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PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) propose aux patients un diagnostic précis et un suivi régulier de leur maladie.
L’oto-rhino-laryngologie traite les maladies de la tête et du cou, et plus spécifiquement de l’oreille (oto), du nez (rhino) et de la gorge (larynx). Cette spécialité, communément nommée ORL, se concentre donc sur l’oreille – externe (pavillon, conduit auditif), moyenne (tympan) et interne –, le nez et les sinus, la gorge (bouche, langue, larynx, pharynx, trachée), les glandes salivaires et la thyroïde.
L’otorhinolaryngologie représente une branche de la médecine spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles du nez, de la gorge, de l’oreille, et de la région tête et cou. Le praticien est appelé otorhinolaryngologiste.
Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.
Contact
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen. Le Centre hospitalier Alliance dispose d’une radiologie équipée de :
Quand prendre rendez-vous avec un ORL ?
Le médecin traitant oriente d’ordinaire son patient vers un ORL, lorsqu’il se plaint d’être gêné par des bruits parasites (acouphènes d’origine non-vasculaire), d’une baisse d’audition ou de douleurs continues à l’oreille, qu’il souffre d’angines, rhinites et autres rhino-pharyngites répétées, de difficultés à déglutir (dysphagie), que sa voix est anormalement altérée (dysphonie), qu’il souffre de vertiges ou de troubles du sommeil… Chaque organe de la tête et du cou pouvant être diversement affecté – malformation, inflammation, tumeur ORL, paralysie, dégénérescence… –, les motifs de consultation d’un ORL sont multiples et concernent tous les âges de la vie.
Quand prendre rendez-vous avec un ORL ?
Le médecin traitant oriente d’ordinaire son patient vers un ORL, lorsqu’il se plaint d’être gêné par des bruits parasites (acouphènes d’origine non-vasculaire), d’une baisse d’audition ou de douleurs continues à l’oreille, qu’il souffre d’angines, rhinites et autres rhino-pharyngites répétées, de difficultés à déglutir (dysphagie), que sa voix est anormalement altérée (dysphonie), qu’il souffre de vertiges ou de troubles du sommeil… Chaque organe de la tête et du cou pouvant être diversement affecté – malformation, inflammation, tumeur ORL, paralysie, dégénérescence… –, les motifs de consultation d’un ORL sont multiples et concernent tous les âges de la vie.
Que soigne un ORL ?
Les infections et inflammations affectant ces organes restent les motifs les plus fréquents de consultation : otites, mastoïdite, rhinite, sinusite, rhino-pharyngite, angine, amygdalite… Avec l’ajout courant d’une spécialisation additionnelle – oto-neuro-chirurgie, oncologie, chirurgie plastique, phoniatrie, audiométrie… –, les ORL couvrent l’ensemble de la tête et du cou. En sa qualité de chirurgien cervico-facial, il pratique entre autres l’ablation des amygdales (amydalectomie) et des végétations (adénoïdectomie). Il opère la mastoïde, les sinus et les malformations congénitales (atrésie de l’œsophage), procède à l’exérèse des tumeurs (nodules thyroïdiens, tumeurs de la langue et de la bouche). Il répare les traumatismes et blessures, pose des prothèses, des implants et use de microchirurgie pour améliorer l’audition. Il intervient aussi dans le domaine de l’esthétique : rhinoplastie, chirurgies des paupières, du menton, etc. L’ORL est aussi le spécialiste des vertiges et des problèmes d’équilibre, lorsqu’ils sont liés à l’oreille (troubles de l’oreille interne, névrite vestibulaire, maladie de Ménière). Il agit souvent en étroite collaboration avec l’endocrinologue (troubles de la glande thyroïde), l’oncologue (tumeurs malignes) ou le pneumologue (ronflements, apnées du sommeil).
Prise en charge :
Acouphènes
L’acouphène est une perception auditive faisant entendre un son sans qu’il y ait de source sonore extérieure identifiable. Les acouphènes peuvent être perçus de façon continue ou intermittente, être monaural ou bilatéral, et peuvent avoir différentes qualités sonores (sifflement, bourdonnement, grondement, etc.). Les acouphènes sont fréquents : on estime qu’ils touchent entre 5 et 10% de la population.
Définition : qu’est-ce qu’un acouphène aux oreilles ?
Un acouphène est un bruit entendu sans qu’il soit émis par une source extérieure. Il est lié à un choc acoustique, une maladie, ou simplement au vieillissement de l’oreille interne. Les acouphènes sont considérés en médecine comme des symptômes, et non comme une pathologie. On distingue deux types d’acouphènes.
Les acouphènes objectifs
Les acouphènes objectifs sont rares, et représentent 5 % des cas. Ils correspondent au bruit d’un organe du corps entendu par le patient. Ce bruit peut aussi être entendu par une personne extérieure. Par exemple, le bruit du sang circulant dans un vaisseau sanguin. La cause de ces acouphènes doit être recherchée.
Les acouphènes subjectifs
Les acouphènes subjectifs concernent plus de 9 cas sur 10. Ils correspondent à des bruits qui sont uniquement perçus par le patient. Ils sont déclenchés par une maladie de l’oreille.
Quels sont les causes et facteurs de risque d’un acouphène ?
Origine des acouphènes objectifs : maladies vasculaires
Les acouphènes objectifs sont rares, et sont souvent induits par des maladies vasculaires :
- Une anomalie d’une artère située dans le cou ou la tête ;
- Une hypertension artérielle, les acouphènes sont alors pulsatiles et suivent les battements du cœur ;
- Une tumeur ;
- Un dysfonctionnement de la trompe d’Eustache, lorsque l’air ne s’infiltre pas suffisamment dans l’aire auditive.
Afin de proposer le traitement le plus adapté, il est nécessaire de diagnostiquer la maladie responsable de ces acouphènes.
Origine des acouphènes subjectifs : musique, traumatismes sonores, maladies
Ils apparaissent souvent à la suite :
- de traumatismes sonores répétés (musique forte, exposition aux bruits…) ;
- d’une baisse de l’audition liée au vieillissement de l’oreille, appelée la presbyacousie.
Ils peuvent aussi être le symptôme d’une maladie du système auditif :
- un bouchon de cérumen avec une baisse de l’acuité auditive ;
- une otite ;
- la maladie de Menière ;
- une atteinte du nerf auditif ou de l’oreille interne, suite à la prise de médicaments ototoxiques, par exemple.
Quels sont les symptômes d’un acouphène ?
Le son perçu diffère d’une personne à l’autre et peut être : un bourdonnement, un grincement, un chuintement, un sifflement… Le bruit est permanent ou occasionnel.
Est-ce qu’un acouphène est dangereux ?
S’il fait suite à un traumatisme sonore, il peut être transitoire et disparaître après quelques jours. Dans de rares cas, il peut être la conséquence d’une tumeur du nerf auditif. Le patient victime d’acouphènes doit alors subir une intervention chirurgicale. Ce cas reste exceptionnel, mais il ne doit pas être écarté lors de la consultation ORL.
Malgré tout, souffrir d’acouphènes peut être difficile à vivre. Ils peuvent générer de l’anxiété et du stress, en plus de la gêne auditive quotidienne.
Quelle est la durée d’un acouphène ?
Certains acouphènes peuvent s’installer quelques mois, voire rester à vie, alors que d’autres disparaissent rapidement. On distingue 3 types d’acouphènes selon leur durée :
- les acouphènes aigus, présents en moyenne 3 mois ;
- les acouphènes subaigus qui durent de 3 à 12 mois ;
- les acouphènes chroniques lorsque la durée dépasse un an.
Comment diagnostiquer un acouphène : quel spécialiste consulter ?
Afin de diagnostiquer un acouphène, il est nécessaire de consulter un médecin et notamment un ORL (oto-rhino-laryngologiste). Celui-ci évalue les répercussions des acouphènes sur la vie quotidienne, en utilisant un questionnaire ou des échelles visuelles de gêne ressentie. Il effectue aussi un examen clinique complet des oreilles, du nez et de la gorge. Une mesure de l’audition grâce à un audiogramme permet de rechercher une perte auditive.
Des examens complémentaires sont réalisés dans certaines situations :
- une acouphénométrie qui aide à caractériser le type d’acouphènes ;
- un scanner ;
- une IRM ;
- un échodoppler des vaisseaux pour dépister certaines maladies.
Comment soigner des acouphènes : traitements, bruits blancs ?
Le traitement de l’acouphène passe par le traitement de son origine. Par exemple, en cas d’acouphènes dus à une otite, celle-ci est traitée. Les acouphènes disparaissent ou sont au moins diminués.
Si une perte d’audition est identifiée, une aide auditive permet de mieux tolérer les acouphènes. Si aucune maladie expliquant la présence des acouphènes n’est diagnostiquée, il est possible d’avoir recours à des traitements spécifiques tels que les bruits blancs.
Quelles sont les conséquences d’un acouphène : gêne, stress ?
Les acouphènes ont des conséquences variables. Il peut aussi bien s’agir d’une simple gêne temporaire ou occasionnelle, ou constituer des bruits permanents et incommodants pour le patient. La qualité de vie peut être perturbée avec plusieurs répercussions possibles : des insomnies, des difficultés de concentration, de l’anxiété, voire une dépression.
La gêne ressentie diminue en général avec le temps, car les personnes s’y habituent. C’est ce qu’on appelle le processus d’habituation.
Il est important de comprendre l’origine des acouphènes lorsqu’on en souffre, pour dépister d’éventuelles pathologies et permettre ainsi une diminution du phénomène. Un examen clinique et des examens complémentaires aident à leur prise en charge. Si vous en souffrez, parlez-en avec votre médecin.
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste ORL au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens ORL au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Laryngite
La laryngite est une inflammation du larynx. Cette maladie bénigne se caractérise par une sensation de gorge irritée et une voix enrouée. Elle peut être aiguë ou chronique et nécessiter ou non la prise d’antibiotiques.
Facilement reconnaissable à ses symptômes, la laryngite est une maladie souvent bénigne. Mieux la connaître (causes, durée, contagiosité, etc.) permet toutefois de mieux l’appréhender. Voici donc l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la laryngite.
Définition : qu’est-ce qu’une laryngite ?
Aussi simplement que son appellation le laisse deviner, une laryngite désigne une inflammation du larynx. L’inflammation se produit le plus souvent au niveau des cordes vocales avec une altération du mouvement et des vibrations de ces mêmes cordes vocales. Présentant de multiples causes et des différences notables selon qu’elle touche l’adulte ou l’enfant, la laryngite est une maladie qui demeure, dans la majorité des cas, sans gravité.
La laryngite chez l’enfant
La laryngite de l’enfant équivaut à une inflammation de la muqueuse du larynx. Plusieurs éléments peuvent expliquer cette inflammation (voir ci-dessous). Plus fréquente lors des épisodes de pollinisation (automne et fin du printemps), la laryngite touche particulièrement les enfants âgés de 1 à 3 ans. À cet âge, le larynx est en effet proportionnellement plus étroit que chez l’adulte. La laryngite constitue une infection ORL courante chez cette catégorie de la population.
La laryngite chez l’adulte
Lorsqu’elle survient chez l’adulte, la laryngite est plus souvent chronique qu’aiguë (voir ci-dessous). Les causes de la laryngite diffèrent alors sensiblement chez l’adulte et chez l’enfant.
Quels sont les types de laryngite ?
Il existe deux grands types de laryngite : aiguë et chronique.
La laryngite aiguë
Une laryngite est qualifiée d’aiguë lorsqu’elle est de courte durée. C’est la forme de laryngite que l’on retrouve le plus souvent chez l’enfant. Sa survenue succède souvent à un épisode de rhinopharyngite et les symptômes disparaissent progressivement sans risque de récidive imminente.
La laryngite chronique
Plus courante chez l’adulte, la laryngite chronique définit une laryngite dont les symptômes persistent au-delà de trois semaines. Différents facteurs comme le tabac ou bien le surmenage vocal peuvent favoriser l’inflammation.
Quelles sont les causes d’une laryngite ?
Une infection virale (de type rhume) constitue la principale cause d’une laryngite aiguë. Il peut s’agir de différents virus, dont certains sont également à l’origine d’autres maladies. Dans de plus rares cas, une laryngite peut avoir pour origine une infection bactérienne (l’Haemophilus influenzae, une bactérie qui fait l’objet d’une vaccination généralisée chez l’enfant et qui explique donc sa rareté). L’exposition répétée à des vapeurs toxiques, l’inhalation de produits irritants comme le tabac ou l’amiante, une sinusite chronique, la consommation excessive d’alcool ou encore une sollicitation excessive des cordes vocales constituent des causes plus fréquentes de la laryngite chronique.
Quels sont les symptômes d’une laryngite ?
Une toux, un mal de gorge et un changement dans la voix (voix rauque ou voix diminuée) sont les principaux symptômes de la laryngite. Dans les formes les plus graves, des épisodes de fièvre (avec une température inférieure à 38,5 °C), des sensations de malaise ou encore des difficultés à déglutir peuvent également accompagner la survenue d’une laryngite. Chez l’enfant, les premiers symptômes apparaissent le plus souvent la nuit.
Comment diagnostiquer une laryngite ?
Un examen clinique réalisé par un professionnel de santé suffit au diagnostic d’une laryngite. Il se résume à la prise en compte des symptômes. Lorsque le professionnel de santé l’exige nécessaire, une inspection de la partie basse de la gorge par fibroscopie peut être réalisée. Cet examen vaut surtout pour les adultes qui présentent un enrouement de la voix persistant (plusieurs semaines) afin d’écarter l’éventualité d’un cancer du larynx. Dans certains cas, des signes de gravité importants comme une respiration superficielle, des épisodes de sueurs, des troubles de la conscience ou encore des signes cardiovasculaires doivent conduire à une prise en charge hospitalière en urgence.
Quels traitements en cas de laryngite ?
Le traitement de la laryngite dépend principalement de la cause de l’inflammation. Seule une origine bactérienne de l’inflammation du larynx nécessite l’administration d’antibiotiques. D’une manière générale, le repos de la voix et l’ingestion de liquides en grande quantité (eau) suffisent à guérir une laryngite. La prise d’antitussifs peut permettre de soulager les irritations liées à la toux. Les professionnels de santé recommandent également l’inhalation de vapeurs humides ou le recours à un humidificateur, toujours dans le but de soulager les symptômes.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les médecins généralistes au sein du CHA qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Otite
L’otite est une inflammation de l’oreille. C’est une affection fréquente, surtout chez les enfants. Elle peut être aiguë ou chronique. L’otite peut être due à diverses causes, notamment une bactérie ou un virus. Retrouvez tous les symptômes et traitements en fonction du type d’otite et de son niveau de gravité.
Très fréquente, l’otite est souvent bénigne, mais il est parfois nécessaire d’agir vite pour éviter les complications, notamment au niveau de l’audition. Les cas d’otites chez le bébé sont plus courants que chez l’adulte, mais, quels que soient l’âge ou les symptômes ressentis, les maux d’oreille justifient toujours une consultation médicale afin d’en déterminer la cause et de trouver un traitement adapté.
Définition : qu’est-ce qu’une otite ?
L’otite est une inflammation de l’oreille qui peut être d’origine virale ou bactérienne. L’inflammation peut avoir lieu à différents endroits de l’oreille c’est pour cela que l’on distingue l’otite externe, de l’otite interne ou de l’otite moyenne.
Otite interne
L’otite interne est une infection plutôt rare et assez sérieuse qui touche l’oreille interne. Elle atteint le système de conduits appelé labyrinthe qui abrite notamment le nerf auditif, la cochlée et le mécanisme qui gère l’équilibre. Ce type d’otite peut survenir à la suite d’une infection virale, mais aussi de façon plus rare après une infection bactérienne voire à cause d’un AVC, d’une tumeur ou d’une réaction médicamenteuse. Si elle n’est pas soignée à temps, elle peut entraîner une perte d’audition.
Otite externe
L’otite externe résulte d’une infection bactérienne ou plus rarement d’une infection mycosique. Certains gestes peuvent favoriser une otite externe comme le fait de se gratter l’intérieur de l’oreille, d’utiliser des cotons-tiges, de se laver trop brutalement l’oreille ou encore d’utiliser des produits irritants. Elle est localisée au niveau du conduit auditif externe c’est-à-dire au niveau de la zone entre le pavillon de l’oreille et le tympan.
Otite moyenne aiguë
L’otite moyenne aiguë est une infection bactérienne ou virale très fréquente chez les enfants. Elle peut prendre plusieurs formes. On parle notamment d’otite congestive lorsque l’infection n’entraîne pas d’épanchement dans la caisse du tympan. S’il y a un épanchement, on parle alors d’otite purulente collectée ou d’otite percée si le tympan se perfore. L’otite moyenne aiguë apparaît souvent à la suite d’une rhinopharyngite et se caractérise par des douleurs dans l’oreille et de la fièvre. Ce type d’otite apparaît plus fréquemment pendant les épidémies virales soit en automne et en hiver.
Otite virale
L’otite virale désigne un type d’otite qui fait suite à une infection virale. C’est par exemple le cas de l’otite moyenne aiguë qui fait généralement suite à une rhinopharyngite. Elle touche principalement les tout-petits qui sont gardés en garderie ou en crèche et qui sont plus sujets à contagion.
Otite à répétition
L’otite chronique résulte d’une inflammation ou d’une infection de l’oreille moyenne qui dure pendant plus de 6 semaines. Elle s’accompagne d’une perforation du tympan et d’une suppuration chronique. L’otite chronique peut évoluer vers des complications graves telles qu’une perte d’audition importante.
Otite séreuse
L’otite séreuse, également appelée otite séromuqueuse, est une inflammation de l’oreille moyenne. Elle résulte d’une inflammation chronique (pendant plus de 3 mois) et s’accompagne de la présence d’un liquide derrière le tympan. Dans ce type d’otite, il n’y a pas de perforation de tympan et l’inflammation n’est pas accompagnée de fièvre, de douleurs ou d’autres symptômes qui peuvent évoquer une otite moyenne aiguë. Elle guérit généralement seule, mais un traitement peut être nécessaire notamment chez l’enfant afin d’éviter les retards de langage dus à une audition défectueuse.
Otite barotraumatique
L’otite barotraumatique est provoquée par une lésion des tissus de l’oreille qui sont généralement causés par une variation de pression. Elle peut survenir lorsque le corps est soumis à une forte variation de la pression pendant la plongée sous-marine par exemple ou la perte d’altitude en avion. L’otite barotraumatique peut entraîner de vives douleurs, des lésions du tympan ainsi qu’une perte de l’audition.
Quelles sont les causes d’une otite ?
Les causes d’une otite dépendent du type d’otite. En ce qui concerne les otites internes et moyennes aiguës, il peut s’agir d’une infection virale ou bactérienne voire d’un champignon qui entraîne des lésions. Un bouchon de cérumen peut également entraîner une otite moyenne. Pour ce qui est de l’otite séreuse, elle résulte généralement d’une inflammation de la trompe d’Eustache qui peut être due à des rhumes à répétition, des sinusites chroniques ou des rhinites allergiques. Chez les enfants, l’otite séreuse peut être causée par une hypertrophie des végétations adénoïdes. En ce qui concerne l’otite externe qui ne touche que le canal auditif, elle peut être causée par de l’eczéma, un furoncle ou une infection.
Quels sont les symptômes d’une otite ?
Les symptômes de l’otite varient selon le type d’otite, mais ils sont généralement caractérisés par de fortes douleurs au niveau de l’oreille accompagnées parfois de bourdonnements ou d’acouphènes. Ces douleurs peuvent aussi entraîner des maux de tête et des vomissements. En cas d’otite séreuse, de la fièvre peut être ressentie ainsi qu’une diminution de l’audition. Chez l’enfant, l’otite peut entraîner des troubles digestifs comme de la diarrhée, des nausées ou des vomissements. En cas de symptômes de ce type, il est conseillé de consulter rapidement un médecin traitant ou un médecin ORL.
Comment diagnostiquer une otite ?
Pour diagnostiquer une otite, un examen clinique suffit généralement. Il se base sur les symptômes et les douleurs ressenties par le patient pendant les dernières 48 h. Une otoscopie qui consiste à vérifier l’état du conduit auditif et du tympan pourra ensuite confirmer le diagnostic.
Comment soigner une otite ?
Pour soulager une otite, un traitement adapté sera proposé selon le type d’otite et sa gravité. L’otite bactérienne pourra notamment être soignée grâce à la prise de médicaments antibiotiques. Pour l’otite externe, le traitement le plus courant consiste à appliquer des gouttes auriculaires d’antibiotique ou d’antifongique dans l’oreille. Des antalgiques pourront également être prescrits afin de soulager une otite avec douleur insoutenable. En cas d’otite avec fièvre, des anti-inflammatoires non stéroïdiens seront également conseillés afin de faire baisser la fièvre. En ce qui concerne les otites séreuses difficiles à soigner, il peut être nécessaire de poser des aérateurs transtympaniques, appelés aussi « yoyo » ou « diabolo ».
Comment prévenir une otite ?
Pour prévenir les otites, il est important de se protéger des virus de l’hiver pouvant causer des rhinopharyngites et ensuite favoriser le développement d’une otite moyenne. En cas de rhume, il est notamment important de bien se laver les fosses nasales pour éviter la propagation de germes dans la trompe d’Eustache. Certains gestes du quotidien peuvent également être évités pour limiter les plaies et la propagation des microbes et des bactéries dans l’oreille. C’est notamment le cas de l’utilisation des cotons-tiges propices à l’otite ou encore des lavages d’oreilles un peu trop violents ou à base de produits irritants.
Quelles sont les complications possibles d’une otite ?
Une otite mal traitée ou traitée un peu trop tardivement peut entraîner des complications. Parmi les complications les plus sérieuses, on retrouve notamment la labyrinthite, la méningite, la paralysie faciale ou encore la mastoïdite. Une otite moyenne aiguë mal soignée peut aussi se transformer en otite chronique ou en otite séreuse. Dans certains cas, le tympan peut se perforer et nécessiter la pose d’aérateurs. Enfin, les otites peuvent entraîner des pertes d’audition plus ou moins importantes, il est donc important de consulter rapidement.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Trachéite
La trachéite est une inflammation de la trachée, qui peut être causée par une variété de facteurs tels que des infections virales ou bactériennes. Retrouvez toutes les causes, symptômes et traitements de cette condition médicale.
La trachéite est une maladie bénigne qui se traite facilement chez l’adulte comme l’enfant. Chez le bébé, l’on parle de bronchiolite ou de bronchite. Toutefois, des complications (arrêt cardiorespiratoire, pneumopathie…) peuvent survenir selon la cause de la trachéite, par exemple en cas de trachéite bactérienne. Les patients sont alors admis en soins intensifs. Dans tous les cas, consulter un médecin est le réflexe santé à avoir pour soulager au plus vite les symptômes et bénéficier du traitement adéquat.
Qu’est-ce qu’une trachéite chez l’enfant et l’adulte ?
La trachéite survient en cas d’inflammation de la muqueuse de la trachée, cet organe du système respiratoire d’une dizaine de centimètres de long (12 cm chez l’adulte contre 2,5 cm chez le nourrisson) situé au niveau de la zone basse du cou et haute du thorax, reliant le larynx (au niveau de la gorge) aux bronches. Il existe principalement deux types de trachéites chez l’adulte et l’enfant : la trachéite aiguë et la trachéite chronique, avec des causes variées. Cela peut occasionner une toux sèche, une toux grasse, des quintes de toux pour la trachéite spasmodique (surtout en position allongée).
Qu’est-ce qu’une trachéite aiguë ?
La trachéite aiguë se manifeste par une inflammation passagère de la trachée. Le patient guérit au bout de quelques jours, voire semaines. Elle est à l’origine d’une toux irritative : sèche ou grasse.
Qu’est-ce qu’une trachéite chronique ?
La trachéite chronique se caractérise par sa durée. Elle dure plus longtemps, et s’étale de quelques semaines à quelques mois. Elle est plus longue à guérir en raison de l’inflammation prolongée dans le temps.
Qu’est-ce qu’une trachéite virale ?
La trachéite virale, comme son nom l’indique, est causée par un virus, et représente la majorité des cas. La trachéite peut être contagieuse selon son origine : virale ou infectieuse (les particules infectieuses qui se propagent dans l’air après que la personne a toussé). Il peut s’agir d’une infection par un virus ou d’une infection bactérienne. Ainsi, la contagion est possible quand la cause est virale, par exemple une infection ORL (laryngite, bronchite, pharyngite…).
Qu’est-ce qu’une trachéite bactérienne ?
La trachéite bactérienne, bien que rare, survient en cas d’infection bactérienne. Elle peut entraîner une dyspnée, autrement dit un essoufflement, car la respiration devient difficile et inconfortable. Mais aussi un stridor, ce bruit aigu et anormal produit durant la respiration. Il est dû à une obstruction partielle du larynx ou de la trachée. Cela peut toucher aussi les enfants de tout âge.
Quelles sont les causes d’une trachéite ?
Les causes sont multiples :
- Une infection d’origine virale (en particulier durant la saison hivernale) ou bactérienne.
- En cas de trachéite chronique, la cause peut être un traumatisme, une pathologie comme la tuberculose, la syphilis, une infection pulmonaire telle une bronchite, une pharyngite…
- Une exposition à des produits irritants comme des vapeurs de chlore, des solvants, la fumée de tabac.
- Une surinfection bactérienne.
- Des troubles respiratoires graves.
- Une origine allergique, l’on parle alors de trachéite allergique en lien avec une rhinite allergique. Il peut s’agir d’une allergie aux pollens, acariens, poils d’animaux, etc.
Bon à savoir : les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien peuvent être sujettes à des toux chroniques. Cela s’explique par des remontées acides. Hormis la prescription de médicaments pour réduire la production d’acide par l’estomac, adopter les gestes hygiéno-diététiques peut aider.
Comment diagnostiquer une trachéite ?
Un examen clinique (pulmonaire et analyse des signes vitaux) est réalisé. Il permet de déceler certains signes comme la fièvre, la tachycardie, dans certains cas la présence de stridor (bruit aigu lors de l’inspiration), de détresse respiratoire… S’agissant de la trachéite légère, les symptômes ressentis par le patient peuvent permettre au médecin d’établir son diagnostic. En cas de doute, notamment sur la cause, des examens plus poussés sont réalisés ; par exemple un examen allergologique. S’agissant d’une trachéite bactérienne, plusieurs examens complémentaires sont possibles : imagerie, radiographie des voies aériennes supérieures, radiographie à rayons X de profil du cou, examen en laboratoire et microbiologique, laryngoscopie directe…
Quels sont les symptômes et douleurs d’une trachéite ?
Les symptômes les plus fréquents sont la toux et le mal de gorge. Le patient peut aussi constater des douleurs au niveau de la trachée, une voix enrouée, un écoulement nasal. La coloration du crachat change et devient jaune ou verdâtre.
La trachéite est source d’inconfort, qu’elle soit d’origine virale ou bactérienne. Mais s’agissant de la trachéite bactérienne, elle est souvent précédée de la forme virale, qui touche les voies respiratoires supérieures. Cela peut être dû à des virus de la grippe (A, B), au virus respiratoire syncytial (VRS), etc. qui vont provoquer des lésions au niveau des muqueuses des voies respiratoires. Par la suite, les bactéries (comme le Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae) vont proliférer au niveau de la trachée endommagée. Il en est de même chez les patients porteurs d’un appareil de trachéotomie sujet à la colonisation bactérienne de la sonde (canule de trachéotomie). Dans les cas sévères, la colonisation bactérienne est liée à une intubation endotrachéale, chez les patients ayant besoin d’une voie respiratoire artificielle.
Le saviez-vous ? La trachéite ne doit pas être confondue avec les symptômes du Covid. Dans les deux cas, il peut y avoir une toux irritative, de la fièvre, la cause peut être un virus. Cependant, le Covid peut entraîner une difficulté à respirer profondément. Un test PCR permet de faire le diagnostic.
Comment soigner une trachéite : quels sont les traitements ?
Le traitement de la trachéite repose sur la cause, virale ou bactérienne. Lorsqu’elle est légère, des traitements contre la fièvre et la douleur peuvent suffire. Des sirops pour la toux sont souvent prescrits. Le traitement peut être couplé à des méthodes naturelles comme des boissons chaudes pour réduire les inconforts. Le patient peut aussi avoir recours à l’homéopathie ou la phytothérapie. Pour les infections bactériennes, des traitements à base d’antibiotiques sont prescrits.
Bon à savoir : la cortisone est prescrite en cas de maladie des voies respiratoires, un patient souffrant de quintes de toux ou de toux douloureuse peut en bénéficier.
En général, la trachéite n’est pas une maladie grave. Toutefois, elle peut l’être en cas de complications : température élevée, difficultés respiratoires, étouffement en cas d’obstruction partielle ou totale des voies respiratoires. Il est recommandé de consulter, surtout s’agissant de populations à risque comme les personnes immunodéprimées, les personnes âgées, les femmes enceintes, les nourrissons…
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Angine rouge
L’angine rouge, une infection courante des amygdales et de la gorge, se caractérise par une inflammation douloureuse et des symptômes tels que de la fièvre, des maux de gorge et des difficultés à avaler. Découvrez les causes, symptômes et traitements de cette pathologie.
L’angine rouge ou angine érythémateuse se manifeste par une inflammation des amygdales. Elle entraîne des douleurs, notamment lors de la déglutition. On la confond parfois avec l’angine blanche. Le sujet atteint d’angine rouge est contagieux.
Définition : qu’est-ce qu’une angine rouge et est-ce contagieux ?
Dans la majorité des cas, l’angine rouge est une maladie respiratoire d’origine virale qui guérit sans traitement au bout de quelques jours. Néanmoins, il peut arriver qu’une bactérie soit aussi à l’origine de cette pathologie bénigne. Peu fréquente chez l’enfant, l’angine rouge bactérienne se traite à l’aide d’un traitement antibiotique. Si la bactérie identifiée est un streptocoque, la vigilance est de mise, car une angine à streptocoque non traitée ou mal traitée peut provoquer des dommages au niveau articulaire et cardiaque.
L’angine rouge, qu’elle soit virale ou bactérienne, est contagieuse. Le port du masque et le lavage des mains permettent d’éviter de la transmettre à son entourage.
Quelles sont les causes d’une angine rouge chez l’enfant et l’adulte ?
Le plus souvent, l’angine rouge est due à des infections virales hivernales. Cependant, elle est parfois consécutive à une infection bactérienne. Parmi les bactéries responsables de l’angine rouge, le streptocoque est le plus répandu. D’autres bactéries peuvent être incriminées comme le staphylocoque, le pneumocoque ou le méningocoque.
Chez l’enfant, l’angine rouge est le plus souvent consécutive à une infection virale. Dans de rares cas, elle peut être due à une bactérie. Chez l’adulte, l’angine virale est plus répandue, mais l’angine bactérienne n’est pas rare.
Quel est le mode de transmission d’une angine rouge et quelle est sa durée ?
L’angine rouge se transmet par les gouttelettes émises par une personne malade, notamment lors des éternuements et de la toux. Le contact avec des objets contaminés contribue aussi à propager cette pathologie.
Quand elle est d’origine virale et sans complications, l’angine rouge se règle d’elle-même en 5 à 7 jours. Si elle est due à la présence d’une bactérie, la prise d’antibiotiques est inévitable et permet de guérir l’angine rouge.
Des symptômes persistants ainsi que la présence de ganglions douloureux et de fièvre sont des motifs de consultation.
Quels sont les symptômes d’une angine rouge ?
Les symptômes d’une angine rouge sont les maux de gorge, les rougeurs sur les amygdales et le pharynx, les points rouges dans la gorge, les douleurs lors de la déglutition, les céphalées, les ganglions gonflés et douloureux et la fièvre.
Les autres symptômes possibles sont, entre autres, les vomissements, les maux de ventre, la fatigue, la voix enrouée. Si vous constatez la présence de points blancs sur les amygdales, il s’agit plutôt d’une angine blanche, qui doit être traitée à l’aide d’antibiotiques.
Comment poser le diagnostic d’une angine rouge ?
Lors de la consultation, le médecin généraliste interroge le patient sur ses symptômes. Il peut alors effectuer un examen au cours duquel il pourra constater des rougeurs sur les amygdales.
Un test rapide d’orientation de diagnostic (TROD) réalisé à l’aide d’un écouvillon permet au praticien de déterminer la cause de l’angine rouge et de poser son diagnostic. Le médecin effectue le prélèvement sur les amygdales. Le résultat du test est quasi immédiat, ce qui permet de prescrire un traitement adapté rapidement. Ce test peut aussi être réalisé dans une pharmacie.
Comment soulager et soigner une angine rouge : quels sont les traitements et médicaments ?
En cas d’angine rouge virale sans complications, aucun traitement n’est nécessaire. Pour soigner une angine rouge, le repos et la patience suffisent. La prise d’un antalgique peut soulager les symptômes tels que les maux de tête et les autres douleurs. Les anti-inflammatoires ne sont pas conseillés. En revanche, en présence de symptômes persistants, notamment une forte fièvre, des antibiotiques peuvent être prescrits par le médecin. De plus, l’antibiothérapie est systématique en cas d’angine rouge d’origine bactérienne. En fonction de la bactérie, la molécule utilisée peut être différente. Les médicaments prescrits pour l’angine rouge doivent être pris pendant toute la durée du traitement, même en cas d’amélioration ou de disparition des symptômes.
Quelles sont les complications possibles d’une angine rouge ?
En cas d’angine rouge, les complications sont possibles. C’est pourquoi il est important d’être vigilant et de surveiller de près l’évolution des symptômes. En fonction de sa nature (virale ou bactérienne) et en l’absence de traitement, cette pathologie peut provoquer, dans les cas les plus graves, des atteintes articulaires et cardiaques.
Par ailleurs, une angine rouge peut évoluer en phlegmon amygdalien, un abcès qui doit être traité en urgence. C’est la complication la plus commune. Ainsi, si la déglutition est très douloureuse et qu’elle vous empêche de vous nourrir ou que vos amygdales sont gonflées, vous devez consulter un médecin sans attendre. Il arrive que ce dernier vous oriente vers un ORL, afin que ce spécialiste traite le phlegmon.
Si l’angine ne guérit pas spontanément au bout d’une semaine, il est nécessaire de prendre rendez-vous avec son médecin traitant. Cela permet d’éviter les complications et d’adapter le traitement.
Quels sont les moyens de prévention contre l’angine rouge ?
Pour prévenir l’angine rouge, il faut limiter sa propagation. Si vous êtes atteint de cette infection, prenez des dispositions pour éviter de contaminer votre entourage. Pour rappel, tousser dans le creux de sa manche ou dans un mouchoir, jeter les mouchoirs usagés, laver ses mains, porter un masque sont les gestes barrières à adopter.
Pour l’entourage, il est important de minimiser les contacts avec la personne malade et d’éviter de toucher les objets qu’elle utilise sans les avoir désinfectés au préalable.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les médecins ORL au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Angine blanche
L’angine blanche est une forme d’angine, d’origine virale ou bactérienne qui provoque une inflammation des amygdales. La plupart du temps bénigne il existe différents traitements pour en soulager les symptômes.
D’origine virale ou bactérienne, l’angine blanche est une maladie commune qui touche surtout les enfants. Définition, causes, symptômes, diagnostic, traitements… voici ce qu’il faut en savoir.
Définition : qu’est-ce qu’une angine blanche ?
Aussi appelée érythémato pultacée, l’angine blanche est une inflammation aiguë au niveau des amygdales (situées au fond de la gorge). C’est une maladie courante, puisqu’on recense environ 9 millions de cas diagnostiqués par an en France. L’angine blanche est particulièrement fréquente chez les enfants, et beaucoup moins chez les adultes. Bénigne dans la plupart des cas, l’infection est parfois à l’origine de quelques complications. À noter qu’il existe une distinction entre l’angine blanche bactérienne, et l’angine blanche virale.
L’angine blanche bactérienne
L’angine blanche peut être qualifiée de bactérienne lorsqu’une bactérie est à l’origine de l’infection (voir ci-dessous). En pratique, les angines blanches bactériennes demeurent beaucoup plus rares que les angines blanches virales.
L’angine blanche virale
L’angine blanche virale est la forme la plus courante de la maladie. Elle est causée, comme son appellation le laisse facilement deviner, par un virus (voir ci-dessous). L’origine virale se retrouve, en moyenne, dans près de 70 % des infections chez l’enfant, et dans près de 90 % des infections chez l’adulte..
L’angine blanche bactérienne
L’angine blanche peut être qualifiée de bactérienne lorsqu’une bactérie est à l’origine de l’infection (voir ci-dessous). En pratique, les angines blanches bactériennes demeurent beaucoup plus rares que les angines blanches virales.
L’angine blanche virale
L’angine blanche virale est la forme la plus courante de la maladie. Elle est causée, comme son appellation le laisse facilement deviner, par un virus (voir ci-dessous). L’origine virale se retrouve, en moyenne, dans près de 70 % des infections chez l’enfant, et dans près de 90 % des infections chez l’adulte.
Quelles sont les causes d’une angine blanche ?
Plusieurs virus peuvent entraîner une angine blanche, parmi lesquels les adénovirus, les entérovirus, le virus d’Epstein-Barr ou encore le virus de l’herpès. La particularité de ces différents virus en cause dans la survenue d’une angine blanche virale se trouve dans leur résistance face aux antibiotiques. Lorsqu’elle est d’origine bactérienne, l’angine blanche résulte le plus souvent d’une infection par le streptocoque bêta hémolytique du groupe A.
Quels sont les symptômes d’une angine blanche ?
De nombreux symptômes permettent de mettre en évidence une angine blanche. Il s’agit, principalement :
- du mal de gorge, accentué lors de la déglutition ;
- d’un gonflement des amygdales, responsable de ces difficultés de déglutition ;
- d’un épisode de fièvre modérée.
D’autres symptômes peuvent également être associés à une angine blanche. C’est le cas de la toux, des maux de tête, d’un état de fatigue, voire de troubles digestifs ou de douleurs abdominales.
Combien de temps dure une angine blanche ?
La durée d’une angine blanche oscille, en moyenne, entre quelques jours et une dizaine de jours maximum. Sauf en cas de complication ou dans des situations très particulières, l’angine blanche ne nécessite pas d’arrêt de travail pour les adultes qui en souffrent : la douleur associée aux symptômes est supportable. Très courante chez les enfants, cette maladie ne constitue pas non plus un motif d’exclusion temporaire de l’école. L’enfant qui présente les symptômes d’une angine blanche est donc autorisé à fréquenter son établissement scolaire si son état de santé le permet (pas de fièvre, pas de fatigue, etc.). Il est toutefois important de rappeler le caractère contagieux de l’angine blanche, avec la mise en place des mesures de prévention qui s’imposent pour en limiter la propagation.
Comment diagnostiquer une angine blanche ?
L’examen de la gorge par un professionnel de santé permet d’établir avec précision le diagnostic d’une angine blanche, qui diffère de l’angine rouge. Cet examen est souvent complété d’une analyse des amygdales afin de vérifier la présence de gonflements, de rougeurs, voire d’écoulements. Combinés, ces deux examens ne permettent toutefois pas de préciser l’origine de la maladie (bactérienne ou virale). Pour confirmer l’origine bactérienne de l’angine blanche, le professionnel de santé réalise un test de diagnostic rapide (TDR). Cet examen est indolore, et se déroule en quelques minutes seulement.
Quels traitements pour soigner une angine blanche ?
Lorsqu’elle est d’origine virale, l’angine blanche ne nécessite pas de traitement par antibiotiques. Dit autrement, les antibiotiques se révèlent inefficaces pour soigner une angine blanche virale : ils ne sont utilisés qu’en cas de diagnostic d’une angine bactérienne à streptocoque. Seuls quelques médicaments comme des antalgiques ou des antipyrétiques peuvent être prescrits pour soulager la douleur liée aux symptômes de la maladie. D’une manière générale, le meilleur traitement contre l’angine blanche virale (la plus courante) se résume à s’hydrater, de façon régulière et importante, et à éviter les aliments difficiles à avaler. Les pastilles à sucer pour soulager le mal de gorge, ou le miel peuvent également aider à mieux supporter la maladie, le temps qu’elle s’estompe et disparaisse.
Quelles sont les complications possibles de l’angine blanche ?
L’angine blanche virale est une maladie bénigne, qui se soigne sans traitement, et qui n’occasionne aucune complication dans une très grande majorité des cas. Lorsqu’elle est d’origine bactérienne, l’angine blanche peut provoquer quelques complications chez l’enfant ou chez l’adulte comme :
- une apnée obstructive du sommeil ;
- une otite ;
- la maladie de Bouillaud ;
- une glomérulonéphrite aiguë.
La répétition des angines blanches chez l’enfant ou chez l’adulte doit par ailleurs amener à une consultation auprès d’un spécialiste (ORL) pour des examens approfondis.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Légionellose
La légionellose est une maladie respiratoire potentiellement grave causée par la bactérie Legionella, qui se développe dans des environnements humides et chauds. Dans cet article, nous explorerons les symptômes, les causes et les traitements de la légionellose, ainsi que les moyens de prévenir cette maladie potentiellement mortelle.
La légionellose est une maladie infectieuse respiratoire qui peut se révéler très grave, elle est même mortelle dans certains cas. Elle est causée par une bactérie nommée Legionella, qui se développe dans des environnements humides et chauds tels que les réseaux d’eau chaude sanitaire, les bains à remous, l’air conditionné ou les eaux douces. Qu’est-ce que la légionellose ? Quels en sont les causes, les symptômes et les traitements possibles ?
Définition : qu’est-ce que la légionellose et la bactérie Legionella ?
La légionellose est une maladie infectieuse qui s’attaque au système respiratoire. Elle est causée par une bactérie du genre Legionella. Cette bactérie se développe dans l’eau, il peut s’agir d’eaux douces, ou d’eau présente dans les réseaux d’eau chaude sanitaire ou les tours aéroréfrigérantes. Lorsque les conditions sont réunies dans ces milieux, la bactérie se développe, et se transmet ensuite par inhalation de particules aérosoles contaminées, ou par l’ingestion d’eau ou de glace contaminée. La légionellose peut causer des infections respiratoires graves chez les personnes exposées. Cette maladie est a priori présente partout sur la planète. En France, il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire. La déclaration systématique de chaque cas de légionellose permet de suivre la fréquence et l’évolution de la maladie. En 2014, ce sont 1 348 cas de légionellose qui ont été déclarés en France, et 122 d’entre eux ont conduit à un décès.
Quelles sont les causes de la légionellose ?
La légionellose est causée par une bactérie qui peut se développer dans des environnements chauds et humides. On la retrouve dans les réseaux aquatiques naturels, mais aussi dans les réseaux d’eau douce artificiels. Le développement des bactéries appelées légionelles varie en fonction de la température de l’eau. Leur croissance intervient généralement lorsque l’eau douce affiche une température comprise entre 20 et 50 °C. Au-delà de 50 °C, leur développement est limité, et à partir de 60 °C, elles ne peuvent plus proliférer, et sont détruites par la température élevée de l’eau.
Comment se transmet la légionellose : est-ce contagieux ?
La légionellose se transmet par inhalation de gouttelettes d’eau contaminée contenant la bactérie Legionella. Les sources les plus courantes d’infection sont les réseaux d’eau chaude sanitaire, les bains à remous et l’air conditionné. Les bactéries pénètrent dans les poumons via les alvéoles pulmonaires. Elles attaquent ensuite les cellules du système immunitaire appelées macrophages, qui sont peu à peu détruites par les légionelles. La légionellose d’eau chaude entraîne ainsi des infections pulmonaires plus ou moins graves selon le profil du patient contaminé.
Quels sont les signes cliniques, symptômes et risques de la légionellose ?
Les symptômes de la légionellose peuvent varier en fonction de la gravité de l’infection. La maladie peut se présenter sous deux grandes formes qui sont : ·
La fièvre de Pontiac : cette forme de la légionellose ressemble à la grippe, elle est sans gravité et jamais mortelle. La légionellose avec symptôme grippal guérit spontanément en quelques jours seulement.·
La maladie du légionnaire : cette forme pulmonaire est la plus connue, mais aussi la plus grave. L’infection provoque une pneumonie, qui peut être mortelle si aucun traitement n’est mis en œuvre.
Les symptômes courants de la légionellose apparaissent entre 2 et 10 jours après la contamination. Ils comprennent généralement de la fièvre, des frissons, de la toux, des douleurs musculaires et des maux de tête. Quant à la maladie du légionnaire ou légionellose grave, elle peut causer une infection pulmonaire, une insuffisance rénale, voire la mort. Pour ce type de légionellose, la mortalité est d’environ 10 %. Les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave de légionellose ou de succomber à l’infection.
Comment diagnostiquer la légionellose : quels tests réaliser ?
Le diagnostic de la légionellose peut être établi par un médecin à l’aide de tests spécifiques. Si le patient présente des symptômes laissant penser à une légionellose, il est possible de confirmer le diagnostic via la recherche de l’antigène de Legionella Pneumophila grâce à un examen d’urine, un examen de sang ou un prélèvement pulmonaire. Une radiographie thoracique peut aussi être ordonnée dans certains cas. Il est important de diagnostiquer la légionellose le plus tôt possible, pour minimiser les risques de complications graves et faciliter la guérison.
Comment se débarrasser de la légionellose : quels sont les traitements ?
En cas de simple fièvre de Pontiac, un traitement destiné à soulager les symptômes (toux, maux de tête, fièvre, etc.) suffit généralement. Il convient d’attendre que la maladie disparaisse spontanément en quelques jours. Dans les cas les plus graves avec infection pulmonaire, pour vaincre la légionellose, le traitement se base principalement sur la prise d’antibiotiques et sur une hospitalisation. La prise d’antibiotiques peut durer de quelques semaines à plusieurs mois, selon la gravité de l’infection et le profil du patient. Dans certains cas, la légionellose laisse des séquelles neurologiques pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois après la contamination. De façon plus rare, la maladie peut laisser des séquelles cérébrales non réversibles.
Comment prévenir la légionellose ?
La prévention de la légionellose passe principalement par une gestion adéquate des installations d’eau. Il est important de maintenir une température de l’eau chaude sanitaire entre 50 et 60 °C pour empêcher la croissance des bactéries. Les tours aéroréfrigérantes doivent également être régulièrement nettoyées et désinfectées. Il en est de même pour les bains à remous, qui doivent être correctement entretenus et désinfectés. Les personnes les plus à risque de contracter la légionellose, telles que les personnes âgées, les fumeurs, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes ayant un système immunitaire affaibli doivent être particulièrement vigilantes. Lorsqu’un cas de légionellose est signalé, il est important de mener une enquête pour identifier la source de l’infection et prendre des mesures pour la désinfecter.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Pharyngite
La pharyngite est une inflammation du pharynx, c’est à dire de la gorge. Elle se manifeste par une sensation de gorge irritée, un mal de gorge, une difficulté à avaler, une toux et des maux de tête. Elle peut être aiguë chronique. Retrouvez tous les symptômes et traitements.
Le pharynx est un organe important aux multiples fonctions chez l’être humain. Il agit au niveau de la respiration, de la parole, mais aussi de l’alimentation. Il n’est pas rare de souffrir d’une inflammation du pharynx, surtout quand les températures baissent. Le mal de gorge est fréquent à la fois chez les adultes et les enfants, et des traitements existent pour soulager la douleur en cas de pharyngite.
Définition : qu’est-ce qu’une pharyngite ou inflammation de la gorge ?
La pharyngite, c’est une inflammation de la gorge ou du pharynx liée à une bactérie type streptococcique, à un virus, ou parfois à de causes non infectieuses. C’est une affection bénigne la plupart du temps. Selon la portée de l’inflammation, celle-ci peut atteindre d’autres muqueuses : fosses nasales, amygdales. Quand les amygdales sont touchées, le patient peut alors souffrir de pharyngite amygdalite virale. En général, la pharyngite étant due à un virus, celle-ci est contagieuse.
Quels sont les types de pharyngites ?
Il existe différents types de pharyngites : aigüe, chronique, granuleuse.
La pharyngite aiguë
La pharyngite aiguë provoque des douleurs importantes, voire intenses au niveau de la gorge. Liée à une bactérie ou un virus, la pharyngite aiguë peut fragiliser le patient pendant plusieurs jours avant de disparaître. À ce stade, il ne s’agit pas juste d’un « petit mal de gorge ».
La pharyngite chronique
La pharyngite chronique, contrairement à la précédente, s’étale dans le temps. Ce type de pharyngite peut durer plusieurs semaines. Et parfois, la pharyngite chronique peut provoquer d’autres affections type rhinopharyngite, pneumonie, otite, etc.
La pharyngite granuleuse
La pharyngite granuleuse fait référence à l’aspect particulier de la muqueuse. L’épaississement de la muqueuse est tel qu’elle prend une forme granuleuse de couleur rouge associée à des dilatations veineuses pharyngées.
Quelles sont les causes d’une pharyngite chez le bébé et l’adulte ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’apparition d’une pharyngite chez l’adulte comme chez l’enfant :
- une infection virale : il s’agit de la pharyngite virale, c’est-à-dire causée par un virus. C’est la majorité des cas de pharyngite ;
- une infection bactérienne : la pharyngite peut avoir une origine bactérienne. Par exemple, une infection au streptocoque du groupe A invasif (SGA), une infection à Haemophilus influenzae ou hemophilus, etc. ;
- une cause non infectieuse : c’est l’exemple de la pharyngite allergique. Elle peut être due à une réaction allergique, type allergie aux pollens ;
- des troubles endocriniens, comme la ménopause en raison de l’effet du vieillissement sur le système hormonal féminin, ou l’hypothyroïdie ;
- certaines maladies telles que le diabète, l’insuffisance respiratoire, etc. ;
- le mode de vie : la consommation de tabac, d’alcool ; l’hyperphagie vomitive, etc.
Si, la plupart du temps, la pharyngite est liée à un virus, certains facteurs propres à chaque individu, notamment le mode de vie, peuvent être source de pharyngite.
Quels sont les symptômes d’une pharyngite ?
Les symptômes les plus fréquents en cas de pharyngite sont les suivants :
- un mal de gorge, accompagné de rougeur et d’inflammation de cette zone ;
- des difficultés à avaler sa salive, de la nourriture ou du liquide comme de l’eau ;
- une sensation de brûlure dans la gorge, avec parfois l’impression d’une gorge sèche ;
- de la toux, souvent suivie de fièvre et d’éternuements ;
- des douleurs à la tête, aux oreilles, au niveau du cou avec gonflement des ganglions, etc.
Le saviez-vous ? Lorsque l’inflammation touche les muqueuses des fosses nasales, le patient peut alors souffrir d’une rhinopharyngite, c’est un rhume. Les enfants sont en général sujets à ce type d’inflammation.
Comment diagnostiquer une pharyngite ?
Le diagnostic de la pharyngite se présente comme suit :
- examen clinique : très fréquemment, les symptômes permettent d’étayer la présence d’une pharyngite. Le médecin traitant examinera de plus près la gorge du patient pour confirmation ;
- en cas de doute, ou pour déterminer l’origine de la pharyngite, soit bactérienne, soit liée à un virus ou tout autre type, un prélèvement de culture au niveau de la gorge sera effectué pour analyse au cabinet médical.
Le diagnostic de la pharyngite est assez rapide en pratique. Il peut même être fait en pharmacie grâce à un test rapide d’orientation diagnostique (TROD).
Quels traitements pour soigner une pharyngite ?
Pour soigner la pharyngite, s’agissant de la pharyngite du bébé, de l’enfant comme de l’adulte, les traitements suivants peuvent être administrés :
- des médicaments : pour lutter contre la douleur, des antalgiques et des antipyrétiques sont pris. Pour le mal de gorge, des pastilles ou des sprays spécifiques peuvent être utilisés ;
- à toutes fins utiles, le patient devra bien s’hydrater, se reposer, et ne pas solliciter sa gorge en parlant, en criant, etc.
La pharyngite peut s’avérer douloureuse, mais elle ne dure pas bien longtemps en général. Toutefois, si les symptômes persistent depuis plusieurs jours, il est opportun de vous rendre en pharmacie ou de consulter votre médecin traitant.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Mal de gorge
qu’est-ce qu’un mal de gorge ?
Le mal ou les maux de gorge sont un terme générique qui peut recouvrir plusieurs pathologies ou gènes passagères. Le mal ou les maux de gorge sont souvent dus à une infection virale. Mais il arrive qu’une bactérie en soit la cause. Le mal ou les maux de gorge peuvent intervenir au cours d’une pharyngite, d’une angine voire d’une laryngite… Le mal de gorge peut aussi avoir pour cause le tabac, la pollution, les remontées acides de l’estomac… Demandez l’avis de votre médecin !
Mal, maux de gorge : symptômes, douleur, gorge irritée, sèche…
Les symptômes les plus fréquents au cours d’un mal de gorge sont :
- douleur;
- sensation de brûlure;
- picotement;
- déglutition difficile (dysphagie);
- température;
- rougeurs;
- ganglions gonflés;
- enrouement;
- toux…
Quand s’inquiéter du mal de gorge ?
D’une manière générale, si un mal de gorge dure plus de quelques jours, et est accompagné d’une fièvre au-delà de 38 degrés, de douleurs, puis se double d’une fatigue, il est plus prudent de consulter, comme le conseille Ameli.
Comment soigner, soulager un mal de gorge en 1 jour ? rapidement ?
Le mal de gorge, s’il a une cause bénigne, se soigne tout seul rapidement. On peut toujours prendre du miel, en guise de traitement, pour apaiser la gêne voire la douleur ressentie au niveau de la gorge. Mais aussi de la vitamine C. Ou encore sucer des pastilles. Si une bactérie en est la cause, il peut être utile de recourir aux antibiotiques. Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin.
Médicament : Quel est le meilleur remède contre le mal de gorge ?
Miel, traitements antiseptiques et anesthésiques locaux peuvent permettre de soigner efficacement un mal de gorge. Un test (Trod angine) chez son pharmacien pour vérifier si l’origine est bactérienne peut amener à consulter un médecin qui pourra prescrire, si nécessaire, un traitement antibiotique en supplément (pour éradiquer la bactérie en cause).
C’est quoi une angine ?
L’angine (angine blanche ou angine rouge) peut être rangée dans la catégorie « mal de gorge », communément admise. Plus précisément, il s’agit d’une infection des amygdales d’origine virale, voire bactérienne.
Combien de temps dure un mal de gorge ?
Le mal de gorge disparaît généralement en quelques jours, s’il est d’origine virale. Au-delà, et s’il y a des symptômes qui persistent, il est important de consulter son praticien.
Mal de gorge d’un côté seulement
Un mal de gorge d’un seul côté est souvent associé à une infection bactérienne, signe d’une infection d’une amygdale. Il est nécessaire de consulter pour le vérifier et mettre en route un traitement approprié.
Mal de gorge et oreille
La gorge et l’oreille appartenant à la même sphère ORL (oto-rhino-laryngologie) -elles sont reliées par un « canal » (la trompe d’Eustache)-, il peut arriver qu’un mal de gorge s’accompagne d’une gêne ou d’une douleur à une oreille. C’est le cas souvent dans l’infection de l’amygdale. Si les symptômes persistent, il convient de consulter.
Virus respiratoire syncytial ou VRS
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une infection virale courante des voies respiratoires. Bien qu’elle soit souvent associée aux enfants, le VRS peut également toucher les adultes et causer des symptômes plus ou moins graves. Retrouvez les causes, les symptômes et les traitements de cette pathologie.
Le virus respiratoire syncytial ou VRS est un virus très contagieux, à l’origine de simples rhumes, mais aussi parfois de symptômes plus graves. Le virus respiratoire syncytial représente ainsi la cause la plus fréquente de bronchiolite chez le nourrisson. Depuis la crise du covid, le nombre de cas de virus respiratoire syncytial ne cesse d’augmenter. Ce virus est responsable de nombreuses épidémies. L’application de gestes de prévention adéquats peut éviter la contamination. et la prise de médicaments peut soulager la douleur.
Définition : qu’est-ce que le VRS ou virus respiratoire syncytial ?
Le virus respiratoire syncytial est un virus ubiquitaire, extrêmement contagieux. En 2019, on compterait près de 33 millions d’infections au virus respiratoire syncytial chez les enfants de moins de 5 ans. Il est responsable chaque année d’épidémies qui se développent le plus généralement pendant la saison froide, entre l’hiver et le début du printemps. On considère que plus de 90 % des enfants âgés de 2 ans ont déjà été infectés par le virus respiratoire syncytial, et que tous les enfants de 3 ans y ont été confrontés. La réponse immunitaire de l’organisme ne protège pas de la réinfection, ainsi, le virus syncytial respiratoire peut contaminer de très nombreuses personnes tous les ans. Le virus pouvant se transmettre via des gouttelettes en suspension contaminées ou via des supports souillés, il est également responsable d’infections nosocomiales si des précautions ne sont pas prises.
Quelles sont les causes du virus respiratoire syncytial ?
Le virus respiratoire syncytial ou VRS est un virus à ARN faisant partie de la famille des Paramyxoviridae, et est classé parmi les pneumovirus. Il s’agit d’un virus enveloppé avec une capside hélicoïdale. On trouve deux sérotypes, A et B. Le réservoir du virus est strictement humain. Le virus résiste une trentaine de minutes sur la peau, et environ 6 à 7 heures sur les objets et le linge.
Quels sont les symptômes du virus respiratoire syncytial chez le bébé, l’enfant et l’adulte ?
On considère que, chez un bébé, un enfant ou un adulte en bonne santé, le virus respiratoire syncytial ou VRS se manifeste par les symptômes d’un simple rhume comme des maux de tête, un rhume (ou écoulement nasal) et une fatigue. Il peut aussi se manifester sous forme de laryngite, ou pharyngite. Les symptômes durent généralement 8 à 15 jours. Chez les plus jeunes enfants, les personnes âgées ou les personnes immunodéprimées, en revanche, le virus respiratoire syncytial peut provoquer une bronchiolite ou une pneumonie. Les symptômes sont alors plus marqués, et on trouve parmi eux de la fièvre, une toux, une respiration sifflante, un manque d’appétit ou encore des difficultés respiratoires.
Comment diagnostiquer le VRS ou virus respiratoire syncytial : quels tests réaliser ?
Généralement, l’examen clinique par un professionnel de santé suffit à poser le diagnostic. En l’absence de facteurs de risque ou de signes de gravité, il est inutile de procéder à d’autres examens. En revanche, quand le patient est très âgé, immunodéprimé, ou est un nourrisson de moins de 6 mois, des tests complémentaires peuvent être effectués, par exemple un prélèvement nasopharyngé permettant ensuite d’effectuer une recherche d’antigènes du virus via une PCR.
Quels sont les traitements de la maladie VRS ?
Il n’existe actuellement pas de traitement curatif spécifique pour soigner le virus respiratoire syncytial, néanmoins, dans la très grande majorité des cas, la guérison est spontanée au bout de quelques jours. Un lavage de nez régulier associé à la prise d’un antalgique (en cas de fièvre ou de douleurs) suffit généralement. Il faut également veiller à garder une bonne hydratation. Dans les formes plus graves, une hospitalisation de quelques jours peut être nécessaire, avec éventuellement un traitement par oxygénothérapie, ou dans les cas très graves avec une ventilation artificielle. Il n’existe pas de médicament antiviral spécifique pour le virus respiratoire syncytial ; et l’utilisation d’antibiotique n’est pas efficace, sauf s’il existe une surinfection bactérienne.
Quelle est la durée de contagion et d’incubation du VRS ?
Le virus respiratoire syncytial est un virus extrêmement contagieux. La transmission du virus respiratoire syncytial se fait directement, de façon aéroportée via les gouttelettes contaminées en suspension, ou de façon manuportée via des objets souillés ou les mains. Le temps d’incubation de la maladie est d’environ 4-5 jours. La durée de contagiosité varie de 3 à 8 jours. Dans les formes graves, la durée de la contagion peut augmenter et s’étendre jusqu’à 4 semaines.
Quelles sont les mesures de prévention contre le VRS ?
À l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin préventif contre l’infection au virus respiratoire syncytial, ou VRS, mais plusieurs laboratoires travaillent dessus. La mise au point d’un traitement à base d’anticorps monoclonaux se développe de plus en plus. Actuellement, le palivizumab peut être injecté chez les nourrissons prématurés et les jeunes enfants atteints d’affections cardio-pulmonaires, afin de prévenir toute infection au virus respiratoire syncytial. Afin d’éviter toute contamination, des mesures de prévention efficaces peuvent être appliquées, par exemple se laver les mains après le retour de l’école, de la crèche, ou après avoir utilisé les transports en commun. Il faut s’efforcer de se laver les mains avant chaque soin à un nourrisson. Il faut éviter au maximum les sorties aux heures où il y a le plus de monde, et limiter les contacts avec les personnes malades. Il faut éviter autant que possible également les baisers sur la bouche avec les enfants, et faire attention à ce que les tétines ne soient pas partagées par différents enfants. Le port du masque est recommandé en cas de contamination, surtout si l’entourage compte des personnes âgées, des personnes immunodéprimées ou des nourrissons.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens ORL au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Anosmie
L’anosmie, ou la perte de l’odorat, est un symptôme fréquent qui peut survenir en raison de plusieurs facteurs. Bien que l’anosmie ne soit pas souvent considérée comme une affection grave, elle peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des personnes. Dans cet article, Elsan vous expose les causes, symptômes et traitements de cette pathologie.
Les troubles de l’odorat peuvent être innés ou acquis. Une personne souffrant d’anosmie peut aussi perdre le goût, atteinte connue sous l’appellation d’agueusie. Mais l’anosmie ne provoque pas directement la perte de goût. Il existe plusieurs causes à l’anosmie, et des traitements médicamenteux selon les cas.
Quelles sont les causes de l’anosmie ?
Les causes de l’anosmie sont multiples :
- L’altération du nerf olfactif (nerf olfactif sectionné) ou de la muqueuse olfactive suite à un traumatisme crânien.
- Le nez bouché.
- Une maladie neurodégénérative.
- Une maladie systémique.
- Une polypose nasale ou une polypose naso-sinusienne (PNS). La présence des polypes et leur encombrement empêchent les molécules odorantes d’atteindre la fente olfactive.
- Une exposition chimique professionnelle…
En somme, l’obstruction nasale peut avoir plusieurs causes : rhinite allergique, polypes nasaux, sinusite chronique, tumeur, destruction des voies centrales, coronavirus (Covid-19), infection, certains médicaments comme des amphétamines, des œstrogènes, l’énalapril…
La perte d’odorat (anosmie) et le Covid
Le SARS-CoV-2 infecte les neurones sensoriels et est à l’origine d’inflammation persistante au niveau de l’épithélium (sa destruction n’est pas confirmée par le mécanisme de l’anosmie), ainsi que du système nerveux olfactif. Les personnes ayant le Covid peuvent aussi souffrir d’anosmie, qui est assez fréquente dans les cas bénins de Covid-19. Les odeurs ne sont plus perçues, car le nerf olfactif est endommagé.
Bon à savoir : il est possible de stimuler son odorat à l’aide d’huiles essentielles, d’arômes dans les plats, de parfums comme le clou de girofle, la menthe, la fleur d’oranger, l’origan, l’ail… L’objectif est de regagner peu à peu les capacités olfactives perdues.
Comment diagnostiquer ce trouble de l’odorat ?
Le médecin, pour l’évaluation de la perte de l’odorat, peut d’abord poser quelques questions au patient. Notamment sur ses symptômes, ses antécédents médicaux. Puis il réalise un test d’anosmie pour déterminer le niveau de gravité de la perte d’odorat. En fonction de la cause, un examen clinique seul peut suffire, par exemple pour les polypes nasaux ; ou il est accompagné d’une biopsie, c’est le cas pour la rhinite atrophique. En cas de trouble de l’olfaction, une IRM cérébrale des bulbes olfactifs peut aussi être réalisée. Elle permet d’analyser le contenu nasosinusien, le parenchyme cérébral, et d’identifier les tractus olfactifs. Dans certains cas, l’IRM cérébrale peut être accompagnée d’une ponction lombaire, par exemple si le patient souffre de maladies neurodégénératives comme une sclérose en plaques. Un scanner de la tête, y compris les sinus peut aussi être réalisé. Dans certaines situations, comme c’est le cas pour le Covid, des tests viraux sont utilisés.
Quels sont les symptômes de l’anosmie ?
Il peut y avoir des signes avant-coureurs, par exemple, si le patient souffre d’un traumatisme crânio-cérébral récent ; des symptômes neurologiques avec trouble de la vision, du goût, de l’odorat, entre autres.
En cas d’anosmie, le symptôme principal, c’est l’absence d’odorat. La personne ne peut pas discerner les parfums, les arômes, l’odeur des aliments en général.
Quelle est la durée de l’anosmie ?
La durée varie en fonction de la cause. En effet, pour une personne atteinte de Covid-19, l’anosmie peut durer de quelques jours à quelques mois. Elle est dite temporaire. Et l’odorat, une fois retrouvé, peut ne pas l’être en intégralité. Chez d’autres patients, l’anosmie peut être permanente. C’est le cas chez les anosmiques congénitaux. Si le patient souffre d’une maladie chronique, l’anosmie peut durer des années.
Bon à savoir : il ne faut pas confondre l’anosmie avec la cacosmie ou perception d’une mauvaise odeur en permanence. Idem pour la parosmie ou déformation des odeurs.
Quels sont les traitements de l’anosmie : faut-il avoir recours à des médicaments, à une opération ?
Il n’y a pas de traitement à proprement parler pour l’anosmie. En effet, la prise en charge des personnes souffrant d’anosmie dépend de la cause. Par exemple, faire des inhalations de vapeur, pour les personnes ayant des sinus irrités. Il peut aussi s’agir d’un traitement médicamenteux, par exemple si le patient souffre d’inflammation des voies respiratoires ; ou d’antibiotiques en cas d’infection des sinus. En cas de tumeur, une opération chirurgicale ou un traitement par radiothérapie peuvent être réalisés. Certains patients sont suivis par un psychothérapeute, car l’anosmie peut avoir des répercussions sur leur mode de vie. Si l’atteinte des voies respiratoires persiste malgré les traitements médicaux ou le recours à la chirurgie, on peut envisager une cure thermale.
La perte de l’odorat peut avoir des conséquences au quotidien. Elle peut entraîner des sensations de mal-être, des troubles alimentaires et être handicapante. En effet, le patient est dans l’impossibilité de détecter les mauvaises odeurs, les signaux d’alerte de sécurité comme la fumée, les fuites de gaz, l’altération des aliments… S’il est possible de retrouver l’odorat, dans certains cas, l’anosmie peut être irréversible.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Maladie de Ménière
La maladie de Ménière est une affection de l’oreille interne qui se caractérise par des crises vertigineuses aiguës, des bourdonnements de l’oreille et une perte de l’acuité auditive. Elle peut aussi être associée à des nausées et à des vomissements. Les causes de la maladie de Ménière sont encore inconnues, mais elle pourrait être causée par une réaction allergique, une maladie auto-immune ou encore une infection.
La maladie de Ménière est une pathologie assez fréquente associant le plus souvent des vertiges, des bourdonnements d’oreilles et une baisse de l’audition. La maladie est liée à un déséquilibre liquidien au niveau de l’oreille interne. La maladie de Ménière évolue par crises qui peuvent parfois être très invalidantes.
Définition : qu’est-ce que la maladie de Ménière ou syndrome de Ménière ?
La maladie de Ménière tient son nom de Prosper Ménière, qui fut le premier à décrire cette affection au XIXe siècle. Il s’agit d’une affection chronique se caractérisant par des pertes d’équilibres passagères associées à des manifestations auditives, comme des acouphènes ou une perte d’audition. La maladie de Ménière est une maladie qui se manifeste par poussées. Actuellement, les causes de cette pathologie ne sont pas encore vraiment connues. La maladie de Ménière touche préférentiellement les personnes entre 20 et 50 ans. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes par cette maladie.
Quelles sont les causes de la maladie de Ménière et de cette pression dans l’oreille interne ?
Actuellement, les causes exactes de la maladie de Ménière ne sont pas encore connues. La maladie de Ménière est due à une quantité excessive de liquide au niveau de l’oreille interne. Habituellement, la quantité de ce liquide, appelé liquide endolymphatique, est constante, et la formation et la réabsorption de ce liquide permettent d’obtenir un équilibre. Dans la maladie de Ménière, cet équilibre est rompu, et l’excès d’endolymphe génère une trop forte pression au niveau de l’oreille interne. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ce déséquilibre, celui-ci pourrait être dû à une réaction allergique, une infection ou une maladie auto-immune. Il semble également que la maladie de Ménière possède une composante génétique.
Quels sont les symptômes de la maladie de Ménière : vertiges, malaise, surdité ?
La maladie de Ménière se manifeste par des crises qui peuvent durer de 6 heures à 24 heures. Ces crises sont caractérisées par des vertiges, des pertes d’équilibre, des sensations d’étourdissements ou des sensations de tête qui tourne. Elles peuvent être accompagnées d’autres signes, comme des maux de tête, des acouphènes, une sensation d’oreille bouchée. Les crises sévères peuvent être accompagnées de nausées et de vomissements. Parfois, une baisse d’audition peut également faire partie des symptômes. Généralement, ces signes s’estompent plus ou moins rapidement après la crise : l’audition revient à la normale assez rapidement dans la majorité des cas, mais les acouphènes peuvent persister quelque temps, de même que le mal de tête. Les symptômes sont très variables d’un individu à l’autre.
Quel diagnostic réaliser pour la maladie de Ménière ?
Le diagnostic de la maladie de Ménière est parfois difficile à poser, en effet, les trois symptômes caractéristiques, comme des vertiges associés à des acouphènes et une perte d’audition, ne sont pas toujours présents en même temps.
Le diagnostic repose sur plusieurs examens afin d’écarter toute autre pathologie. Un bilan auditif, un examen vidéonystagmographique (examen permettant d’évaluer la fonction vestibulaire et donc l’équilibre), ainsi que des examens d’imagerie médicale comme l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) sont souvent très utiles pour diagnostiquer la maladie.
Quels traitements pour ce trouble de l’oreille interne ?
Afin de soulager les crises et les vertiges, des médicaments antivertigineux, comme l’acétylleucine ou la betahistine et l’antihistaminique méclozine, peuvent être prescrits. Des médicaments dits antiémétiques (anti-vomissements) peuvent être associés. Des médicaments de type anxiolytiques, comme le lorazépam, peuvent également être utilisés pour leur action sur le système vestibulaire. Des diurétiques peuvent être prescrits afin de faire diminuer la quantité de liquide ainsi que des corticoïdes.
Une rééducation vestibulaire peut être proposée par un kinésithérapeute spécialement formé, notamment si les crises persistent malgré le traitement médicamenteux.
Parfois, une intervention chirurgicale peut permettre de diminuer la quantité de liquide dans l’oreille interne (en plaçant par exemple des drains dans l’oreille pour diminuer le volume de liquide dans l’oreille interne, en décompressant le sac endolymphatique, ou encore en détruisant complètement l’oreille interne). Le caractère imprévisible des crises de la maladie de Ménière peut engendrer un stress important (peur de tomber…), un suivi psychologique est donc également important.
Rhinopharyngite
La rhinopharyngite est une inflammation des muqueuses du nez et de la gorge. Elle est aussi connue sous le nom de rhume. Les rhinopharyngites sont très fréquentes, surtout chez les enfants. Les rhumes sont des infections virales des voies respiratoires supérieures. Les virus responsables sont généralement les rhinovirus, mais on peut aussi citer les coronavirus, les adénovirus et les respirovirus.
La rhinopharyngite, aussi appelée rhume ou rhinite, est une infection des voies respiratoires supérieures, comme le nez ou le haut de la gorge. Elle est due à un virus qui cause généralement des symptômes sans gravité.
Définition : qu’est-ce qu’une rhinopharyngite ou un rhume ?
La rhinopharyngite ou le rhume est une infection virale qui touche la muqueuse qui tapisse l’intérieur du nez et le pharynx, qui relie le nez à la bouche et à la gorge. Il s’agit d’une maladie contagieuse qui est plus fréquente quand il fait froid, en automne ou en hiver. Le délai d’incubation d’une rhinopharyngite peut aller de quelques heures à une semaine, et elle reste contagieuse jusqu’à 21 jours après les premiers signes de la maladie.
La rhinopharyngite chez l’adulte
Chez les adultes, la rhinopharyngite, plus communément désignée comme un rhume, est une maladie très fréquente et bénigne. Ses symptômes peuvent être gênants et inconfortables, mais ils sont rarement graves. L’immunité acquise suite à une infection ne dure pas, il est donc possible pour un adulte de souffrir d’un rhume plusieurs fois par an.
La rhinopharyngite chez le bébé et l’enfant
Beaucoup d’enfants souffrent d’une rhinopharyngite au moins une fois par an, car il s’agit de l’une des infections les plus répandues pendant la saison froide. Les symptômes peuvent être plus importants chez les enfants, mais, comme chez l’adulte, ils sont rarement graves.
Quels sont les causes et facteurs de risque d’une rhinopharyngite ?
La rhinopharyngite peut être causée par différents virus, comme les rhinovirus ou les adénovirus. Ces virus se transmettent très facilement d’une personne à une autre, via un contact direct ou par l’intermédiaire d’un objet contaminé. Les symptômes ont ensuite plus de risques de se développer chez une personne qui a :
- Une baisse de son immunité, due à la fatigue ou au stress par exemple ;
- Une carence en fer ;
- Un terrain allergique ;
- La gorge irritée, par un reflux gastro-œsophagien par exemple ;
- Une maladie chronique qui affaiblit les défenses immunitaires, comme une mucoviscidose ;
- Une baisse de la mobilité des cils présents sur la muqueuse respiratoire, qui est fréquente en cas de tabagisme, de pollution atmosphérique ou de sécheresse de l’air.
Quels sont les symptômes d’une rhinopharyngite : nez qui coule, fièvre, toux ?
La rhinopharyngite ou le rhume se reconnaît à plusieurs symptômes, comme :
- le nez bouché et/ou un écoulement nasal ;
- la gorge irritée ;
- une toux modérée et/ou des éternuements ;
- une fatigue plus importante que d’habitude ;
- la sensation d’avoir la tête lourde ;
- des petites courbatures ;
- une légère fièvre qui peut atteindre 38 °C ;
- des yeux larmoyants ;
- l’impression d’avoir les oreilles bouchées.
Ces symptômes commencent généralement à s’atténuer après deux ou trois jours.
Comment diagnostiquer une rhinopharyngite ?
Pour établir le diagnostic d’une rhinopharyngite, il faut se rendre chez son médecin traitant. Celui-ci vérifiera que les symptômes du rhume sont bien présents et qu’il ne s’agit pas d’une autre infection, grâce à un interrogatoire et un examen clinique. Il n’est pas nécessaire de faire des examens complémentaires pour établir le diagnostic.
Comment soigner une rhinopharyngite : traitements, antibiotiques ?
Le traitement de la rhinopharyngite ou du rhume repose sur des traitements naturels et des gestes agissant directement sur les symptômes. Il n’est en effet pas nécessaire de prendre des antibiotiques s’il n’y a pas de complications.
Soigner la rhinopharyngite chez l’adulte
Pour soulager les symptômes liés à la rhinopharyngite, les professionnels de santé préconisent de :
- se reposer si possible ✔️
- boire plus de 1,5 L d’eau par jour ✔️
- prendre du paracétamol en cas de fièvre ou de douleurs ✔️
- se laver le nez avec un sérum physiologique plusieurs fois par jour et se moucher régulièrement ✔️
- prendre des pastilles pour la gorge si celle-ci est irritée ✔️
Soigner la rhinopharyngite chez l’enfant
Le traitement de la rhinopharyngite chez les enfants est semblable à celui préconisé pour les adultes. Il est en effet conseillé de :
- donner du paracétamol à l’enfant en respectant le dosage en fonction de son poids ✔️
- lui laver régulièrement le nez à l’aide d’un sérum physiologique adapté ✔️
- éviter de le couvrir s’il a de la fièvre ✔️
- lui donner fréquemment de l’eau ✔️
Comment peut évoluer une rhinopharyngite ou un rhume ?
Dans la grande majorité des cas, la rhinopharyngite ou le rhume reste une maladie bénigne et guérit au bout de quelques jours. Il est cependant possible que chez certaines personnes, les symptômes persistent et restent présents pendant une vingtaine de jours. Dans de rares cas, des complications peuvent apparaître suite à une rhinopharyngite, telles que :
- une conjonctivite, qui est une inflammation de la conjonctive de l’œil ;
- une otite, qui est une inflammation de l’oreille moyenne ;
- une sinusite aiguë, qui est une inflammation des sinus de la face ;
- une bronchite, qui est une inflammation des bronches.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
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Épistaxis
L’épistaxis ou saignement du nez est souvent bénin, cependant dans certains cas il peut nécessiter une prise en charge médicale urgente. Cet article vous expose les causes, symptômes et traitements envisagés en fonction de la gravité du saignement nasal.
L’épistaxis est le terme médical utilisé pour qualifier les saignements de nez. Le nez saigne facilement en raison de son emplacement sur le visage et de la proximité des vaisseaux sanguins dans la paroi du nez. La plupart des saignements de nez peuvent être traités à la maison, mais certains symptômes doivent être examinés par un médecin, car ils peuvent indiquer un problème sous-jacent.
Définition : qu’est-ce que l’épistaxis chez l’enfant et l’adulte ?
D’un point de vue étymologique, le mot « épistaxis » vient du grec et est formé du préfixe « épi- » qui signifie « sur » et de « stázô » qui veut dire « couler goutte à goutte ». L’épistaxis qualifie donc tout simplement un saignement de nez, c’est-à-dire la perte de sang du tissu qui tapisse les cavités nasales. Les saignements de nez sont fréquents. Environ 60 % des gens auront au moins un saignement de nez au cours de leur vie. Les médecins décrivent l’épistaxis ou saignement de nez en fonction du type du saignement.
Il en existe deux types principaux, dont l’un est plus grave que l’autre :
- Une épistaxis antérieure commence à l’avant du nez, au niveau de la partie inférieure de la cloison nasale (appelée le septum). Les capillaires et les petits vaisseaux sanguins de cette zone sont très fragiles et saignent facilement. C’est donc le type de saignement de nez le plus courant, il n’est généralement pas grave et peut être soigné à domicile. L’épistaxis antérieure touche principalement les enfants.
- Une épistaxis postérieure est causée par une hémorragie dans les gros vaisseaux sanguins de la partie arrière du nez, près de la gorge. Ce saignement de nez peut s’avérer plus grave qu’une épistaxis antérieure. Une épistaxis postérieure peut engendrer un saignement important, qui peut s’écouler dans le fond de la gorge. Des soins médicaux sont souvent nécessaires pour ce type de saignement de nez, plus fréquent chez les adultes que chez les enfants.
Quelles sont les causes de l’épistaxis ?
La muqueuse du nez contient de nombreux petits vaisseaux sanguins (les capillaires, appelés ainsi, car ils ont le diamètre d’un cheveu) qui se trouvent près de la surface de la muqueuse nasale et sont facilement irrités. Les deux causes les plus fréquentes des saignements de nez sont les suivantes :
- L’exposition à un air sec : quand les fosses nasales sont asséchées, elles sont plus sujettes aux saignements et aux infections.
- Se gratter le nez avec un doigt ou la présence d’un corps étranger dans le nez, ce qui est considéré comme une cause locale.
D’autres causes de l’épistaxis moins fréquentes sont :
- une sinusite aiguë (infection aiguë du nez et des sinus) ou chronique ;
- une rhinite allergique ou une rhinopharyngite ;
- la prise de traitements anticoagulants (anti-vitamine K, héparine) ou antiagrégants plaquettaires (aspirine) ;
- des troubles de la coagulation, comme l’hémophilie ;
- l’exposition à des substances chimiques irritantes, par exemple l’ammoniac ;
- la consommation de cocaïne par voie nasale ou d’alcool;
- une déviation de la cloison nasale;
- l’’utilisation prolongée de sprays nasaux, notamment ceux utilisés pour traiter les allergies ;
- un traumatisme du nez ;
- l’hypertension artérielle ;
- la télangiectasie hémorragique héréditaire ;
- la maladie de Rendu-Osler, une maladie héréditaire rare ;
- la présence d’une tumeur nasale ou paranasale ;
- la présence de polypes nasaux.
Quels sont les symptômes de l’épistaxis ?
Le principal symptôme d’une épistaxis est le sang qui s’écoule du nez. Les saignements des muqueuses nasales antérieures proviennent en général d’une seule narine. Les saignements situés plus profondément dans la cavité nasale peuvent toucher les deux narines. L’épistaxis est souvent indolore, mais la personne qui en souffre peut éprouver une douleur causée par une blessure à l’intérieur du nez ou une perte d’odorat.
Quand s’inquiéter et consulter en cas de saignement du nez ?
La plupart des saignements de nez ne sont pas graves et s’arrêtent d’eux-mêmes ou en suivant les conseils délivrés ci-dessous. En revanche, il est nécessaire de consulter un médecin en cas de saignement de nez :
- qui fait suite à une blessure ou un traumatisme ;
- qui fait s’écouler une grande quantité de sang ;
- qui cause des difficultés respiratoires ;
- qui dure plus de 30 minutes, malgré la compression ;
- qui touche un enfant de moins de 2 ans.
Ne prenez pas votre véhicule pour vous rendre aux urgences si vous perdez beaucoup de sang. Appelez le 15 ou le 112 ou votre médecin ou demandez à un proche de vous accompagner. Consultez votre médecin si les saignements de nez sont fréquents, car ils peuvent avoir une cause sous-jacente nécessitant un traitement.
Quels sont les traitements de l’épistaxis en cas de saignement léger ou abondant ?
Vous pouvez appliquer le traitement de l’épistaxis suivant à la maison pour arrêter le saignement :
- Asseyez-vous bien droit et penchez votre corps et votre tête légèrement en avant afin que le sang ne coule pas dans la gorge, ce qui peut provoquer des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Ne vous allongez surtout pas et ne mettez pas votre tête entre vos jambes.
- Respirez par la bouche.
- Utilisez un mouchoir ou un gant de toilette légèrement humide pour recueillir le sang.
- Avec votre pouce et votre index, pincez la partie molle de votre nez en dessous de la crête osseuse dure qui forme l’arête du nez. Un pincement au niveau ou au-dessus de la partie osseuse ne permet pas une compression suffisante pour stopper l’hémorragie. Pincez votre nez sans interruption pendant au moins 5 minutes avant de vérifier si le saignement a cessé. Si votre nez saigne toujours, recommencez à le pincer pendant 10 minutes de plus.
- Appliquez un patch réfrigéré sur l’arête de votre nez pour favoriser la constriction des vaisseaux sanguins (ce qui ralentira le saignement). Cette étape n’est pas nécessaire.
- Après l’arrêt du saignement, ne vous penchez pas, ne faites pas d’effort et ne soulevez rien de lourd. Ne vous mouchez pas et ne frottez pas votre nez pendant plusieurs jours.
En cas de saignement prolongé ou important, rendez-vous chez un médecin ou aux urgences. Les traitements mis en place sont :
- Le tamponnement antérieur pour une épistaxis antérieure ou le tamponnement postérieur pour un saignement de nez postérieur : de la gaze, des mèches hémostatiques, de la mousse ou un ballon en latex gonflable sont insérés dans le nez pour créer une pression à l’endroit du saignement. Ce dispositif est souvent laissé en place pendant 24 à 48 heures avant d’être retiré par un professionnel de santé.
- La cautérisation : elle consiste à sceller le vaisseau sanguin qui saigne. Une anesthésie locale est d’abord réalisée pour engourdir l’intérieur du nez.
- Le changement du traitement de fond : s’il est responsable des saignements.
- La prise d’un traitement pour lutter contre l’hypertension artérielle.
- Le retrait du corps étranger à l’origine du saignement de nez.
- Une intervention chirurgicale pour corriger les séquelles d’une fracture du nez ou la correction de la déviation de la cloison nasale.
- La ligature du vaisseau sanguin en cause.
- L’orientation vers un ORL, qui étudiera les symptômes, interrogera sur les antécédents médicaux et procèdera à des examens pour déterminer la cause de l’épistaxis.
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Odynophagie
L’odynophagie est une douleur ressentie lors de la déglutition. De nombreuses pathologies peuvent être à l’origine de cette pathologie. Dans cet article nous vous détaillons les causes, symptômes et traitements afin de soulager et guérir cette condition médicale.
L’odynophagie est le terme médical utilisé pour qualifier une douleur à la déglutition, et qui survient au niveau de la gorge ou jusque dans la poitrine. Elle peut parfois être confondue avec des brûlures d’estomac ou un problème cardiaque. Parfois, des difficultés de déglutition, appelées dysphagie, accompagnent cette douleur, mais l’odynophagie est souvent une affection à part entière. Il existe des causes très diverses à l’odynophagie, liées à de nombreux problèmes de santé sous-jacents.
Définition : qu’est-ce que l’odynophagie ou douleur à la déglutition ?
L’odynophagie caractérise une douleur ressentie lors de la déglutition. Une personne atteinte d’odynophagie peut ressentir une douleur dans la gorge ou au niveau du tube alimentaire (œsophage) au moment de la progression des aliments, des liquides ou même de la salive. L’odynophagie est souvent confondue avec la dysphagie, qui est une autre affection liée au passage des aliments. La dysphagie se caractérise par une gêne ou une difficulté à avaler, un peu comme si la personne avait une boule dans la gorge — sans forcément qu’une douleur, c’est-à-dire une odynophagie, y soit associée. La dysphagie est plus fréquente chez les personnes âgées que dans la population générale. Comme l’odynophagie, la dysphagie peut avoir des causes très diverses, et son traitement dépend donc du problème de santé sous-jacent. La dysphagie est parfois si grave que la personne ne peut plus du tout avaler. Dans certains cas, la dysphagie et l’odynophagie peuvent apparaître en même temps et peuvent également avoir les mêmes causes.
Quelles sont les causes d’une gêne et douleur à la déglutition liée à l’odynophagie ?
La cause de l’odynophagie est souvent une affection bénigne, comme une simple rhinopharyngite qui provoque une inflammation de la gorge et de l’œsophage. Dans ce cas, la déglutition douloureuse disparaît d’elle-même avec le temps. En revanche, une odynophagie peut avoir une autre cause sous-jacente plus grave. De nombreuses pathologies peuvent provoquer une odynophagie :
- Une angine : l’angine correspond à une inflammation du pharynx, qui se trouve à l’entrée de la gorge. L’inflammation se propage parfois jusqu’à l’œsophage. Les angines à répétition, qui entraînent des odynophagies récurrentes, peuvent être le signe d’une mononucléose.
- L’odynophagie due au Covid-19 : une étude suédoise a démontré que le variant Omicron du SARS-CoV-2 provoquait une odynophagie aiguë.
- Une odynophagie liée à un cancer : parfois, la déglutition douloureuse chronique est un signe précoce de cancer de l’œsophage. Ce dernier est causé par le développement d’une ou de plusieurs tumeurs dans l’œsophage. Le cancer de l’œsophage survient plus fréquemment chez des personnes qui fument depuis longtemps, qui ont une consommation d’alcool excessive ou qui souffrent de brûlures d’estomac persistantes. Une prédisposition héréditaire existe également.
- Une candidose (infection au champignon Candida) : cette infection fongique peut se produire dans la bouche puis se propager, ce qui provoque des symptômes au niveau de l’œsophage, et notamment une déglutition douloureuse.
- Un reflux gastro-œsophagien (RGO) : il apparaît lorsque le sphincter inférieur de l’œsophage ne se ferme pas correctement. Par conséquent, les sucs gastriques refluent dans l’œsophage. La cause de l’odynophagie est souvent le reflux gastro-œsophagien si la personne souffre d’une déglutition douloureuse accompagnée d’autres symptômes, tels que des brûlures d’estomac ou des douleurs thoraciques.
- Le sida comme facteur de risque : les troubles touchant l’œsophage sont fréquents chez les personnes séropositives. Cela tient au fait que leur système immunitaire est fragilisé, donc elles sont plus souvent sujettes à la candidose et aux infections bactériennes. De plus, certains traitements antirétroviraux utilisés pour traiter le VIH entraînent des reflux acides.
- Un ulcère : il s’agit de lésions qui peuvent se produire dans la bouche, la gorge ou l’œsophage, ainsi que dans l’estomac. Les ulcères peuvent être causés par un reflux gastro-œsophagien non traité. La prise prolongée d’anti-inflammatoires, comme l’ibuprofène, augmente le risque de souffrir d’ulcères.
- La radiothérapie : l’odynophagie peut également être causée par des traitements médicaux, comme la radiothérapie administrée pour soigner un cancer.
- Certains médicaments délivrés sur ordonnance peuvent également provoquer une odynophagie.
Quels sont les symptômes de l’odynophagie ?
Les symptômes de l’odynophagie peuvent se résorber rapidement ou être chroniques, selon la cause de la douleur. Les symptômes les plus courants sont les suivants :
- Une douleur sourde et brûlante, ou une douleur aiguë et lancinante dans la gorge ou l’œsophage lors de la déglutition.
- Une douleur plus intense lorsque la personne avale des aliments secs — cependant, dans certains cas, les liquides provoquent une douleur équivalente.
- Une perte de poids en raison de la difficulté à s’alimenter, puisque cela entraîne des douleurs.
- Une déshydratation due à la réduction de la consommation de liquides.
Si l’odynophagie est due à une cause primaire (angine, cancer), d’autres signes l’accompagnent, comme de la fièvre, des courbatures, de la fatigue et une faiblesse généralisée.
Comment diagnostiquer l’odynophagie ?
Le diagnostic de l’odynophagie est généralement effectué grâce à une endoscopie. Une petite caméra lumineuse appelée endoscope est introduite dans la gorge du patient afin que le médecin puisse mieux observer son œsophage. Pour mieux visualiser le problème, le médecin demande également à son patient d’essayer d’avaler pendant l’examen. Le médecin peut prescrire d’autres examens s’il soupçonne des causes sous-jacentes.
Quels sont les traitements de pour soulager et soigner l’odynophagie ?
Le traitement de l’odynophagie consiste principalement à soigner la cause primaire de cette douleur. Le médecin peut donc, selon les cas, prescrire la prise d’antibiotiques pour les infections, d’antiacides pour les reflux acides, ou d’anti-inflammatoires pour soulager la douleur due aux inflammations. Pour soulager l’odynophagie, il convient d’éviter l’alcool et le tabac, qui irritent la gorge et l’œsophage. L’utilisation de sprays pour la gorge permet de soulager la douleur le temps de traiter le problème. Dans les cas les plus graves où la déglutition est impossible en raison de la douleur, la prise en charge peut consister en la pose d’une sonde d’alimentation pour éviter une perte de poids. Lorsque l’odynophagie est causée par un reflux gastro-œsophagique, la chirurgie est également une option. En cas de tumeur ou de carcinome de l’œsophage, le médecin peut recommander l’ablation chirurgicale de ces cellules et un protocole de soins pour éviter la récidive ou la rechute.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens ORL au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Sinusite
La sinusite est une inflammation des sinus, c’est-à-dire des cavités remplies d’air présentes dans certains os du visage. Les sinus sont reliés aux voies nasales, et leur rôle est de filtrer l’air que nous respirons. Cependant, lorsque les sinus sont enflammés, ils peuvent se boucher et causer de l’inconfort. Dans cet article, nous allons explorer les différents types de sinusites, leurs symptômes et leurs traitements.
La sinusite est une inflammation des sinus, c’est-à-dire des cavités remplies d’air présentes dans certains os du visage. Les sinus sont reliés aux voies nasales, et leur rôle est de filtrer l’air que nous respirons. Cependant, lorsque les sinus sont enflammés, ils peuvent se boucher et causer de l’inconfort. Dans cet article, nous allons explorer les différents types de sinusites, leurs symptômes et leurs traitements.
Définition : qu’est-ce qu’une sinusite ?
Le terme sinusite fait référence à une inflammation des sinus. Cette infection peut être aiguë ou chronique. Les sinus sont situés dans différentes parties du visage, notamment dans les os maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux et frontaux. Lorsque les sinus sont enflammés, cela peut causer une obstruction des voies nasales, ce qui peut entraîner des douleurs et de l’inconfort.
Qu’est-ce qu’une sinusite aiguë ?
La sinusite aiguë est une inflammation soudaine des sinus, qui dure généralement moins de quatre semaines. Elle est souvent causée par une infection virale ou bactérienne, ou par une allergie. Les symptômes courants de la sinusite aiguë comprennent une congestion nasale, des maux de tête, une douleur faciale et une fièvre légère.
Qu’est-ce qu’une sinusite chronique ?
La sinusite chronique est une inflammation des sinus qui dure plus de douze semaines. Elle peut être causée par une infection bactérienne récurrente, une allergie, ou une inflammation chronique des sinus. Les symptômes courants de la sinusite chronique comprennent des sinus bouchés, une douleur faciale, des maux de tête et de la fatigue. La cause précise de la sinusite chronique n’est pas toujours connue, mais certains facteurs peuvent expliquer sa survenue. C’est notamment le cas chez les patients présentant des allergies chroniques, des polypes nasaux, ou en cas d’exposition à des produits irritants. Une certaine prédisposition génétique peut aussi expliquer la sinusite chronique. Dans certains cas, la sinusite maxillaire chronique se développe suite à des abcès dentaires.
Qu’est-ce que la sinusite allergique ?
Comme son nom l’indique, la sinusite allergique est une inflammation des sinus qui est causée par une allergie. Elle peut être aiguë ou chronique. Les allergènes courants qui peuvent causer une sinusite allergique comprennent le pollen, les acariens, les moisissures et les squames animales. Les symptômes courants de la sinusite allergique comprennent une congestion nasale, des éternuements, des démangeaisons et une toux.
Qu’est-ce qu’une sinusite frontale ?
La sinusite frontale est une inflammation des sinus frontaux, qui sont situés au-dessus des sourcils. Les symptômes courants de la sinusite frontale comprennent des douleurs au-dessus des sourcils, une congestion nasale, des maux de tête et une sensibilité au toucher. Elle se caractérise souvent par une douleur localisée juste au-dessus d’un seul œil. La douleur de la sinusite frontale est souvent pulsatile, elle augmente en cas de pression sur la zone enflammée, et peut être accompagnée de fièvre et d’un écoulement nasal d’un seul côté du nez.
Qu’est-ce qu’une sinusite ethmoïdale ?
La sinusite ethmoïdale est une inflammation des sinus ethmoïdaux, qui sont situés entre les yeux, en haut du nez. Ce type de sinusite a des effets sur les yeux dans certains cas. Elle peut en effet causer des douleurs derrière et/ou entre les yeux, et des maux de tête localisés au niveau du front. D’autres symptômes peuvent aussi apparaître en cas de sinusite ethmoïdale, tels qu’une congestion nasale et une perte d’odorat.
Qu’est-ce qu’une sinusite sphénoïdale ?
La sinusite sphénoïdale est une inflammation des sinus sphénoïdaux, des sinus situés derrière le nez. Les symptômes courants de la sinusite sphénoïdale comprennent une douleur profonde derrière les yeux, des maux de tête à l’arrière du crâne souvent augmentés par la position penchée en avant. La sinusite sphénoïdale survient généralement durant l’évolution d’un rhume classique.
Quelles sont les causes d’une sinusite : comment l’attrape-t-on ?
La sinusite est généralement causée par une infection bactérienne ou une infection d’origine virale, mais elle peut également être causée par des allergies, des polypes nasaux, une déviation de la cloison nasale, des abcès dentaires, des changements de pression ou d’autres facteurs. Les infections dentaires, en particulier les abcès dentaires, peuvent se propager aux sinus maxillaires voisins, provoquant une sinusite maxillaire ( inflammation de la muqueuse des sinus maxillaires).
Comment diagnostiquer une sinusite ?
Le diagnostic de la sinusite est généralement basé sur les symptômes du patient et sur un examen clinique. Le médecin peut également utiliser une endoscopie nasale pour examiner l’intérieur des sinus, ou une radiographie des sinus pour confirmer le diagnostic.
Quels sont les symptômes d’une sinusite ?
Les symptômes de la sinusite varient en fonction du type de sinusite. Les symptômes courants comprennent une congestion nasale, une douleur ou une pression dans les sinus, un mal de tête, une douleur dentaire, une toux, un écoulement nasal, un goût ou une odeur altérés, de la fièvre et de la fatigue. Les symptômes de la sinusite sans écoulement peuvent inclure une pression ou une douleur dans les sinus, mais sans écoulement nasal.
Dans le cas d’une sinusite frontale, la douleur est généralement ressentie dans la région du front, tandis que dans une sinusite sphénoïdale, la douleur est ressentie dans la région de l’arrière de la tête. Une sinusite allergique peut également causer une irritation des yeux, de l’écoulement nasal et des éternuements.
Quels sont les traitements pour soigner une sinusite ?
Le traitement pour soigner une sinusite dépend de la cause sous-jacente. Les cas de sinusite virale se résolvent souvent sans traitement, mais des analgésiques peuvent être prescrits pour soulager les symptômes. Les antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter une infection bactérienne, mais ils ne sont pas efficaces contre une infection virale. Les médicaments antihistaminiques peuvent être utilisés pour traiter une sinusite allergique. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour traiter une sinusite chronique. L’opération d’une sinusite, appelée endoscopie sinusale, vise à élargir les passages nasaux et à enlever les tissus obstrués ou endommagés. Cependant, cette intervention est rarement nécessaire, et ne doit être envisagée que si les autres traitements ne sont pas efficaces.
Il existe également des traitements alternatifs qui peuvent aider à soulager les symptômes de la sinusite. L’inhalation de vapeur, l’utilisation d’un humidificateur, les compresses chaudes ou froides et les gouttes nasales peuvent aider à soulager la congestion nasale et à réduire l’inflammation des sinus.
Combien de temps dure une sinusite ?
La durée d’une sinusite dépend de la cause et de la gravité de l’inflammation. Une sinusite aiguë peut durer de quelques jours à quelques semaines. Si elle n’est pas traitée, une sinusite aiguë peut évoluer vers une sinusite chronique, qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
La sinusite chronique peut être difficile à traiter et peut nécessiter une prise en charge sur le long terme. Dans certains cas, la sinusite chronique peut causer des complications, telles que des infections récurrentes des sinus, une inflammation des os ou des tissus environnants, ou même une perte de vision en raison de la pression sur les yeux.
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Auriculothérapie
L’auriculothérapie est une pratique médicale qui permet de soulager certaines douleurs, de gérer le stress, les troubles du sommeil, ou encore de contribuer à l’arrêt du tabac. Elsan vous détaille dans cet article les applications de cette méthode et les techniques utilisées.
L’auriculothérapie permet, par pression ou stimulation d’une zone de l’oreille particulière, de traiter l’information douloureuse dans le corps et de la diminuer. Si actuellement aucune étude scientifique n’a validé l’auriculothérapie, il semble que cette technique permette d’aider au traitement de l’anxiété pré-opératoire et des douleurs peropératoires.
Définition : qu’est-ce que l’auriculothérapie ou acupuncture auriculaire ?
L’auriculothérapie, appelée aussi acupuncture auriculaire, est une pratique médicale consistant à stimuler des points précis du pavillon de l’oreille à l’aide de différents dispositifs, comme des aiguilles semi-permanentes.
Alors qu’en acupuncture, le praticien stimule des méridiens particuliers, en auriculothérapie, des points du pavillon de l’oreille (antérieur et postérieur) correspondant à des schémas neurophysiologiques précis sont stimulés.
L’auriculothérapie est née dans les années 50, même si les bienfaits de la stimulation de l’oreille sont connus depuis beaucoup plus longtemps. Cette pratique est reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 1987. L’auriculothérapie ne doit être pratiquée que par un médecin ou un membre d’une profession médicale. En effet, seuls les docteurs en médecine, les docteurs en chirurgie dentaire et les sages-femmes peuvent exercer l’auriculothérapie, s’ils ont bien entendu reçu une formation spécifique.
Dans quels cas pratiquer l’auriculothérapie ?
L’auriculothérapie n’est pas indiquée pour traiter une pathologie, mais pour essayer d’en diminuer certains symptômes. Cette technique est indiquée pour atténuer l’effet secondaire de médicaments, ou encore pour lutter contre différentes formes de stress. L’auriculothérapie permet ainsi de libérer des endorphines naturelles, qui vont pouvoir lutter contre des douleurs de différentes natures ; par exemple, des douleurs liées à l’arthrose, des névralgies ou encore des migraines. L’auriculothérapie est également indiquée comme aide dans le sevrage tabagique ou dans le sevrage de différentes addictions. Cette pratique peut aussi être indiquée pour diminuer les bouffées de chaleur à la ménopause. L’auriculothérapie peut être également indiquée pour lutter contre les troubles du sommeil, par exemple en permettant de diminuer les doses de somnifères. Elle peut enfin être pratiquée dans le cadre d’un régime amincissant. Actuellement l’auriculothérapie n’est pas reconnue scientifiquement : il n’existe pas de preuve scientifique solide validant cette méthode. Quelques études ont néanmoins démontré que l’auriculothérapie pouvait contribuer à diminuer le stress pré-opératoire et les douleurs liées à une intervention chirurgicale.
Y a-t-il des effets secondaires ou contre-indications aux point d’acupuncture aux oreilles ?
Globalement, l’auriculothérapie n’a que très peu d’effets indésirables et de contre-indications. Une séance d’auriculothérapie peut s’avérer légèrement douloureuse (la perception de la douleur peut varier d’une personne à une autre), mais cette douleur s’estompe très rapidement après la séance, qui ne dure le plus souvent pas plus de 30 minutes. Les effets indésirables sont donc bénins. Il existe un petit risque infectieux si les aiguilles ne sont pas désinfectées convenablement, mais en pratique, les cas d’infections restent très exceptionnels.
Comment se déroule une séance chez un médecin auriculothérapeute ?
Les praticiens en auriculothérapie se trouvent souvent dans des centres de lutte contre la douleur. On compte plusieurs centaines de praticiens en France, et tous les soignants doivent aussi pratiquer la médecine. Une séance d’auriculothérapie dure généralement entre 20 et 30 minutes. Pendant la séance, des points spécifiques du pavillon de l’oreille sont stimulés. Cette stimulation peut se faire par des massages (via des bâtonnets de verre), par des courants de faible intensité, par des lasers de très faible intensité, ou la pose d’aiguilles cryoniques à base d’azote liquide. Les aiguilles sont alors placées sur différents points au niveau de l’oreille ; elles peuvent être posées le temps de la consultation, ou laissées en place pendant plusieurs jours (elles doivent tomber toutes seules, on parle alors d’aiguilles semi-permanentes). Il faut souvent quelques séances pour avoir un bon résultat, mais certaines personnes ont déjà des résultats très satisfaisants au bout d’une seule séance.
Quels sont les points d’auriculothérapie ?
En auriculothérapie, ce sont des points précis situés sur la partie antérieure ou postérieure du pavillon de l’oreille qui sont stimulés. Très sommairement, en auriculothérapie, l’oreille a la forme d’un fœtus inversé (avec la tête placée au niveau du lobule), et les organes du corps sont représentés au niveau du pavillon. Des points de l’oreille sont directement en contact avec le système nerveux central, et une stimulation d’un de ces points correspond à une partie du corps bien précise. En auriculothérapie, on compterait près de 200 points. Ces points sont ensuite classés en points essentiels, en points organiques et en zones charnières.
Quels sont les bienfaits de l’auriculothérapie médicale ?
Les séances d’auriculothérapie peuvent permettre de mieux gérer la douleur, et de diminuer la prise de certains médicaments comme des antalgiques, certains substituts nicotiniques ; ou encore des somnifères, qui peuvent avoir des effets secondaires importants. Selon l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), si dans la majorité des études actuelles, les données n’ont pas permis de conclure à une efficacité de l’auriculothérapie, quelques études semblent souligner que l’auriculothérapie pourrait avoir un réel effet dans la prise en charge de la douleur peropératoire, et dans la prise en charge de l’anxiété pré-opératoire. De nouvelles études scientifiques sont en cours pour explorer ces pistes, et étudier l’effet de l’auriculothérapie dans l’aide au traitement d’autres pathologies.
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