie vasculaire de la face (AVF) provoque une douleur intense et unilatérale, pouvant se produire jusqu’à 8 fois par jour, et qui survient en cycles durant plusieurs semaines à plusieurs mois. L’AVF est une maladie qui touche principalement les hommes âgés de 20 et 40 ans. Le traitement d’algie vasculaire de la face consiste entre autres à éviter les éléments déclencheurs, mais aussi à prendre des médicaments curatifs et préventifs. De nouveaux traitements pour l’algie vasculaire de la face s’appuient sur la stimulation électrique.

Définition : c’est quoi l’algie vasculaire de la face ou AVF épisodique et chronique ?

L’algie vasculaire de la face, aussi appelée « céphalée en grappe », se manifeste sous la forme de maux de tête très sévères, plus douloureux encore que les migraines. Les témoignages de patients atteints d’algie vasculaire de la face montrent que cette maladie peut handicaper la vie des personnes qui en souffrent.

L’algie vasculaire de la face reste rare par rapport aux autres types de maux de tête. La douleur qu’elle entraîne est intense. Elle a tendance à être exactement la même à chaque fois et à se déclencher toujours au même moment de la journée ou de la nuit. Concernant la fréquence des crises migraineuses de l’algie vasculaire de la face, elles peuvent avoir lieu aussi bien plusieurs fois par jour qu’un jour sur deux. Les crises peuvent également réveiller l’individu une heure ou deux après l’endormissement. Ces maux de tête nocturnes semblent souvent plus intenses que ceux qui surviennent en journée. Il existe deux types d’algies vasculaires faciales :

  • Algie vasculaire de la face épisodique : dans la forme épisodique, les périodes de crise s’accompagnent de périodes de rémission qui peuvent durer plusieurs mois voire des années.
  • Algie vasculaire de la face chronique : dans la forme chronique, la personne ne connaît pas de périodes de rémission entre les périodes de crise.
Quelles sont les causes et facteurs déclenchant de l’algie vasculaire de la face ?

Les causes de l’algie vasculaire de la face seraient à rechercher du côté de la dilatation ou de l’élargissement des vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau et le visage. Cette dilatation exerce une pression sur le nerf trijumeau, qui transmet les sensations de la face au cerveau. Toutefois, à l’heure actuelle, les scientifiques ignorent encore la raison de cette dilatation. Les chercheurs estiment qu’elle pourrait s’expliquer par des anomalies de l’hypothalamus, la zone du cerveau qui régule la température corporelle, la pression artérielle, le sommeil et la libération d’hormones. L’algie vasculaire de la face peut également être causée par une libération soudaine d’histamine, une molécule de signalisation du système immunitaire qui combat les allergènes, ou de la sérotonine, l’hormone qui régule l’humeur.

Les facteurs de risques de l’AVF sont le tabagisme, la consommation d’alcool et des antécédents familiaux de cette maladie.

Quels sont les signes et symptômes de l’algie vasculaire de la face ?

L’algie vasculaire de la face (AVF) se manifeste par des symptômes et effets secondaires très spécifiques. Ils s’installent en général soudainement, en quelques minutes, et sont immédiatement intenses. Les symptômes de l’algie vasculaire de la face les plus fréquents sont :

  • Une douleur faciale unilatérale et paroxystique, provoquant la sensation d’une brûlure, ou qu’on essaie de percer le crâne.
  • Une douleur orbitaire centrée derrière un œil, mais qui peut se diffuser jusqu’au front, aux tempes, au nez et aux gencives du côté affecté. Un larmoiement peut également se produire.
  • Une congestion nasale ou un écoulement d’une seule narine.
  • De la sueur et une rougeur de la face du côté des maux de tête.
  • La douleur durant de 15 minutes à 3 heures à chaque crise d’AVF. Elle est pratiquement toujours ressentie du même côté de la tête au cours d’un même cycle.
  • Une douleur qui n’est pas soulagée par le fait de s’allonger, contrairement aux migraines ophtalmiques. Au contraire, la personne qui souffre d’une algie vasculaire de la face a du mal à rester allongée ou même assise, elle a besoin de marcher.
  • Après la crise, on peut remarquer une chute de la paupière et la pupille semble plus petite du côté de l’œil affecté. Les médecins nomment cela le syndrome de Claude Bernard-Horner.
Quelle est la différence entre l’algie vasculaire de la face et la migraine ?

La principale différence entre les algies vasculaires de la face (AVF) et les migraines est leur durée. Une algie vasculaire de la face dure en moyenne 30 à 90 minutes. Une migraine dure plus longtemps, souvent toute la journée, potentiellement plusieurs jours si elle n’est pas traitée. La fréquence des crises est une autre différence notable. Alors qu’il est rare d’avoir plus d’une migraine par jour, il est possible d’avoir jusqu’à 8 algies vasculaires de la face en une seule journée. Avec les algies vasculaires de la face, il y a des périodes sans douleur entre les maux de tête. De plus, l’emplacement d’une migraine varie (sur un côté de la tête, derrière l’œil, à l’arrière ou à l’avant de la tête, ou dans tout le crâne). Les algies vasculaires de la face n’impliquent qu’un seul côté de la tête et toujours le même. Contrairement aux migraines, l’algie vasculaire de la face n’est pas liée à l’alimentation.

Quel diagnostic pour l’algie vasculaire de la face ?

Pour poser le diagnostic d’une AVF, votre médecin traitant vous orientera peut-être vers un neurologue. Celui-ci vous examinera lors d’un examen clinique et vous interrogera sur vos symptômes. Afin d’écarter d’autres problèmes de santé pouvant causer ces douleurs, il pourra prescrire des examens, notamment une imagerie par résonance magnétique (IRM). Une IRM  cérébrale peut également être mise en œuvre si les symptômes se modifient.

Quels sont les traitements en cas de crise d’algie vasculaire de la face (AVF) ?

Malheureusement, la prise en charge de l’algie vasculaire de la face ne permet pas de guérir la maladie. Toutefois, un traitement de fond du patient peut atténuer les douleurs provoquées par cette maladie. Les options de traitement sont de trois types :

  • Le traitement des crises d’AVF, pour arrêter la douleur : en cas de crises répétées, un médecin peut administrer des médicaments pour l’algie vasculaire de la face par injection ou par vaporisation nasale (triptan, dihydroergotamine, zolmitriptan, lidocaïne) et donner de l’oxygène à travers un masque facial. Cela permet de stopper rapidement la crise.
  • Certains médicaments permettent une prévention de l’AVF : ils réduisent le cycle et la gravité des maux de tête (prednisone, divalproex, topiramate, valproate, vérapamil ou lithium).
  • La stimulation électrique du nerf vague : ce nouveau traitement permet au patient de contrôler la douleur lui-même, en envoyant des impulsions électriques au nerf vague. Cette option de traitement est particulièrement destinée aux personnes souffrant d’AVF chronique.
Comment prévenir l’algie faciale aussi appelée maladie du suicidaire ?

Pour vivre avec une algie vasculaire de la face (AVF) sans qu’elle handicape la vie quotidienne, il est important d’identifier les facteurs déclenchant les périodes de crise d’algie vasculaire de la face. Essayez d’éviter de fumer et de consommer de l’alcool. Par ailleurs, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) peut accorder un taux d’invalidité en cas d’algie vasculaire de la face chronique.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Alzheimer

La maladie d’Alzheimer, une maladie neurodégénérative courante chez les seniors, entraîne une détérioration progressive du fonctionnement cérébral. Cet article explore les symptômes, les stades, les causes, les diagnostics, les traitements et les mesures préventives liés à cette maladie.

La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus fréquente chez les seniors. Elle entraîne une détérioration progressive du fonctionnement du cerveau. Elle se traduit par des pertes de mémoire et une diminution progressive d’autonomie de la personne. Découvrez quels sont les symptômes et les traitements de la maladie d’Alzheimer.

Quels sont les 3 stades de la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer évolue à une vitesse différente selon les patients. On distingue plusieurs stades dans la progression de la maladie d’Alzheimer. Pour déterminer son stade, on lui fait passer un test de référence au patient. Ce test est le Mini-Mental State Examination de Folstein (MMSE). Il permet d’évaluer la mémoire, la représentation dans l’espace et dans le temps, de même que la capacité de compréhension et de calcul de la personne. On distingue :

Le stade asymptomatique

Il n’y a aucun symptôme clinique, mais les marqueurs biologiques sont positifs et permettent une détection précoce de la maladie d’Alzheimer.

Le stade prodromal

Les symptômes sont légers, mais annonciateurs de l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une altération légère de la mémoire à court terme, de l’oubli de mots, d’une désorientation dans l’espace. La personne est consciente de ces déficiences.

Le stade de démence

Il désigne une aggravation des symptômes au point que cela impacte l’autonomie de la personne. C’est la phase agressive de la maladie d’Alzheimer. On estime qu’il y a 3 stades de démence, correspondant à des troubles cognitifs majeurs.

  • Lors du stade de démence vasculaire léger, les pertes de mémoire sont fréquentes. La personne perd ses repères dans le temps et dans l’espace. Elle bute sur les mots, peine à se concentrer, à raisonner.
  • Puis vient le stade de démence modérée. Les symptômes sont plus marqués, des problèmes de compréhension apparaissent. La personne a besoin d’une aide pour ses activités quotidiennes.
  • Enfin, le stade de démence sévère : le patient a perdu toute autonomie, y compris pour faire sa toilette ou manger. Une assistance continue est nécessaire.
Quelles sont les causes de la maladie d’Alzheimer ?

Les recherches se poursuivent pour identifier les causes de la maladie d’Alzheimer. À ce jour, on a identifié deux responsables de cette pathologie, mais sans savoir pourquoi ils se dérèglent. Les responsables sont la protéine Tau et le peptide bêta amyloïde, naturellement présents dans le cerveau. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, tous deux se multiplient de façon anarchique. La prolifération de la protéine Tau entraîne une dégénérescence neurofibrillaire. Tandis que l’accumulation du second forme des plaques séniles, toxiques pour les neurones.

Parmi les facteurs de risque identifiés de la maladie d’Alzheimer, on note essentiellement l’âge. Ainsi, selon l’Institut du cerveau, on rencontre 0,5 % des cas de maladie d’Alzheimer avant 65 ans (les cas Alzheimer précoces sont essentiellement des formes Alzheimer héréditaires) contre plus de 15 % après 80 ans. Des formes héréditaires existent aussi, mais constituent moins de 1 % des cas de maladie d’Alzheimer. Enfin, des facteurs environnementaux constituent un risque de développer cette maladie comme la pollution atmosphérique, le tabagisme, l’alcoolisme, l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, la dépression, mais aussi un faible niveau d’instruction, l’isolement social, le manque de sommeil chronique, certains médicaments (benzodiazépines). 

Quels sont les signes et symptômes d’une personne atteinte d’Alzheimer ?

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer concernent les facultés cognitives. En premier lieu, on observe des pertes de mémoire, puis des troubles fonctionnels (impossibilité de lacer ses chaussures…) et des troubles du langage (aphasie). On retrouve également des difficultés d’orientation dans le temps et dans l’espace, des troubles de l’écriture, du mouvement, du raisonnement, de l’humeur (dépression, irritabilité). La personne peine de même à reconnaître des personnes ou objets familiers (agnosie). Elle perd ainsi de plus en plus son autonomie jusqu’à devenir totalement dépendante.

Quel diagnostic pour la maladie d’Alzheimer ?

Le diagnostic est tout d’abord clinique et se base sur des tests de référence comme le Mini-Mental State Examination de Folstein (MMSE). Ces tests permettent d’évaluer les fonctions cognitives et de déterminer le stade de développement de la maladie. Ils sont complétés par des examens. À savoir, une IRM du cerveau, pour localiser les zones du cerveau affectées, mais aussi une ponction lombaire, laquelle révèle un taux élevé de marqueurs de la maladie (protéine Tau et protéine bêta amyloïde). Un pet-scan avec injection de glucose peut aussi être réalisé, cet examen met en évidence l’activité cérébrale.

Quels sont les traitements de la maladie d’Alzheimer ?

Les traitements de la maladie d’Alzheimer ne permettent pas la guérison. Ils sont pluridisciplinaires et visent à préserver autant que possible l’autonomie de la personne. Cela passe principalement par des traitements non médicamenteux. Il s’agit de séances d’orthophonie pour les troubles du langage, de kinésithérapie et d’ergothérapie pour les troubles du mouvement ou encore des activités de stimulation intellectuelle et des activités physiques adaptées. Des médicaments peuvent être prescrits, mais après examen du bénéfice/risque. Ces médicaments sont la mémantine et des inhibiteurs de la cholinestérase. Les recherches sur la maladie d’Alzheimer s’orientent actuellement vers l’immunothérapie.

Comment prévenir la maladie d’Alzheimer ?

La prévention de la maladie d’Alzheimer passe par la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Pour cela, il est conseillé d’éviter l’alcool et le tabac, de pratiquer une activité physique régulière et d’adopter une alimentation équilibrée. Il faut de même stimuler l’activité intellectuelle (lecture, jeux, mémorisation).

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Aphasie

L’aphasie est un trouble neurologique affectant la communication verbale. Elle est provoquée par des lésions cérébrales, entravant la capacité de parler, comprendre, lire ou écrire. Découvrez les causes, symptômes et traitements de cette pathologie.

L’aphasie est un trouble fréquent et acquis de la communication. Plusieurs milliers de personnes sont touchées chaque année par l’aphasie. S’il n’existe pas de traitement curatif, il existe en revanche des traitements de rééducation qui permettent de retrouver ses capacités.

Définition : qu’est-ce que la maladie de l’aphasie ?

L’aphasie désigne un trouble de la production et de la compréhension du langage, qu’il soit parlé ou écrit. Ce trouble fait suite à une lésion au niveau du cerveau. Le terme vient du grec phasis qui signifie parole, auquel on a ajouté le préfixe privatif « a-« . L’aphasie est une affection fréquente, on estime à 15 000 le nombre de nouveaux cas par an en France.

L’aphasie altère la capacité à lire, comprendre, écrire ou parler. Les difficultés sont variables d’une personne à l’autre et sont fonction de l’étendue et du type de lésions notamment. L’aphasie a été décrite pour la première fois par un médecin français, Paul Broca (qui a donné son nom à un type d’aphasie) en 1862. 

Quels sont les types d’aphasie ?

On trouve différents types d’aphasie, qui sont classés en fonction de l’origine des lésions ou en fonction de la cause des troubles. On distingue ains :

  • l’aphasie non fluente de type Broca;
  • l’aphasie motrice transcorticale;
  • l’aphasie globale;
  • l’aphasie fluente de Wernicke;
  • l’aphasie sensorielle transcorticale;
  • l’aphasie de conduction;
  • l’aphasie anomique.

Dans l’aphasie fluente de type Broca, les lésions entraînent une difficulté à produire une parole construite ou des phrases, cependant la compréhension est souvent préservée.

L’aphasie motrice transcorticale possède les mêmes symptômes que l’aphasie de Broca sans les répétitions.

Dans l’aphasie fluente de Wernicke, la parole semble plus facile, mais la compréhension et le sens des mots sont touchés.

L’aphasie sensorielle transcorticale est semblable à l’aphasie de Wernicke sans les répétitions.

Dans l’aphasie globale, l’expression et la compréhension du langage sont quasi nulles.

L’aphasie de conduction est caractérisée par des répétitions.

Dans l’aphasie anomique, des défauts de dénomination sont présents uniquement.

Quels sont les causes et facteurs de risques de l’aphasie ?

L’aphasie est liée à une lésion au niveau du cerveau. Les lésions peuvent être la conséquence d’un AVC (accident vasculaire cérébral) ou d’un traumatisme crânien. On estime que 25 à 40 % des aphasies sont liées à un AVC. L’aphasie peut également se produire si une tumeur au niveau du cerveau se développe ou suite à une infection. L’aphasie peut également être liée à une maladie neurodégénérative (comme la maladie d’Alzheimer).

Il n’existe pas de facteur de risque spécifique, mais des facteurs prédisposant à des pathologies pouvant être responsables d’une aphasie. Ainsi, pour éviter au maximum le risque d’AVC, il convient de pratiquer régulièrement une activité physique, de faire contrôler sa tension et son cœur, d’éviter la surconsommation d’alcool et de tabac. En cas de signes d’AVC, une prise en charge doit être effectuée dans les 4 heures afin de minimiser les éventuelles séquelles.

Quels sont les symptômes d’une personne aphasique ?

Les symptômes de l’aphasie sont variables d’une personne à l’autre et dépendent de la zone touchée. L’aphasie peut se manifester de différentes façons. Chez certaines personnes, l’aphasie peut engendrer des difficultés à élaborer des phrases. Chez d’autres personnes, l’aphasie peut induire une incapacité à trouver un mot ou des erreurs dans le sens des mots. L’aphasie peut se manifester également par des répétitions de mots, l’utilisation d’un jargon personnel. Mais encore une mauvaise prononciation des mots, une difficulté à produire des sons ou, enfin, l’utilisation de phrases qui n’ont pas de sens.

La vie sociale, professionnelle et personnelle peut être complètement chamboulée. Les troubles aphasiques peuvent être associés à d’autres troubles :

  • hémiplégie (paralysie de la moitié du corps);
  • troubles de la sensibilité (absence de réaction au chaud ou froid sur une partie du corps);
  • crises d’épilepsie;
  • troubles de la déglutition;
  • troubles neuropsychologiques
Comment diagnostiquer le trouble de l’aphasie ?

L’aphasie est diagnostiquée tout d’abord en prenant en compte les symptômes du patient. Le médecin tentera d’évaluer le langage et sa compréhension à l’aide d’éventuels questionnaires. Le diagnostic va ensuite être affiné grâce à l’imagerie médicale, via une tomodensitométrie ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) pour connaître la cause exacte de l’aphasie. Un encéphalogramme peut également être réalisé. Des tests complémentaires, comme des tests neuropsychologiques, peuvent être pratiqués ainsi qu’un bilan orthophonique.

Quels sont les traitements du syndrome de l’aphasie ?

L’aphasie est déclenchée par la perte de groupes de neurones. Ces neurones ne peuvent pas être remplacés, mais de nouvelles connexions neuronales peuvent être établies. Il n’existe pas de traitement médicamenteux curatif pour l’aphasie. Les traitements chirurgicaux ne peuvent pas non plus guérir l’aphasie, mais peuvent traiter la cause de celle-ci.

En revanche, des séances de rééducation orthophoniques peuvent permettre de restaurer les fonctions perdues des personnes aphasiques. Différentes thérapeutiques peuvent compléter la rééducation orthophonique et permettre d’accélérer ou de renforcer la rééducation. Par exemple, certains médicaments sont à l’étude pour permettre une meilleure récupération. L’utilisation de stimulation magnétique cérébrale est également une technique de plus en plus utilisée. Afin de permettre aux personnes aphasiques de mieux comprendre et de mieux s’exprimer, il faut également s’efforcer de leur parler normalement, sans hausser le ton, dans un endroit calme, en faisant preuve de patience et en s’aidant éventuellement du langage corporel. L’efficacité du traitement est fonction de la motivation du patient, de l’étendue et du type de lésion, de la présence éventuelle de symptômes associés et du type de traitement.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens neurologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Ataxie

L’ataxie est un trouble neurologique caractérisé par une altération de la coordination des mouvements. Les causes peuvent être multiples : un traumatisme crânien, une lésion cérébrale, une maladie dégénérative, un trouble génétique, etc. Les personnes atteintes d’ataxie peuvent avoir des difficultés à marcher, à saisir des objets ou à parler.

Du grec « ataxia » signifiant « désordre », l’ataxie est une pathologie qui fait référence à des troubles de la coordination des mouvements ainsi qu’à des troubles de l’équilibre. Il ne s’agit pas d’une maladie en tant que telle (sauf pour l’ataxie de Friedreich), mais de symptômes résultant d’un dysfonctionnement du système nerveux central causé par d’autres pathologies. Voici en quoi consiste l’ataxie, les symptômes associés, ce qui peut la causer et comment la traiter.

Quels sont les types d’ataxie : ataxie de Friedriech, télangiectasie, cérébelleuse, vestibulaire ?

On distingue deux grands types d’ataxie : l’ataxie acquise qui résulte d’un traumatisme, d’une infection ou d’une pathologie affectant le système nerveux central, ainsi que l’ataxie génétique. Parmi les ataxies génétiques, on distingue notamment :

  • l’ataxie de Friedreich : il s’agit d’une ataxie cérébelleuse qui débute généralement entre l’âge de 7 et 14 ans. Les personnes souffrant de ce type d’ataxie présentent des troubles de la marche, de l’équilibre et de la coordination. Avec le temps, des troubles de la parole, de la vision, de l’audition et de la déglutition peuvent apparaître ;
  • l’ataxie télangiectasie : plus rare, elle apparaît généralement vers l’âge de 2 ans et entraîne des troubles du système nerveux, du système immunitaire et de la peau. Les ataxies acquises, quant à elles, peuvent être de 3 types : l’ataxie proprioceptive : elle est causée par une atteinte des voies proprioceptives au niveau de la moelle épinière, elle touche donc la sensibilité profonde. Elle peut être due à une maladie, une infection ou un traumatisme et se caractérise par un trouble de l’équilibre ;
  • L’ataxie cérébelleuse : elle est due à une atteinte au niveau des voies cérébelleuses et du cervelet, et se caractérise par une perte de la coordination des mouvements. Dans le cadre d’une ataxie cérébelleuse, la force musculaire est conservée ;
  • l’ataxie vestibulaire : elle touche le système vestibulaire qui joue un rôle primordial dans le maintien de l’équilibre et dans la stabilité oculaire. 
Quelles sont les causes d’une ataxie ?

L’ataxie n’est pas une maladie en elle-même, il s’agit plutôt d’un symptôme neurologique qui peut être causé par différents facteurs tels que :

  • un traumatisme crânien : l’ataxie peut apparaître suite à des lésions cérébrales causées par des dommages à la moelle épinière ou au cerveau, après un choc tel qu’un accident de la route ;
  • un accident vasculaire cérébral (AVC) ou bien un accident ischémique transitoire ;
  • des dommages cérébraux ayant eu lieu avant la naissance, durant la naissance ou peu après, et qui affectent la coordination des mouvements des nouveau-nés ;
  • une tumeur bénigne ou cancéreuse ou bien un kyste qui touche le cervelet ;
  • une maladie auto-immune telle que la sclérose en plaques ou la maladie cœliaque ;
  • une maladie touchant le cerveau, telles que le HIV, la maladie à prions ou une leucoencéphalopathie ;
  • une infection virale due au virus Epstein-Barr ou à la varicelle ;
  • une intoxication aux métaux lourds ou à certains médicaments ;
  • une maladie génétique : l’ataxie de Friedreich ; 
  • une carence en vitamines E, B1 ou B12.une hyperthyroïdie ou une hypoglycémie.
Quels sont les symptômes d’une ataxie ?

Plusieurs symptômes peuvent permettre de diagnostiquer un trouble ataxique, il s’agit notamment de :

  • la perte d’équilibre et les troubles de la coordination : troubles de la marche, démarche instable, troubles de l’équilibre, vertiges, chutes (aggravés les yeux fermés) ;
  • la dysmétrie : difficulté à réaliser des gestes précis comme l’écriture, difficulté à gérer l’amplitude des mouvements, gestes saccadés ou ralentis ;
  • la dysarthrie : troubles de la parole avec difficulté à bien articuler les mots, perte de contrôle des mouvements de lèvres, difficulté à moduler l’amplitude de la voix ;
  • le nystagmus : troubles oculaires se caractérisant par des oscillations rapides et des mouvements involontaires des yeux pouvant entraîner une vision double ou un flou visuel. 
Comment diagnostiquer une ataxie ?

Le diagnostic de l’ataxie s’appuie en premier lieu sur un examen clinique. Le médecin interroge son patient sur les troubles dont il souffre ainsi que sur la chronologie de son ataxie. Si des membres d’une même famille présentent des troubles d’ataxie, une recherche génétique pourra également être menée. Une imagerie cérébrale et des examens d’électrophysiologie viennent également compléter l’examen clinique. Selon les symptômes, il pourra être décidé de réaliser un scanner cérébral, une IRM, une exploration cardiaque, des examens sanguins, une électroneuromyographie, des examens ophtalmologiques ou encore des dépistages génétiques.

Quels traitements pour une ataxie ?

À l’heure actuelle, les ataxies d’origine génétique ne peuvent être traitées. En revanche, des séances de kinésithérapie, d’ergothérapie ou d’orthophonie peuvent aider à soulager les symptômes au quotidien. Pour ce qui est des ataxies acquises, elles peuvent être traitées selon leur cause (traumatique, inflammatoire, toxique, etc.). Il convient alors de s’intéresser à ce qui cause l’ataxie et de traiter le problème sous-jacent. Lorsqu’il s’agit d’un déficit en vitamines, une supplémentation peut être prescrite. S’il s’agit d’une intoxication aux métaux lourds ou à des médicaments, l’arrêt de l’exposition permet d’améliorer les symptômes. L’ataxie provoquée par un kyste ou une tumeur cérébrale peut également être soulagée à l’aide d’une chimiothérapie ou d’une intervention chirurgicale.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Autisme

Caractérisé par des difficultés dans la communication, les interactions sociales et des comportements répétitifs, l’autisme affecte chaque individu de manière unique. Elsan vous explique dans cet article les différentes formes que peuvent prendre cette maladie et les moyens pour vivre au mieux avec.

L’autisme est un trouble neuro-développemental qui affecte la communication, les interactions sociales et le comportement. Les troubles du neuro-développement touchent environ 5 % de la population en France, soit environ 35 000 naissances par an. En ce qui concerne les troubles du spectre de l’autisme (TSA), ils représentent à eux seuls environ 7 500 naissances chaque année. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce trouble, les différents types d’autisme, les causes, les symptômes et les traitements à envisager.

Définition : qu’est-ce que l’autisme chez l’enfant ou l’adulte ?

L’autisme fait partie des troubles du neuro-développement (TND), anciennement appelés troubles envahissants du développement (TED). Il affecte notamment la communication, les interactions sociales et les comportements de manière significative. Le trouble peut se manifester dès la petite enfance, généralement avant 36 mois, et se caractérise par des comportements répétitifs et une difficulté à comprendre les codes sociaux. L’autisme peut affecter les personnes de manière variable. Il existe en effet différents degrés de sévérité allant de l’autisme léger à l’autisme sévère. Les personnes atteintes de trouble autistique peuvent présenter des difficultés à établir des contacts visuels, à comprendre les expressions faciales et à maintenir une conversation.

Quelles sont les formes de troubles du spectre autistique (TSA) ?

Les personnes atteintes d’autisme ont des fonctionnements et des compétences qui varient considérablement. Les différences peuvent être observées dans des domaines tels que la communication, l’apprentissage et la socialisation. Cette grande variabilité des symptômes explique pourquoi on parle généralement de troubles du spectre de l’autisme.

Les spécialistes identifient différentes formes de troubles du spectre autistique en fonction de l’âge d’apparition du trouble TSA, des symptômes associés et de la présence éventuelle d’une cause génétique.

Ces formes incluent :

  • l’autisme infantile;
  • le syndrome d’Asperger;
  • le syndrome de Rett;
  • le trouble désintégratif de l’enfance;
  • l’autisme atypique;
  • et les autres troubles envahissants du développement.

Bien que les deux premières formes soient les plus courantes, les symptômes varient considérablement d’une personne à l’autre et peuvent se manifester avec plus ou moins de sévérité.

Quels sont les signes et symptômes de l’autisme ?

Les symptômes de l’autisme dépendent du type d’autisme et de sa sévérité. Ils sont généralement caractérisés par des difficultés dans les interactions sociales, dans le langage oral et parfois dans l’apprentissage. Les personnes atteintes d’autisme peuvent avoir des difficultés à établir des contacts visuels, à comprendre les expressions faciales et à maintenir une conversation. Elles peuvent également avoir des comportements répétitifs tels que le balancement ou l’agitation des mains. Les retards mentaux ne sont pas systématiques chez la personne autiste. Le retard intellectuel est par exemple totalement absent chez la personne autiste asperger. Cette forme d’autisme se caractérise par exemple par une difficulté à comprendre les codes sociaux, mais aussi par une tendance à focaliser son intérêt sur des sujets très précis et parfois peu communs. Dès les premiers signes de l’autisme, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé afin d’établir un diagnostic précis.

Comment diagnostiquer l’autisme : quels tests réaliser ?

Le diagnostic de l’autisme est généralement effectué par un professionnel de la santé spécialisé dans les troubles du développement. Le diagnostic se base sur une évaluation comportementale et une observation des interactions sociales, de la communication verbale et non verbale, ainsi que des comportements répétitifs. Des critères diagnostiques spécifiques sont utilisés pour diagnostiquer l’autisme, mais il n’existe pas de test de l’autisme ou d’examens médicaux à proprement parler. 

Quels sont les traitements de l’autisme ?

Il n’existe pas, pour soulager l’autisme, de traitement curatif. Des thérapies et des interventions éducatives peuvent toutefois aider à améliorer les symptômes et la qualité de vie quotidienne des personnes atteintes. Les thérapies comportementales et développementales (TCD) sont couramment utilisées pour aider les enfants, tout comme les personnes à l’âge adulte autistes à améliorer leurs compétences sociales, leurs compétences de communication et leur capacité à gérer les comportements répétitifs.

Aucun médicament ne permet de guérir l’autisme. Toutefois, des traitements médicamenteux peuvent être proposés selon les cas pour soulager certains symptômes. C’est notamment le cas des antidépresseurs qui peuvent aider à soulager l’anxiété et la dépression. Des psychostimulants peuvent aussi être prescrits pour accompagner les personnes souffrant de troubles de l’attention ou d’impulsivité. Enfin, des antipsychotiques sont également parfois utilisés dans les cas d’autisme associé à de la schizophrénie. Ce type de traitement aide à réduire l’irritabilité, l’agressivité, la colère ou encore les gestes d’automutilation.

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