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UROLOGIE*

En mars 2020, l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19) a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », et le virus touche désormais de nombreux pays et territoires. Tandis que la COVID-19 continue de se propager, il est essentiel que les communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de l’épidémie, et qu’elles soutiennent les mesures de lutte contre celle-ci. https://www.unicef.org

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L’urologie est la spécialité médicale qui s’intéresse et soigne l’appareil urinaire des deux sexes, et qui traite les maladies qui s’y rapportent, telles que: – L’incontinence Urinaire ; – L’infection Urinaire ; – Les Calculs des Voies Urinaires ; – La Tumeur de la Vessie ; – L’Adénome de la Prostate ; – L’infection de la Prostate ; – Le Cancer de la Prostate ; – Les Troubles Erectiles et Ejaculatoires
L’urologia è la specialità medica che si occupa e cura l’apparato urinario di entrambi i sessi e che tratta le patologie ad esso correlate, quali: – Incontinenza urinaria; – Infezione urinaria; – Calcoli delle Vie Urinarie; – Tumore alla vescica; – Adenoma prostatico; – Infezione della prostata; – Cancro alla prostata; – Disturbi erettili ed eiaculatori
Urology is the medical specialty which focuses on and treats the urinary system of both sexes, and which treats related diseases, such as: – Urinary incontinence; – Urinary infection; – Urinary Tract Calculations; – Bladder Tumor; – Prostate Adenoma; – Prostate infection; – Prostate Cancer; – Erectile and Ejaculatory Disorders

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PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Ouvert 24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7 y compris les dimanches et les jours fériés, le Centre Hospitalier Alliance (CHA) propose aux patients un diagnostic précis et un suivi régulier de leur maladie.

Vous présentez les symptômes d’une maladie urinaire ? Votre médecin vous a diagnostiqué une infection ou une pathologie de l’appareil urinaire ? Informez-vous sur les examens et les traitements adaptés à votre maladie.

En cas de pathologies ou d’infections urinaires, un diagnostic précis réalisé par un ou une urologue est indispensable afin d’évaluer la cause et le traitement adapté à votre situation personnelle. Afin de vous renseigner au mieux, Elsan met à votre disposition un ensemble d’articles et de fiches détaillées traitant des maladies urinaires et des examens et traitements associés.

Le service d’urologie, assure la prise en charge de l’ensemble des pathologies urologiques de l’homme et de la femme adultes.

Nous mettons à votre disposition notre expérience et nos connaissances pour vous accompagner dans une démarche de soins adaptés à vos besoins.

Contact

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser à l’un des membres de l’équipe. Nous sommes à votre disposition avant, pendant et après votre examen.

Des pratiques chirurgicales mini invasives

L’expertise des chirurgiens urologues de l’hôpital permet de proposer des gestes chirurgicaux mini-invasifs, dans le but d’une réhabilitation la plus précoce possible du patient. Les voies d’abord endoscopique, coelioscopique, ou laparoscopique robot assistée limitent les conséquences pariétales de la chirurgie. L’utilisation de technologies innovantes telles que les lasers médicaux, les ultrasons focalisés, la cryothérapie est au cœur des stratégies de traitement chirurgical.

Une intégration multi disciplinaires de la prise en charge

Le geste chirurgical, qu’il soit carcinologique ou fonctionnel s’intègre dans une dimension pluridisciplinaire faisant interagir différents spécialistes concernés par la pathologie. Dans ce sens, la Réunion de concertation pluridisciplinaire d’onco-urologie met en synergie les compétences de radiologues interventionnels, oncologues médicaux, radiothérapeutes et pathologistes. Les praticiens urologues sont également impliqués dans l’institut de pelvi perinéologie aux côtés de gynécologues, obstétriciens, chirurgiens digestifs, proctologues et kinésithérapeutes afin de proposer une prise en charge globale des troubles urinaires ou de la statique pelvienne féminine.

Des parcours cliniques compacts et sécurisés

L’accompagnement des patients et la sécurisation de leur parcours clinique au sein de l’hôpital est un souci constant de l’équipe du service de chirurgie urologique. L’organisation de parcours ambulatoires, d’hospitalisation J0 (le jour même de l’intervention) ou d’hospitalisation conventionnelle, pilotée par les équipes médicales et administratives, est sure et éprouvée. La mise en pratique du concept de récupération améliorée après chirurgie, visant à préparer le patient avant la chirurgie, optimiser le temps opératoire et planifier les suites jusqu’au retour à domicile, permet une réhabilitation précoce du patient, de limiter les complication péri opératoires et meilleur confort.

Préparez votre consultation

Vous devez vous présenter aux caisses (PORTE 2 NIVEAU G) ou aux bornes automatiques (HALL D’ENTRÉE DE L’HÔPITAL), 30 minutes avant l’heure de rendez-vous, muni d’une pièce d’identité, carte vitale et carte de mutuelle.

L’unité de consultation est située PORTE 2 NIVEAU G.

Si vous avez en votre possession, des résultats d’examens réalisés en dehors de l’Hôpital Paris Saint-Joseph, veuillez les présenter à nos secrétaires de consultation, BUREAU 20, pour numérisation (courrier médical, CD de scanner/IRM, bilan urodynamique, prises de sang auto-questionnaires). En cas de première consultation d’urologie, veuillez-vous munir également du courrier de votre médecin.

La salle d’attente est située ESPACE A. Vous serez appelé par votre urologue.

En fonction de votre pathologie, vous pouvez remplir un des questionnaires ci-dessous décrivant précisément vos symptômes, avant votre consultation :

  • Troubles urinaires de l’homme : score IPSS
  • Dysfonction érectile : score IIEF5
  • Incontinence urinaire : score USP
  • Troubles urinaires : calendrier mictionnel

Prise en charge :

Pathologies associées à l’Urologie
Cystite interstitielle

La cystite interstitielle est une inflammation chronique de la vessie qui ne provient pas d’une infection. Elle se caractérise par des douleurs et des envies fréquentes d’uriner. Les causes de cette pathologie ne sont pas encore clairement identifiées, mais certaines hypothèses sont mises en avant. Découvrez quels sont les symptômes et les traitements de la cystite interstitielle.

Une cystite interstitielle, aussi appelée syndrome de la vessie douloureuse, désigne une inflammation chronique de la vessie. Son origine est non infectieuse. Elle se caractérise par des symptômes douloureux au niveau de la vessie et des symptômes urinaires (envies fréquentes et irrépressibles d’uriner). À défaut de pouvoir guérir cette pathologie, il est possible d’en soulager les symptômes. 

Définition : qu’est-ce que la cystite interstitielle ?

La cystite interstitielle, ou syndrome de la vessie douloureuse, se réfère à une inflammation chronique de la vessie. Cette cystite chronique n’est pas d’origine infectieuse, autrement dit aucun germe n’est en cause et elle n’est donc pas à confondre avec la cystite infectieuse. Elle affecte principalement les femmes (neuf cas de cystite interstitielle sur dix) et est relativement rare. Sa prévalence serait de l’ordre d’un cas sur 2 000 femmes et d’un cas sur 25 000 hommes. Elle peut se manifester à tout âge, toutefois, l’Association française d’urologie, UroFrance, fLa majorité des cas concernent la tranche d’âge de 40 à 59 ans. Douleurs pelviennes et envies fréquentes d’uriner (pollakiurie) en sont les principaux signes.

Quelles sont les causes de la cystite interstitielle ?

À ce jour, les scientifiques n’ont pas identifié les causes de la cystite interstitielle. Une hypothèse est cependant mise en avant : la présence de lésions au niveau de la paroi de la vessie. L’urine irriterait alors la paroi vésicale au niveau de ces lésions et provoquerait une inflammation. Mais, selon d’autres chercheurs, ces lésions pourraient être la conséquence et non la cause de la cystite interstitielle. Les recherches se poursuivent donc.

Parmi les facteurs de risque identifiés de la cystite interstitielle, les stress physique et émotionnel (cystite nerveuse), les rapports sexuels, les allergies saisonnières, l’alimentation (aliments épicés, agrumes, tomates, chocolat) et les excitants tels que le tabac ou l’alcool.

Quels sont les symptômes de la cystite interstitielle ?

Les premiers temps de la maladie, la cystite interstitielle demeure asymptomatique. Les symptômes de la cystite interstitielle se manifestent progressivement, au fur et à mesure de l’apparition de lésions sur la paroi vésicale.

Douleur au niveau de la vessie

Les symptômes principaux sont une douleur de type compression et/ou brûlure, au niveau du bas de l’abdomen ou de la vessie, douleur qui peut se manifester aussi, mais plus rarement, au niveau de l’urètre ou des organes génitaux.

Envie fréquente d’uriner et douleur au bas du ventre

Cette douleur s’accompagne de très fréquentes envies d’uriner (pollakiurie) de jour comme de nuit, jusqu’à 60 fois par 24 heures, précise UroFrance, associées à une urgenturie (envie d’uriner irrépressible et urgente). Selon le Manuel MSD, ces symptômes augmentent quand la vessie se remplit et s’apaisent quand elle se vide. Ils peuvent survenir par crises de durée variable (de quelques minutes à plusieurs heures). 

Plus les lésions sont importantes, plus les risques de sclérose de la vessie augmentent, ce qui aggrave la pollakiurie et l’urgenturie. Ces symptômes constituent un handicap social et peuvent conduire la personne à un repli sur elle-même et à la dépression.

Comment diagnostiquer la cystite interstitielle ?

Le diagnostic de la cystite interstitielle est souvent posé plusieurs mois (plus de 6 mois dans de nombreux cas) après le début de la maladie, à la fois car cette pathologie est encore mal connue et parce que les symptômes sont inexistants les premiers temps. Pour diagnostiquer la cystite interstitielle, le médecin traitant procède à un examen clinique (examen pelvien, toucher rectal) et prescrit une analyse urinaire (examen cytobactériologique des urines— ECBU) pour écarter une éventuelle infection urinaire.

Si aucun germe n’est détecté à l’ECBU et que les symptômes de la personne sont chroniques, le médecin traitant oriente la personne vers un urologue. Ce dernier procède alors à une cystomanométrie : il s’agit de vérifier le bon fonctionnement de la vessie à l’aide d’un tube souple à fibres optiques.

Autre examen effectué sous anesthésie générale après avoir dilaté la vessie avec de l’eau : la cystoscopie.
La cystoscopie permet d’examiner la paroi interne de la vessie et de détecter d’éventuelles lésions comme un ulcère de Hunner. À l’occasion de la cystoscopie, le spécialiste peut réaliser une biopsie afin de déceler un potentiel cancer de la vessie et effectuer un diagnostic différentiel.

Que faire et quels sont les traitements pour guérir de la cystite interstitielle ?

Il n’existe pas de traitement à même de guérir la cystite interstitielle. En revanche, il est possible de soulager les symptômes des personnes souffrant de cystite interstitielle par divers moyens :

  • Des médicaments : des antalgiques pour réduire la douleur au niveau du bas-ventre, des antihistaminiques pour réduire l’urgenturie, ou encore des antidépresseurs ou des anti-convulsants pour détendre la vessie, peuvent être nécessaires. Des réparateurs de la paroi vésicale comme le pentosane polysulfate sont parfois prescrits.
  • Une alimentation adaptée : le traitement naturel de la cystite interstitielle passe par l’adoption d’une alimentation adaptée. Les aliments interdits en cas de cystite interstitielle sont les aliments épicés, de même que ceux à haute teneur en potassium (chocolat, tomates, agrumes…), car ils irritent la vessie.
  • Une dilatation de la vessie avec du gaz ou un liquide pour diminuer la douleur : on parle d’hydrodistension vésicale.
  • La chirurgie : le recours à la chirurgie est rare et n’est envisagé que quand tous les traitements précédents ont échoué et que les symptômes handicapent beaucoup la personne. Cette opération consiste en une ablation de la vessie. Une nouvelle vessie est parfois reconstruite à partir d’une portion de l’intestin grêle pour permettre au patient de conserver une émission d’urine classique.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Énurésie

L’énurésie est un trouble courant chez les enfants, mais peut également affecter les adultes. Les causes peuvent être physiques ou psychologiques, comme des problèmes de développement du système urinaire, des troubles émotionnels ou des facteurs héréditaires. Cet article examine les causes, les symptômes et les traitements possibles de l’énurésie.

L’énurésie, ou pipi au lit, est un trouble assez courant chez les enfants. Cependant, certains adultes peuvent également en souffrir. Les causes de l’énurésie peuvent être multiples et variées, allant de problèmes physiques à des facteurs psychologiques. 

Définition : qu’est-ce que l’énurésie ou plus simplement le pipi au lit ?

L’énurésie se définit comme une émission involontaire d’urine qui survient pendant le sommeil. Faire pipi au lit est un trouble relativement courant chez les enfants, en particulier chez les enfants de 5 à 6 ans. Environ 15 % des enfants de 5 ans et seulement 2 % des enfants de 15 ans mouillent leur lit la nuit. L’énurésie nocturne est appelée énurésie primaire lorsque l’enfant n’a encore jamais été propre pendant la nuit. On parle d’énurésie secondaire lorsque l’enfant a déjà réussi à être propre pendant six mois consécutifs, mais qu’il mouille à nouveau son lit. Bien que l’énurésie soit souvent considérée comme un trouble infantile, elle peut également affecter les adultes. 

Quelles sont les causes de l’énurésie ?

Les causes de l’énurésie peuvent être diverses et inclure des facteurs physiques et psychologiques. Chez les enfants, les causes physiques peuvent être liées à des problèmes de développement du système urinaire, comme une vessie trop petite, une production insuffisante de l’hormone antidiurétique ou une maturité insuffisante du système urinaire. En règle générale, l’énurésie primaire chez les enfants est liée à :

  • une vessie qui se contracte involontairement dès qu’elle est pleine ;
  • un sommeil paradoxal qui est trop profond et trop long et durant lequel l’enfant peut rêver d’aller aux toilettes ;
  • une prédisposition d’ordre héréditaire (selon certaines études, il existe un gène de l’énurésie. Si l’un des parents faisait pipi au lit quand il était petit, la possibilité que l’enfant souffre d’énurésie est de 25 %. Si les deux parents mouillaient leur lit, l’enfant a 65 % de chances de faire pipi au lit lui aussi ;
  • une malformation du système urinaire ;
  • des troubles psychologiques qui retardent l’acquisition de la propreté et de l’autonomie.
L’énurésie secondaire

Elle est souvent liée à des problèmes d’ordre émotionnel. L’énurésie adulte peut, quant à elle, être causée par des troubles physiques liés à des problèmes de santé sous-jacents, tels que le diabète de type 2 ou l’infection urinaire.

Cause psychologiques

L’énurésie peut également être causée par des facteurs psychologiques tels que l’anxiété, le stress, la dépression, la peur ou des troubles du comportement. L’incontinence nocturne peut également être causée par une polyurie nocturne, qui est une production excessive d’urine pendant la nuit.

Quels sont les symptômes de l’énurésie nocturne ?

Les symptômes de l’énurésie sont relativement simples : il s’agit d’une émission involontaire d’urine pendant le sommeil. L’énurésie peut se produire la nuit, lorsqu’on parle d’énurésie nocturne, ou pendant la journée, lorsqu’on parle d’énurésie diurne. Les enfants atteints d’énurésie peuvent avoir des troubles du sommeil, se sentir honteux ou coupables, et peuvent éviter les activités sociales, les camps de vacances ou les soirées pyjama. Faire pipi au lit adulte peut aussi causer une gêne et une honte au quotidien. Un adulte énurétique peut par exemple éviter les situations sociales, comme dormir chez des amis ou des collègues.

Dans le cas de l’énurésie durant la journée, l’incontinence urinaire peut se produire pendant les activités quotidiennes telles que l’école ou le travail. Les symptômes peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente et inclure des douleurs abdominales, des mictions fréquentes, des urgences urinaires ou des fuites urinaires.

Comment diagnostiquer l’énurésie ?

Le diagnostic de l’énurésie repose généralement sur le récit du patient adulte ou des parents de l’enfant qui fait pipi au lit. Le médecin peut demander à ses patients de tenir un journal de leur miction, de noter la fréquence et le moment de la miction. Les médecins peuvent également recommander des tests pour vérifier s’il y a des problèmes physiques sous-jacents, tels que des infections urinaires ou des problèmes de développement du système urinaire. 

Quels sont les traitements de l’énurésie chez l’enfant ou l’adulte ?

En cas d’énurésie, le traitement varie en fonction de l’âge du patient et de la cause sous-jacente du trouble. Pour les enfants, les traitements peuvent être divisés en deux catégories : les traitements comportementaux et les traitements médicamenteux.

La première méthode pour aider les enfants repose sur des mesures éducatives liées à l’hygiène. Les traitements comportementaux peuvent aussi inclure l’utilisation d’un système d’alarme. Il se base sur la mise en place d’une sonnerie ou d’une vibration qui se déclenche lorsque l’enfant commence à uriner. Il est aussi important d’encourager l’enfant à aller régulièrement aux toilettes avant le coucher. Limiter la consommation de liquide avant le coucher et récompenser l’enfant après une nuit sans pipi au lit permet aussi de traiter l’énurésie. Les parents peuvent également utiliser des techniques de relaxation pour aider l’enfant à se détendre avant de dormir. 

Les traitements médicamenteux pour les adultes et les enfants après 6 ans peuvent être recommandés dans les cas où les traitements comportementaux ont échoué ou ne sont pas adaptés. Les médicaments tels que la desmopressine, une hormone antidiurétique qui réduit la production d’urine pendant la nuit, peuvent être prescrits. Les médicaments antispasmodiques, qui réduisent la contraction de la vessie, peuvent également être utilisés.

Dans tous les cas, il est important de consulter un médecin afin de détecter la cause de l’incontinence pendant la nuit. L’identification des causes permet de mettre en place un traitement psychologique, comportemental ou médicamenteux adapté.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Hématurie

L’hématurie est la présence de sang dans les urines. Elle peut être macroscopique, c’est-à-dire visible à l’œil nu, ou microscopique, c’est-à-dire invisible à l’œil nu mais détectable au microscope.

L’hématurie désigne la présence de sang dans les urines. Elle peut être décelable à l’œil nu, on parle alors d’hématurie macroscopique. Elle peut ne pas  être visible à l’œil nu et seulement détectable lors d’un examen urinaire (bandelette urinaire) : on parle cette fois d’hématurie microscopique. Découvrez ce qu’est l’hématurie, comment elle se manifeste, quelles sont ses causes et ses traitements.

Définition : qu’est-ce que l’hématurie macroscopique et microscopique ?

La définition de l’hématurie est la présence de sang dans les urines, que celle-ci soit visible à l’œil nu lors des mictions ou non. Dans le cas où le sang est visible dans les urines, cas appelé hématurie macroscopique, les urines prennent alors une couleur allant du rosé au rouge sombre. Dans le cas où le sang n’est pas décelable visuellement, cas nommé hématurie microscopique, c’est un examen avec une bandelette urinaire qui détecte la présence de sang.

Quels sont les types d’hématurie : initiale, isolée, d’effort, terminale ?

On distingue 5 types d’hématurie :

  • L’hématurie microscopique n’est pas perceptible à l’œil nu et nécessite le recours à une bandelette urinaire pour détecter la présence du sang dans les urines. Elle correspond à la présence de ≥ 5–10 hématies/mm3 (globules rouges).
  • L’hématurie macroscopique : on décèle à l’œil nu la coloration par le sang des urines en rose ou rouge lors des mictions. Il faut toutefois confirmer la présence de sang par un ECBU (examen cytobactériologique des urines), la coloration rouge des urines pouvant avoir une autre origine (consommation de betteraves rouges ou prise de certains médicaments par exemple).
  • L’hématurie est dite initiale quand la présence de sang a lieu dès le début de la miction. En cause, bien souvent, une pathologie urétrale ou prostatique. L’hématurie terminale : le sang apparaît en fin de miction. La cause est généralement vésicale.
  • L’hématurie d’effort : elle peut être microscopique ou macroscopique et est consécutive à des chocs au niveau vésical ou rénal. On la rencontre principalement chez les athlètes, notamment les marathoniens.
  • L’hématurie isolée : elle correspond à la présence de sang dans les urines sans autres symptômes.
Quels sont les causes et les facteurs de risques de sang dans les urines ?

La présence de sang dans les urines doit être confirmée par un ECBU. Elle ne doit pas être confondue avec une coloration rouge des urines provoquée par la prise de certains médicaments (antibiotiques tels que la Rifampicine®…), une hémorragie de voisinage (règles) ou la consommation de certains aliments (rhubarbe, mûres). Les causes de l’hématurie sont :

  • Causes urologiques : la cause principale de l’hématurie est une infection urinaire, laquelle s’accompagne de brûlures à la miction, de fréquentes envies d’uriner (pollakiurie) et de douleurs lombaires. Il peut s’agir d’une cystite (infection au niveau de la vessie), d’une pyélonéphrite (infection au niveau du rein et de l’uretère) ou encore d’une prostatite(infection au niveau de la prostate). Autres causes urologiques possibles : une tumeur du système urinaire (vessie, uretère) ou rénale, un traumatisme (lésion de la vessie, fracture du parenchyme rénal, conséquence de la pose d’un cathéter…) ou des calculs (lithiases) urinaires.
  • Causes néphrologiques : une infection aiguë ou chronique des reins, la présence de kystes rénaux.
  • Étiologie d’effort : des efforts répétés chez les personnes pratiquant un sport intensif peuvent générer des microtraumatismes au niveau des reins ou de la vessie et donc des hématuries microscopiques. 
Quels sont les symptômes de l’hématurie chez l’homme et la femme ?

Dans le cas de l’hématurie macroscopique, un des symptômes est visuel : les urines prennent une coloration qui va du rosé au rouge sombre. Les autres symptômes d’une hématurie sont : des brûlures à la miction, de fréquentes envies d’uriner, des douleurs rénales (cas des coliques néphrétiques), une pression au niveau de la vessie, de la fièvre.

Comment diagnostiquer l’hématurie : analyse urinaire, ecbu ?

Pour diagnostiquer une hématurie, le médecin commence par échanger avec le patient (date de début des symptômes, fréquence, intensité, antécédents) puis il réalise un examen urinaire avec une bandelette pour détecter l’éventuelle présence de sang dans les urines. Il prescrit ensuite un ECBU pour préciser le diagnostic, de même qu’un examen du culot urinaire, c’est-à-dire du dépôt dû aux sédiments urinaires. Par la suite, d’autres examens vont venir éclairer la cause de l’hématurie constatée : une échographie de l’appareil urinaire (vessie, rein, uretère, urètre, prostate) ou uroscanner (examen plus précis que l’échographie dans le bilan de l’hématurie). Selon la cause identifiée, différents examens peuvent être nécessaires, comme une cystoscopie de la vessie, ou une ponction-biopsie des reins, par exemple.

Quels traitements pour les hématies urinaires ?

Le traitement de l’hématurie dépend de la cause diagnostiquée. Ainsi, pour une cystite ou une pyélonéphrite, des antibiotiques spécifiques sont prescrits. Alors que pour des calculs urinaires par exemple, si l’expulsion spontanée n’a pas lieu, on peut envisager une fragmentation des calculs par des ondes de choc ou extraire les calculs rénaux par urétéroscopie (endoscopie par les voies naturelles, c’est à dire l’urètre, pour aller au contact du calcul pour le détruire et l’extraire), en plus de prescrire des antalgiques.

Quelles complications peuvent entraîner une hématurie positive élevée ?

L’hématurie doit faire l’objet d’une prise en charge médicale. En effet, elle peut avoir pour origine une tumeur au niveau rénal ou vésical : plus la prise en charge est rapide, plus faibles sont les risques d’une évolution létale du cancer. De même, en cas d’infection urinaire non ou mal traitée, les bactéries peuvent coloniser l’uretère puis les reins et engendrer des maladies rénales de type pyélonéphrite aiguë, abcès rénal, voire septicémie.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Incontinence

L’incontinence est un trouble fonctionnel caractérisé par une perte involontaire d’urine. Cela peut être occasionnel ou chronique. Il existe différents types d’incontinence : l’incontinence d’effort, l’incontinence par hyperactivité de la vessie ou incontinence par impériosité, l’incontinence par regorgement et l’incontinence mixte.

L’incontinence traduit une incapacité à retenir l’urine (incontinence urinaire), les selles ou les gaz (incontinence anale). C’est un problème tabou, qui peut affecter les femmes et les hommes, même si les femmes sont davantage touchées. Découvrez en quoi consiste l’incontinence, quelles sont ses causes et ses traitements.

Définition : Qu’est-ce que l’incontinence ?

La définition de l’incontinence urinaire est le fait qu’une personne n’est pas dans la capacité de contrôler son sphincter pour retenir son urine. Cela se traduit par des fuites urinaires en dehors des mictions.

On distingue plusieurs types d’incontinence urinaire :

  • L’incontinence urinaire à l’effort (fuite lors d’un éternuement, du sport, de rires),
  • L’incontinence due à une hyperactivité de la vessie (envies irrépressibles d’uriner),
  • L’incontinence mixte (qui conjugue les deux premières)
  • L’incontinence par regorgement (mauvaise évacuation des urines).

L’incontinence urinaire concerne davantage les femmes que les hommes et se manifeste principalement après 50 ans : 20 à 30 % des femmes de 65 ans sont touchées contre 8 % des hommes du même âge.

Quels sont les types d’incontinence : à l’effort, par impériosité, par regorgement et mixte ?

Il existe plusieurs types d’incontinence. On distingue :

  • L’incontinence à l’effort : elle survient à l’effort, c’est-à-dire lors d’une pression pelvienne supplémentaire induite par la toux, un effort physique ou des rires.
  • L’incontinence par hyperactivité de la vessie ou incontinence par impériosité : les contractions de la vessie sont trop fréquentes et génèrent des envies d’uriner intempestives.
  • L’incontinence par regorgement : observée chez l’homme, elle est provoquée par un problème d’évacuation de la vessie (due à l’augmentation du volume de la prostate notamment).
  • L’incontinence mixte : elle combine les fuites urinaires à l’effort et une hyperactivité vésicale.
Quelles sont les causes de l’incontinence urinaire chez la femme et l’homme ?

Retenir ses urines n’est possible que s’il y a un bon fonctionnement du sphincter, muscle de fermeture situé à la base de la vessie, de même qu’un bon fonctionnement du périnée (muscles pelviens). Les causes des fuites urinaires dépendent du type d’incontinence observé. Dans le cas d’une incontinence d’effort, le problème rencontré est purement mécanique : il est dû au relâchement du sphincter ou des muscles pelviens. Ce relâchement musculaire intervient à la suite d’une grossesse, d’une épisiotomie, ou encore lors des changements hormonaux de la ménopause. Dans le cas d’une incontinence par hyperactivité vésicale, c’est souvent l’expression d’une autre pathologie de type calcul urinairepolype vésical, ou encore infection vaginale ou urinaire. Enfin, l’incontinence urinaire masculine peut être la conséquence du traitement du cancer de la prostate.

Quels sont les facteurs de risque de l’incontinence chez l’adulte en plus de la grossesse ?

Les facteurs de risques d’infection urinaire sont :

  • La grossesse,
  • Les fluctuations hormonales de la ménopause,
  • L’obésité en raison des risques de prolapsus génito-urinaire,
  • La consommation de boissons diurétiques (alcool, thé…),
  • Les activités qui exercent des pressions sur la vessie,
  • L’âge (risque accru au-delà de 65 ans en raison du relâchement et de la fonte musculaires).
Comment prévenir le fait d’être incontinent ?

Il existe des moyens simples de prévenir l’incontinence. Cela passe par la musculation du périnée (rééducation périnéo-sphinctérienne) accompagnée d’un kinésithérapeute ou à domicile. L’électrostimulation et certains exercices, comme les exercices de Kegel, permettent ainsi de redonner de la tonicité à un périnée affaibli. Une autre mesure préventive consiste à réduire sa consommation de boissons diurétiques, comme le thé, l’alcool ou le café. Mais aussi à adapter sa pratique sportive en évitant les sports tels la course à pied, le tennis, les sports collectifs, le trampoline, qui induisent une forte pression sur les muscles du plancher pelvien. Enfin, surveiller son poids grâce à une alimentation équilibrée et une activité physique régulière permet de limiter les risques de descente d’organes (prolapsus génito-urinaire) et d’incontinence urinaire.

Quels sont les symptômes d’une incontinence ou perte d’urine ?

Les symptômes de l’incontinence urinaire se traduisent soit par une incapacité à contrôler son émission d’urine au cours de l’effort (éternuement, course, rires, saut), soit par un besoin intempestif d’uriner. Enfin, dans le cas d’une incontinence par engorgement, la personne ressent de fréquents besoins urinaires, mais seules de faibles quantités d’urine sont émises à chaque fois.

Comment diagnostiquer l’incontinence ?

Pour diagnostiquer l’incontinence, le médecin commence par échanger avec le patient pour déterminer le contexte d’apparition de ces symptômes, leur fréquence, leur intensité et les éventuelles autres pathologies (infection urinaire et/ou génitale, cancer de la prostate…). Puis, il prescrit un ECBU pour détecter une éventuelle cystite, une échographie abdomino-pelvienne et un examen urodynamique (volume et débit urinaire, pression sur la vessie, activité électrique du périnée…).

Quels traitements pour traiter l’incontinence ?

Les traitements des fuites urinaires dépendent du type d’incontinence et de sa cause. Pour traiter l’incontinence :

  • Pour les incontinences à l’effort : une rééducation périnéo-sphinctérienne, l’application locale d’estrogènes (en cas de ménopause), l’injection sous anesthésie locale d’implant dextramonomère pour soutenir l’urètre, ou encore la pose de bandelettes sous-urétrales sous anesthésie locale pour pallier le relâchement du périnée
  • Pour les incontinences d’impériosité : une thérapie comportementale est engagée pour permettre à la personne de mieux contrôler ses envies d’uriner, ou des traitements médicamenteux anticholinergiques sont prescrits pour réduire l’hyperactivité vésicale.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Infection urinaire

Une infection urinaire est une infection des voies urinaires, c’est-à-dire des reins, des uretères, de la vessie et de l’urètre. Elle est causée par des bactéries qui entrent dans le corps et s’installent dans les voies urinaires. Les symptômes d’une infection urinaire comprennent des brûlures ou des douleurs lors de la miction, une sensation de pression dans la région pelvienne et une urination fréquente.  L’infection urinaire peut toucher tout le monde, mais elle est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.

Infection urinaire basse, la cystite touche principalement les femmes et entraîne l’apparition de symptômes désagréables. Il peut donc être judicieux de s’informer sur les causes de la cystite et sur les moyens de prévenir un nouvel épisode.

Définition : Qu’est-ce qu’une infection urinaire ou cystite ?

Une cystite correspond à ce que l’on nomme une infection urinaire basse, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une infection urinaire localisée au niveau de la vessie, notre réservoir d’urine.

Par opposition à l’infection urinaire basse, on trouve l’infection urinaire haute ou pyélonéphrite, une infection urinaire localisée quant à elle au niveau d’un rein. Une cystite non traitée peut conduire à une pyélonéphrite.

La cystite touche majoritairement les femmes, en raison notamment de la proximité entre l’urètre (le canal de l’appareil urinaire qui permet d’évacuer l’urine), le vagin et l’anus. Mais un épisode de cystite peut tout aussi bien survenir chez une petite fille, un petit garçon, un bébé ou un homme.

Dans 90 % des cas, une cystite est causée par la bactérie Escherichia coli, mais il existe d’autres causes et facteurs de risque.

Quels sont les types de cystite ?

Il existe différents types d’infections urinaires, les infections urinaires basses et les infections urinaires hautes. Dans les infections urinaires basses, localisées au niveau de la vessie, on distingue les cystites microbiennes ou infectieuses des cystites non microbiennes.

Une cystite microbienne désigne une infection urinaire en lien avec une prolifération bactérienne dans l’urine (Escherichia coli dans 90 % des cas), associée alors à une inflammation de la paroi de la vessie, dite paroi vésicale.

Les cystites non microbiennes ou cystites non infectieuses sont quant à elles des inflammations de la vessie, sans rapport avec une infection bactérienne, mais entraînant les mêmes symptômes, des troubles mictionnels, tels qu’une gêne, une pesanteur dans le bas-ventre, une envie fréquente ou pressante d’uriner, des douleurs lors de la miction et des sensations de brûlures.

On parle par ailleurs de cystite aiguë pour désigner une cystite avec un début relativement brutal et une durée brève, et de cystite chronique pour nommer une affection d’une durée plus longue, comme la cystite interstitielle. Cette dernière est incurable, mais il est possible d’en atténuer les désagréments.

Enfin, il faut savoir que les infections urinaires hautes peuvent faire suite à une cystite microbienne. En effet, si l’infection n’a pas été traitée avec des médicaments contre l’infection urinaire, les bactéries présentes dans la paroi vésicale peuvent atteindre le rein au fil du temps.

Il est important de consulter rapidement un médecin en présence de symptômes de la maladie, la pyélonéphrite aiguë : fièvre supérieure à 38,5 °C notamment, douleurs lombaires généralement unilatérales, etc.

Qu’est-ce qu’une infection urinaire chronique ?

Par opposition à une cystite aiguë dont la durée est habituellement brève, de 3 à 5 jours avec un traitement, une infection urinaire chronique s’étale dans le temps, comme son nom l’indique.

La cystite interstitielle, ou syndrome de la vessie douloureuse, est une pathologie chronique. Sans être touchées par une infection bactérienne, les personnes souffrant d’une cystite interstitielle présentent les mêmes symptômes : pesanteur dans le bas-ventre, envie fréquente et pressante d’uriner, douleurs lors de la miction. Elle est chronique et incurable, mais il est possible d’en atténuer et d’en soulager les symptômes en adoptant de nouvelles mesures d’hygiène de vie.

L’infection urinaire chronique est quant à elle une cystite récidivante, une infection de la vessie avec troubles mictionnels associés, qui se déclare plus de 3 fois par an.

Quelles sont les causes d’une infection urinaire ?

Les infections urinaires touchent majoritairement les femmes, pour des raisons d’anatomie, parce que l’urètre est très proche du vagin et de l’anus, et que ces derniers contiennent des bactéries ; dans le cas d’une cystite aiguë, c’est la bactérie Escherichia coli qui prolifère dans 90 % des cas, ou Staphylococcus saprophyticus.

Mais les épisodes de cystite pourraient également être favorisés par les rapports sexuels, en particulier la reprise des rapports, la grossesse, la ménopause, l’excès d’hygiène, ou encore le port de vêtements et sous-vêtements trop serrés.

Enfin, il faut savoir que c’est habituellement une inflammation de la prostate ou un adénome de la prostate qui sont les causes d’une infection urinaire chez l’homme.

Quels sont les signes et symptômes d’une infection urinaire chez l’homme et la femme ?

Les symptômes d’une cystite généralement rencontrés par les personnes touchées sont une pesanteur dans le bas-ventre et des troubles mictionnels :

  • Envie fréquente et pressante d’uriner
  • Brûlures en urinant, voire traces de sang dans les urines.

Les symptômes d’une infection urinaire haute, la pyélonéphrite aiguë, se traduisent quant à eux par la présence d’une fièvre supérieure à 38,5 °C, de frissons, d’une fatigue inhabituelle et de douleurs lombaires unilatérales.

Comment diagnostiquer une infection urinaire ?

Lorsque l’on souffre d’une cystite, que l’on présente un ou plusieurs symptômes d’une infection urinaire, il est recommandé de consulter un médecin afin que ce dernier puisse confirmer le diagnostic. Cela peut se faire en cabinet à partir d’un interrogatoire, ou d’un examen clinique et de l’utilisation d’une bandelette urinaire, et mettre en évidence la présence de leucocytes et de nitrites, mais aussi en laboratoire si le médecin vient à prescrire des analyses d’urine.

En présence d’une infection urinaire chez l’enfant, d’une infection urinaire chez la femme enceinte ou d’une infection urinaire qui persiste malgré les antibiotiques, il convient de consulter rapidement. D’autant plus que chez le bébé et chez l’enfant, l’infection urinaire est le plus souvent une pyélonéphrite.

Quels traitements et antibiotiques pour soigner une infection urinaire ?
Comment soigner une infection urinaire ?

Une cystite aiguë tout comme une infection urinaire à répétition sont des motifs de consultation. Le traitement d’une infection urinaire doit être prescrit par un médecin. 90 % des infections urinaires étant microbiennes, causées par Escherichia coli, c’est habituellement un antibiotique contre l’infection urinaire qui est donné.

Infection urinaire : que faire de plus ?

En cas d’infection urinaire, un traitement sans ordonnance à base de cranberry (canneberge) ou de bruyère peut également être acheté en pharmacie. Néanmoins, au-delà de ces divers traitements, il est bon de savoir que de nouvelles habitudes en lien avec l’hygiène de vie permettent d’espacer les infections de la vessie.

Quelles sont les complications d’une infection urinaire ?

Une cystite microbienne non traitée peut s’étendre, les bactéries, comme Escherichia coli, présentes dans la vessie pouvant en effet remonter jusqu’aux reins depuis l’orifice urinaire : c’est la pyélonéphrite aiguë.

De manière plus spécifique, l’infection urinaire chez l’homme peut quant à elle engendrer abcès de la prostate ou infection généralisée (septicémie).

Comment prévenir une infection urinaire ?

Adopter de nouvelles habitudes et de nouvelles mesures d’hygiène de vie permettrait de prévenir les épisodes de cystite, qu’il s’agisse d’une cystite aiguë ou d’une cystite interstitielle. Tout d’abord, il est recommandé de boire régulièrement et suffisamment, et de se rendre aux toilettes toutes les 3 à 4 heures de manière générale et après un rapport sexuel en particulier. Il est aussi conseillé de ne pas laver excessivement ses parties intimes, de ne pas porter de vêtements trop moulants et de privilégier les sous-vêtements en coton. Enfin, il est de bon ton de veiller au maintien d’un bon transit, puisque constipation et cystite pourraient être liées.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Oligurie

L’oligurie est une condition médicale caractérisée par une production anormalement faible d’urine. Cette affection peut être le signe de diverses pathologies sous-jacentes, nécessitant une évaluation approfondie et un traitement adapté.

L’oligurie est un terme médical désignant une très faible quantité d’urine émise. L’oligurie peut être due à une affection rénale, à un blocage des voies urinaires ou à un problème cardio-vasculaire. L’oligurie doit être prise en charge rapidement afin d’éviter toute complication.

Définition : qu’est-ce que l’oligurie ou absence d’urine ?

L’oligurie est un terme qui provient du préfixe grec « oligo », qui veut dire très peu, et du suffixe grec « urie », qui signifie urine. L’oligurie est donc une émission d’urine trop faible. Habituellement, le volume des urines se situe entre 700 ml et 2 000 ml par jour. Quand le débit urinaire est inférieur à 500 ml/jour, on parle d’oligurie. Les reins sont des organes indispensables au bon fonctionnement du corps. Chaque jour, ils filtrent près de 200 litres de sang par jour, et fabriquent l’urine dans laquelle se trouvent les déchets de l’organisme. Si le rein ne peut plus filtrer normalement le sang ou si la quantité de sang filtrée diminue, la quantité d’urine produite diminue elle aussi. L’oligurie doit toujours être prise en charge le plus rapidement possible.

Quelles sont les causes de l’émission de peu d’urine ?

On divise généralement en trois les causes de l’oligurie. Dans un premier temps, l’oligurie peut être liée à un problème extrarénal comme un problème de volémie. Une insuffisance cardiaque ou une hémorragie, par exemple, peuvent faire baisser le volume de liquide dans le corps et mener à une oligurie. Plus fréquemment, une forte déshydratation peut causer une oligurie. En cas de gastro-entérite importante, de forte fièvre et de transpiration excessive, non compensées par la prise de liquides, une oligurie peut s’installer. Le rein, quand il est atteint, peut également être responsable d’une oligurie. On parle alors de cause rénale. Parmi les affections rénales pouvant causer l’oligurie, on compte l’insuffisance rénale aiguë causée par une affection rénale ou encore par une infection. L’oligurie peut, enfin, être liée à un problème post-rénal comme une obstruction des voies urinaires. Ce problème peut être rencontré en cas de lithiase (calcul urinaire) ou d’hypertrophie de la prostate, par exemple. La prise de médicaments comme les médicaments anticholinergiques peut aussi expliquer une oligurie. De même, certains traitements peuvent être néphrotoxiques (ils peuvent endommager la fonction rénale) ou peuvent diminuer la quantité d’urine, comme c’est le cas de certains antibiotiques (comme la pénicilline), certains diurétiques (qui favorisent la diurèse, mais qui peuvent en même temps provoquer une déshydratation) ou des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens).

Quels sont les symptômes de l’oligurie et qu’est-ce que l’anurie ?

L’oligurie se caractérise par une émission très faible d’urines. Certains patients peuvent ne pas uriner pendant presque 24 heures, ce qui peut être grave. Les professionnels de santé utilisent généralement une classification particulière de l’oligurie appelée KDIGO (Kidney Disease Improving Global Outcomes) qui permet de classer les différents stades de l’oligurie. Ainsi, un volume d’urine inférieur à 0,5 ml/kg/h pendant 6 à 12 h sera considéré comme étant un stade 1. Au-delà de 12 h, on parlera de stade 2. Si la diurèse diminue encore en dessous de 0,3 ml/kg/h pendant 24 h, on parle de stade 3.

Suivant la cause de l’oligurie, celle-ci sera accompagnée de signes différents. Si l’oligurie est liée à un symptôme extrarénal comme une hémorragie ou un problème cardiaque, l’oligurie pourra être accompagnée d’une grande soif, mais le besoin d’uriner ne sera pas présent. Au contraire, si l’oligurie fait suite à un blocage des voies urinaires, la personne aura une envie importante d’uriner, mais n’y parviendra pas.

Si l’oligurie s’accompagne de symptômes comme des vertiges ou des malaises, ou si la quantité d’urine diminue encore, il est urgent d’appeler un médecin. Dans les cas les plus graves, l’oligurie peut aboutir à une anurie, c’est-à-dire une absence totale de diurèse : il s’agit d’une urgence médicale, il faut prendre en charge la personne le plus rapidement possible afin d’éviter des lésions rénales.

Quel diagnostic et bilan pour l’oligurie ?

L’examen débute en général par l’étude des signes vitaux et des signes cliniques qui peuvent orienter sur une cause rénale ou extrarénale. La présence de fièvre et de frissons doit faire penser à une infection rénale pouvant causer une oligurie. Un bilan cardiaque (prise de sang, électrocardiogramme, échographie cardiaque) peut être réalisé s’il existe des signes d’une insuffisance cardiaque. Une analyse sanguine ainsi qu’une analyse d’urine sont pratiquées. Un ECBU (examen cytobactériologique des urines) est prescrit, ainsi qu’une échographie abdominale pour vérifier qu’il n’existe pas d’obstruction des voies urinaires. Un bilan urodynamique comportant une débitmétrie est également intéressant pour comprendre une oligurie. Des examens d’imagerie médicale comme une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou un scanner peuvent également être utilisés afin d’étudier au mieux la fonction rénale.

Quels sont les traitements de l’oligurie ?

Le traitement varie en fonction de la cause. En cas d’obstacle au niveau des voies urinaires causé par exemple par une lithiase, une désobstruction sera réalisée. Généralement, elle sera traitée via une lithotritie extracorporelle (fragmentation du calcul rénal à l’aide d’ondes) ou une néphrolithotomie percutanée. Si le patient prend des médicaments dits néphrotoxiques, ceux-ci devront être remplacés. En cas d’hypovolémie ou d’insuffisance cardiaque, un traitement adéquat devra être mis en place. Si l’hypovolémie est due à une déshydratation, il faudra réhydrater rapidement la personne grâce à des solutions de réhydratation adaptées. En cas d’hémorragie, un remplissage vasculaire sera effectué afin d’éviter un choc hypovolémique, et la cause de l’hémorragie sera traitée. Parfois, une dialyse devra être débutée pour aider les reins à réaliser leur travail.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Pollakiurie

La pollakiurie, ou le besoin fréquent d’uriner, est souvent liée à une absorption importante de liquide. Cependant, si les mictions fréquentes ne sont pas causées par la quantité de boisson ingérée, cela peut être le symptôme d’un problème médical sous-jacent.

La pollakiurie, c’est-à-dire le besoin d’uriner fréquent, est souvent due à une absorption importante de liquide. Si vos mictions fréquentes ne semblent pas liées à la quantité de boisson que vous ingérez, elles peuvent être le symptôme d’un problème médical sous-jacent. Leur cause peut être facilement traitée, notamment si elles sont dues à un traitement diurétique ou à une infection urinaire. Cependant la pollakiurie peut également être le signe de maladie chronique, comme la cystite interstitielle ou le diabète. Il est donc conseillé de consulter son médecin afin de déterminer l’origine de cette envie fréquente d’uriner. 

Définition : qu’est-ce que la pollakiurie ou envie d’uriner souvent ?

La pollakiurie caractérise une envie anormalement fréquente d’uriner, sans que le volume des urines sur 24 heures soit plus important que d’habitude. Cette envie peut survenir soudainement et provoquer une incontinence urinaire. La personne peut ressentir une sensation désagréable, comme si sa vessie était pleine. Or, lors de la miction, le volume d’urine est inférieur à la normale (moins de 100 ml). On parle de pollakiurie quand la personne a besoin d’uriner au moins sept fois par période de 24 heures. Il existe deux types de pollakiuries :

La pollakiurie diurne 

les mictions sont séparées de moins de 2 heures. Cette fréquence peut s’élever jusqu’à avoir besoin d’uriner toutes les 15 à 20 minutes.

La pollakiurie nocturne (nycturie)

La personne se lève plus d’une fois par nuit pour uriner.

A noter : La pollakiurie touche les femmes comme les hommes.

Quelles sont les causes de la pollakiurie ?

Pour déterminer quelles sont les causes de la pollakiurie, le médecin doit prendre en compte les symptômes de son patient. Les causes les plus courantes sont :

  • le cancer de la vessie ou les séquelles du traitement d’un cancer de la vessie ;
  • le diabète de type 1 ou de type 2 ;
  • la prise de diurétiques dans le cadre d’un traitement contre l’hypertension artérielle ou la rétention d’eau ;
  • une cystite interstitielle, une affection chronique de la vessie ;
  • certaines maladies neurologiques, comme un accident vasculaire cérébral, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ;
  • l’hyperactivité vésicale, qui peut s’accompagner de fuites urinaires, également appelées incontinence. Il peut s’agir d’une pollakiurie psychogène, c’est-à-dire causée par des troubles nerveux, mais la cause est souvent inconnue ;
  • la grossesse, en raison des hormones et de la pression exercée par le fœtus sur la vessie ;
  • une affection de la prostate, comme l’hyperplasie bénigne de la prostate (hypertrophie de la prostate), le cancer de la prostate ou la prostatite (inflammation de la prostate) ;
  • une infection des voies urinaires, notamment la cystite aiguë ou la pyélonéphrite ;
  • des calculs dans la vessie ou dans un uretère, qui provoquent des coliques néphrétiques ;
  • une malformation congénitale de la vessie ou une vessie de taille inférieure à la normale ;
  • une pathologie touchant un organe proche de la vessie : prolapsus génital, vaginite, sigmoïdite (inflammation de l’extrémité du côlon), péritonite, salpingite ou tumeur pelvienne (kyste de l’ovaire, cancer).

La pollakiurie peut également être liée au stress.

Quels sont les symptômes de la pollakiurie, l’envie fréquente d’uriner ?

La pollakiurie se manifeste par les symptômes suivants :

  • le besoin d’uriner plus souvent que d’habitude, de jour et/ou de nuit ;
  • une envie anormalement fréquente d’uriner, même lorsque la vessie n’est pas pleine.

La pollakiurie peut survenir seule ou s’accompagner d’autres symptômes, notamment de la fièvre, une douleur à la miction ou une soif accrue. Il est essentiel de répertorier tous les symptômes que vous présentez, pour les indiquer à votre médecin afin qu’il puisse affiner son diagnostic.

Comment diagnostiquer la pollakiurie, miction fréquente ?

Lors de la consultation médicale, le médecin interroge son patient, et procède à un examen clinique pour déterminer la cause de la pollakiurie. En effet, la pollakiurie est en soi un symptôme, et non une maladie. Le médecin traitant ou l’urologue pose à son patient toute une série de questions :

  • quand vos symptômes ont-ils commencé ?
  • Quelle est la fréquence de vos mictions ?
  • Quels sont les autres symptômes que vous avez remarqués ?
  • Avez-vous des fuites urinaires ? Si oui, dans quelles situations ?

Afin de se faire une idée précise de la fréquence des mictions, il demande en général à son patient de remplir un calendrier mictionnel.

Le médecin prescrit également des examens complémentaires :

  • un examen cytobactériologique des urines (ECBU), c’est-à-dire l’analyse d’un échantillon d’urine ;
  • une échographie abdomino-pelvienne, qui permet de mieux visualiser la prostate (chez les hommes), l’utérus (chez les femmes), la vessie ;
  • une cystoscopie ou endoscopie urétro-vésicale. À l’aide d’un endoscope introduit dans l’urètre, sous anesthésie locale, le médecin peut examiner de plus près l’intérieur de la vessie. Il peut aussi prélever des échantillons de tissus si nécessaire ;
  • une débimétrie urinaire, pour connaître le volume des urines, la puissance et la vitesse du jet urinaire ;
  • un bilan urodynamique : une débimétrie urinaire, une cystomanométrie (enregistrement de la pression dans la vessie vide, puis pleine), une profilométrie urétrale (mesure de la pression dans l’urètre) et une électromyographie (observation de l’activité du sphincter de l’urètre).
Quels sont les traitements de la pollakiurie, que faire ?

Le traitement de la pollakiurie dépend de sa cause primaire. Le médecin traite la pathologie qui a pour symptôme la pollakiurie. Ainsi, en cas de pyélonéphrite, pour faire cesser la pollakiurie, le traitement consistera à administrer des antibiotiques et des analgésiques. Dans certains cas, si aucune pathologie n’explique la pollakiurie, un traitement naturel est envisagé. Cela peut prendre la forme de mesures hygiéno-diététiques. Le patient est invité à ne plus consommer de liquide diurétique, à boire moins et moins souvent, etc. De la rééducation périnéo-sphinctérienne est souvent préconisée en cas de pollakiurie psychogène ou d’hyperactivité vésicale. Des médicaments anticholinergiques permettent également de traiter l’hyperactivité vésicale. Cependant, ils ont beaucoup d’effets secondaires. L’hyperactivité vésiculaire peut aussi être améliorée par des injections de toxine botulique ou la chirurgie.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Prostatite

La prostatite est une inflammation de la prostate. La prostatite peut être causée par une infection bactérienne, mais elle peut aussi être causée par des facteurs non infectieux. Les symptômes de la prostatite peuvent inclure une douleur pelvienne, des difficultés à uriner, une miction fréquente et douloureuse et une éjaculation douloureuse. Des traitements médicamenteux et non médicamenteux existent pour traiter cette maladie.

La prostatite est définie comme une inflammation plus ou moins douloureuse de la prostate. Le plus souvent, son origine n’est pas infectieuse et les symptômes peuvent perdurer. La prostatite peut impacter fortement le confort de vie, il existe néanmoins différents traitements médicamenteux et non médicamenteux permettant de soulager les douleurs et l’inconfort.

Définition : qu’est-ce qu’une prostatite ?

La prostatite est une inflammation de la prostate. La prostate est une glande masculine, située sous la vessie, qui a pour fonction de produire le liquide prostatique qui rentre dans la composition du sperme. Il peut arriver parfois que la prostate soit douloureuse, enflammée et gonflée, on parle alors de prostatite. La prostatite peut être aiguë ou chronique. La prostatite peut être d’origine infectieuse. Généralement, la prostatite affecte surtout les hommes jeunes, même si elle peut affecter les hommes de tout âge.

Causes : qu’est-ce qui provoque la prostatite aiguë ou chronique ?

On distingue deux types de prostatite : les prostatites infectieuses, liées à une infection bactérienne et les prostatites non infectieuses.

  • Les prostatites infectieuses peuvent être aiguës ou chroniques. Les prostatites infectieuses aiguës sont souvent liées à des bactéries provenant de la vessie ou du sang. Elles sont fréquemment très violentes et douloureuses, pouvant entraîner un blocage des mictions (rétention aiguë d’urine).
    Les prostatites infectieuses chroniques font souvent suite à une hyperplasie bénigne de la prostate.
  • La prostatite peut également être d’origine inflammatoire. Le plus souvent, la prostatite est chronique et n’est pas d’origine infectieuse (sa cause n’est pas encore connue), elle est aussi appelée syndrome de la douleur chronique pelvienne. Il existe différents facteurs de risque pour la prostatite, parmi lesquels on trouve une malformation des voies urinaires, une intervention chirurgicale (comme une biopsie de la prostate ou la pose d’un cathéter) ou encore l’anxiété.
Quels sont les signes, symptômes et douleurs d’une inflammation de la prostate ?

Si certaines prostatites sont complètement asymptomatiques, les prostatites peuvent engendrer des douleurs plus ou moins fortes. La douleur généralement se situe entre le scrotum et le périnée, elle peut irradier dans la région lombaire et toucher également le pénis ou les testicules. Des douleurs de type brûlures peuvent être ressenties lors de la miction. Parfois, l’envie d’uriner peut être augmentée. La prostatite peut également être à l’origine d’une sensation de vessie trop pleine. La prostatite bactérienne aiguë peut engendrer d’autres symptômes, comme de la fièvre, des frissons, ou encore une inflammation de structures, comme l’épididyme appelé épididymite. Il peut arriver que du sang soit présent dans les urines ou dans le sperme. L’éjaculation peut être difficile et douloureuse.

Comment diagnostiquer une infection de la prostate ?

Le médecin procédera dans un premier temps à un interrogatoire et un toucher rectal afin d’évaluer la taille de la prostate ainsi que sa sensibilité. Des examens sanguins et urinaires (uroculture) pourront être prescrits afin de vérifier si la prostatite est d’origine infectieuse ou non. Un test de l’antigène prostatique spécifique pourra également être prescrit.

Parfois, le médecin pourra être amené à prescrire des examens d’imagerie médicale, comme une échographie ou une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique).

Comment soigner une prostatite : quels traitements et médicaments ?

Tout d’abord, si l’infection de la prostate est liée à une infection bactérienne, un traitement antibiotique sera prescrit. Des antidouleurs (de type anti-inflammatoire non stéroïdien) ainsi que des médicaments relaxants (permettant de réduire les spasmes musculaires de la vessie) peuvent également être prescrits.

Si la prostatite n’est pas d’origine infectieuse, plusieurs traitements peuvent permettre de diminuer la douleur, comme la prise de médicaments alphabloquants permettant la relaxation de muscles entourant la prostate, ou encore le recours à des techniques de relaxation (acupuncture, sophrologie, bains de siège tièdes…).

Si la prostatite est liée à une prostate trop volumineuse, la prise d’inhibiteurs de la 5 alpha réductase peuvent permettre de réduire la taille de la prostate. L’hypertrophie bénigne de la prostate peut être traitée également par voie chirurgicale. En cas d’abcès de la prostate, une intervention chirurgicale (appelée résection transurétrale de la prostate) permettra de drainer l’abcès.

La pratique d’une activité physique régulière et adaptée peut aider à soulager les douleurs. Il faut également éviter toutes les positions générant une pression au niveau du périnée comme la pratique intensive du vélo, éviter la déshydratation et opter pour une alimentation saine.

Quelles sont les complications possibles de la prostatite ?

Non traitée, la prostatite d’origine bactérienne peut engendrer la formation de pus au niveau de la prostate. Si l’infection bactérienne n’est pas prise en charge, elle peut se propager au reste du corps et engendrer une septicémie.

Une prostatite aiguë non traitée peut empêcher la miction normale, il est important de consulter rapidement un médecin en cas de blocage complet de la fonction urinaire.

Une prostatite chronique peut entraîner des douleurs chroniques. Le traitement est malaisé et adapté à chaque cas.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Protéinurie

La protéinurie est l’excès de protéines dans les urines. Elle peut être le signe d’une maladie rénale et peut être dangereuse chez la femme enceinte.

Pas toujours bien connue du grand public, la protéinurie est une anomalie qu’il est nécessaire de prendre au sérieux, car elle peut favoriser l’apparition de diverses complications, notamment chez la femme enceinte. Alors, quelles sont les causes de la protéinurie, et comment la diagnostiquer chez tout un chacun ?

Définition : qu’est-ce que la protéinurie (protéine dans les urines) ?

Le terme « protéinurie » correspond à la présence de protéines dans les urines, qui n’en contiennent habituellement que très peu, généralement entre 50 et 130 mg par 24 heures. L’albumine, la protéine la plus abondante dans le sang, fait partie de ces protéines qui peuvent se retrouver dans les urines dans des quantités alors supérieures à la normale.

La protéinurie pendant la grossesse

Durant une grossesse, la protéinurie augmente habituellement chez la femme enceinte. Mais il convient de veiller à ce qu’il ne s’agisse pas d’une protéinurie élevée — par le biais d’analyses d’urine mensuelles au laboratoire d’analyses médicales —, car elle peut alors entraîner des complications. On pense notamment à la prééclampsie ou toxémie gravidique, qui se caractérise par une élévation de la pression artérielle chez la future maman.



 Protéinurie positive enceinte, quand s’inquiéter ?

En cas de grossesse et de protéinurie à 0,30 g/L ou plus, des examens supplémentaires sont habituellement proposés (prise de tension, prise de sang, protéinurie sur 24 heures : le recueil des urines d’une journée…), ainsi que des traitements tels que des antihypertenseurs.

Quelles sont les causes de la protéinurie ?

La protéinurie urinaire se retrouve chez les personnes diabétiques et chez les femmes enceintes, c’est pourquoi des analyses d’urine leur sont régulièrement proposées par les professionnels de santé. Toutefois, le taux de protéinurie peut apparaître comme étant plus élevé chez les patients ayant récemment souffert de fièvre ou d’un syndrome inflammatoire, comme lors d’une infection urinaire (chez la femme enceinte, par exemple). De manière générale, la protéinurie est souvent liée à une affection rénale, une glomérulosclérose, une glomérulonéphrite, ou encore une prééclampsie… Enfin, on parle de « protéinurie orthostatique » pour désigner une protéinurie dans l’urine en position debout.

Quels sont les symptômes d’une protéinurie urinaire élevée ?

Le terme « protéinurie » correspondant à la présence de protéines dans les urines, elle se caractérise donc par un taux de protéines élevé dans l’urine. Par ailleurs, une protéinurie peut favoriser l’apparition d’urines mousseuses et, dans certains cas, d’œdèmes des membres, de l’abdomen ou encore du visage. La prééclampsie chez la femme enceinte associe quant à elle protéinurie, élévation de la pression artérielle, maux de tête, troubles de la vision et œdèmes. C’est une complication grave de la grossesse, pour la femme enceinte comme pour l’enfant à naître, qui apparaît habituellement durant le troisième trimestre de la grossesse, et ce, en raison d’une malformation au niveau du placenta.

Si les symptômes d’une protéinurie peuvent faire peur, il est bon de savoir que certaines mesures d’hygiène de vie permettent de prévenir l’anomalie. De manière générale, il convient de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée pour favoriser un bon fonctionnement des reins. Il est également conseillé d’adopter une alimentation équilibrée en ne consommant pas trop de protéines et en variant la source (protéines animales et protéines végétales), de limiter la consommation d’alcool et de tabac, ainsi que d’éviter l’automédication. En effet, lorsqu’elles sont surconsommées, certaines substances peuvent vite faciliter l’apparition d’une protéinurie, devenir toxiques pour les reins. On pense notamment à l’aspirine et au paracétamol.

Comment diagnostiquer la protéinurie : quel bilan réaliser ?

Pour diagnostiquer un taux trop élevé de protéines dans l’urine pouvant indiquer un dysfonctionnement au niveau des reins, il est nécessaire de doser la protéinurie sur un échantillon d’urine : simple bandelette urinaire ou protéinurie sur 24 heures, soit le recueil des urines d’une journée. Un ratio protéinurie-créatinurie permet notamment d’évaluer la progression d’une néphropathie chronique, tandis que des analyses d’urine mensuelles chez la femme enceinte aident à détecter de manière précoce une éventuelle protéinurie élevée et, par conséquent, à prévenir les potentielles complications mentionnées précédemment.

Quels traitements pour la protéinurie ?

Il existe divers traitements pour la protéinurie. Avant de les mettre en place, il est nécessaire d’avoir préalablement dosé la protéinurie sur un échantillon d’urine. Selon les cas, par exemple, lorsque du sang est retrouvé dans les urines, des examens supplémentaires doivent aussi être prescrits avant le traitement : il peut notamment s’agir d’une échographie.

Quelles sont les complications de la protéinurie ?

La prééclampsie chez la femme enceinte est une complication grave de la grossesse, pour la femme enceinte comme pour le bébé, liée à une protéinurie. Chez tout un chacun, une protéinurie chronique peut se voir associée à une insuffisance rénale, une hypertension artérielle, voire à une dénutrition.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens urologues au sein du CHA, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Examens associés à l’Urologie
Bandelette urinaire

La bandelette urinaire est un outil de diagnostic médical pratique et rapide pour détecter divers problèmes de santé, tels que des infections urinaires ou des maladies du foie. Elle est utilisée par les professionnels de santé, mais également accessible aux particuliers pour des autotests. Cependant, pour garantir des résultats fiables, il est important de suivre certaines recommandations lors de son utilisation. Dans cet article, nous allons explorer les différents aspects de la bandelette urinaire, de sa définition à son utilisation pratique.

La bandelette urinaire est souvent utilisée par les professionnels de santé en hôpitaux, cliniques… en raison de sa praticité. Également par les particuliers en autotest sans nécessairement l’aval du médecin quand le cas s’y prête. Il y a des recommandations à suivre pour ne pas fausser les résultats du test obtenus. 

Bilan urodynamique

Le bilan urodynamique est une procédure médicale essentielle pour évaluer le fonctionnement de la vessie et des voies urinaires. Il permet de diagnostiquer les troubles de la miction et de trouver le traitement approprié.

Un bilan urodynamique est un examen de l’appareil urinaire permettant d’étudier le fonctionnement de la vessie et du sphincter urinaire. Cet examen est généralement prescrit en cas d’incontinence urinaire. Il se compose de trois parties. L’examen dure généralement une petite heure.

Cystoscopie

La cystoscopie, également appelée fibroscopie de la vessie, est un examen médical permettant de visualiser l’intérieur de la vessie et de l’urètre. Ce test est réalisé à l’aide d’un tube souple ou rigide, équipé de fibres optiques et d’une caméra. Découvrez dans cet articles, dans quels cas la prescrire et comment elle se déroule.

La cystoscopie est un examen qui permet d’observer la paroi vésicale interne par le biais d’un tube introduit dans l’urètre et doté d’une caméra. Elle est prescrite en cas d’infections urinaires répétées, de sang dans les urines, de suspicion de calculs urinaires ou de cancer de la vessie.

ECBU

L’ECBU, ou examen cytobactériologique des urines, est un examen de biologie médicale qui consiste à détecter et à identifier les bactéries et/ou les leucocytes (globules blancs) présents dans les urines.

L’ECBU est un examen des urines qui permet de détecter l’éventuelle présence d’un micro-organisme pathogène dans les urines. Cet examen est indispensable en cas de suspicion d’une infection urinaire. Il permet également de trouver un traitement adapté.

Urée

L’urée est une substance produite dans le foie et éliminée par les reins. Un taux élevé peut indiquer un dysfonctionnement rénal ou hépatique. Dans cet article Elsan vous détaille les symptômes et traitements associés à un taux d’urée haut ou bas.

L’analyse de l’urée dans le sang va permettre de déceler des problèmes de santé potentiels selon que le taux est élevé ou bas. Le traitement est spécifique au patient, car il dépend de la cause sous-jacente.

Uroscanner

L’uroscanner est un examen d’imagerie médicale utilisé pour diagnostiquer des pathologies touchant les voies urinaires, la vessie ou la fonction rénale. Retrouvez dans cet article tout ce qu’il y a à savoir à propos de l’uroscanner.

Si vous présentez des symptômes impliquant les voies urinaires (douleurs ou sang dans les urines), votre médecin peut prescrire un uroscanner. Cet examen d’imagerie permet de diagnostiquer des pathologies touchant la fonction rénale, la vessie ou le système urinaire. Il utilise des rayons X et un ordinateur pour produire des images en 3D des tissus mous et des os. Un uroscanner est indolore, et présente des risques mineurs pour la santé.

Spermogramme

Le spermogramme est un examen crucial pour évaluer la fertilité masculine et déterminer les éventuelles causes d’infertilité. Il permet d’analyser la qualité du sperme, notamment le nombre, la morphologie et la vitalité des spermatozoïdes. Dans cet article, nous explorerons en détail ce qu’est un spermogramme, pourquoi il est important de le réaliser et comment il se déroule.

Le spermogramme est un examen très important qui rentre dans le cadre d’un bilan de fertilité. Il s’agit d’un examen indolore qui permet d’étudier les caractéristiques du sperme.

Uréthrocystoscopie

Examen endoscopique, consistant en l’exploration à l’aide d’une caméra miniature, de la filière urétrale et de la vessie, à visée diagnostique.

Il ne dure que quelques minutes, est réalisé sous anesthésie locale par un gel d’anesthésie introduit dans l’urètre, permettant ainsi un retour à domicile juste après l’examen.

Il est indiqué par votre urologue qui en assure la programmation.

Biopsies de prostates

Examen diagnostic du cancer de prostate. Il consiste en la réalisation de prélèvements de tissu prostatique, réalisés sous guidage échographique, par voie transrectale, sous anesthésie locale.

Des biopsies étagées systématiques des différents cadrans de la prostate sont réalisées, auxquelles peuvent s’ajouter des biopsies ciblées par fusion IRM et échographiques.

Cet examen est réalisé en interne et dure environ 30 minutes. Une préparation par lavement et antibiotique préalable est nécessaire.

Les résultats des biopsies sont communiqués 3 semaines après en consultation d’urologie, après analyse anatomo-pathologique.

Bilan urodynamique

Examen permettant l’étude du comportement du muscle vésical et du sphincter urétral lors des phases de remplissage et de vidange vésicale.

Il permet de rechercher des anomalies de fonctionnement du muscle vésical ou détrusor (hyperactivité, hypo-contractilité, hypo-compliance, hyper ou hypo sensibilité), du sphincter de l’urètre (hypo ou hypertonie) ou encore un défaut de coordination entre les deux (dyssynergie vésico-spinctérienne).

Cet examen nécessite un ECBU à réaliser 8 jours avant.

Le patient est installé sur une table d’examen. Une sonde vésicale et une sonde rectale de très petits calibres sont positionnées. Elles comportent des capteurs de pression au niveau de l’urètre, de la vessie et du rectum (reflet de la pression abdominale). Des patchs adhésifs peuvent être également placés au niveau du périnée, afin d’enregistrer l’activité électrique des muscles du sphincter de l’urètre. L’ensemble de ces paramètres sont enregistrés en temps réel lors du remplissage puis de la vidange vésical. Cet examen est réalisé en externe et dure environ 45 minutes.

Instillations endo-vésicales

Acte thérapeutique consistant en l’instillation dans la vessie d’un traitement (ametycine ou BCG) dont le but est de réduire le risque de récidive et de progression de certaines tumeurs de vessie.

Le produit est injecté dans la vessie par une sonde vésicale qui est retirée immédiatement après l’administration.

Il sera évacué par miction spontanée après 2 heures. Ces instillations sont généralement réalisées à un rythme hebdomadaire pendant plusieurs semaines.

Un examen cyto bactériologique urinaire (ECBU) est nécessaire avant chaque instillation

Urologie de la femme

Incontinence urinaire de la femme

L’incontinence urinaire est la fuite involontaire d’urines, lors d’efforts physiques, toux, rires, éternuements (incontinence urinaire d’effort) ou accompagnée d’un désir soudain et impérieux d’uriner (incontinence urinaire par urgenturie).

Une femme sur 4 souffre d’incontinence urinaire après 60 ans.
L’âge, la ménopause, le surpoids, les grossesses, la toux chronique, la constipation et les sports intensifs favorisent la survenue d’une incontinence urinaire.

Le diagnostic de l’incontinence urinaire repose sur l’interrogatoire et l’examen.
Un bilan d’examens complémentaires peut être demandé (un ECBU, un PAD-testun catalogue mictionnel, un bilan urodynamique, une échographie).

Le traitement de l’incontinence urinaire implique la correction des causes modifiables (surpoids, tabac, toux, constipation), la rééducation périnéale, qui sera réalisée par un kinésithérapeute spécialisé.

Le traitement médicamenteux de l’incontinence urinaire par impériosité vise à empêcher les contractions précoces et anarchiques de la vessie (anti-cholinergiques), à substituer localement une carence hormonale (crèmes oestrogéniques). La neurostimulation du nerf tibial postérieur peut être une option thérapeutique.

Les traitements chirurgicaux de l’incontinence urinaire par impériosité comprennent la neuromodulation des racines sacrées, (implantation d’un boîtier sous-cutané stimulant le nerf sacré, aidant à reprendre le contrôle de sa vessie. Les injections de toxine botulique dans le muscle de la vessie sont une alternative.

Les traitements chirurgicaux de l’incontinence urinaire d’effort comprennent la mise en place d’une bandelette sous uréthrale (TVT ou TOT). L’objectif est de consolider le soutien de l’urèthre.
Les ballons urétraux ACT® ou pro-ACT® sont réservés aux incontinences urinaires par insuffisance du sphincter. Il s’agit de deux petits ballons ajustables placés de part et d’autre de l’urèthre, et gonflés progressivement en consultation.
La pose du sphincter urinaire artificiel est réservée aux fuites urinaires par insuffisance importante du sphincter. Une manchette circulaire, placée autour de l’urèthre par chirurgie ouverte ou robot chirurgical, est reliée à un bouton d’activation intra corporel.

Prolapsus pelvien

Les organes urinaires, génitaux et digestifs, sont maintenus, dans le petit bassin, par le plancher pelvien, constitué de muscles et ligaments.

Le prolapsus pelvien (« descente d’organe ») est favorisé par l’âge, la ménopause, la tabac, la toux chronique, la constipation chronique, les anciens traumatismes d’accouchements.
Une femme sur 10 de plus de 50 ans nécessite une chirurgie du prolapsus pelvien.

Le prolapsus peut intéresser un seul, ou l’ensemble des trois compartiments pelviens :

  • La vessie : cystocèle
  • L’utérus : hystéroptose
  • Le rectum : rectocèle

Le diagnostic est porté en consultation, en recueillant les symptômes de sensation de descente d’organe ou de boule vaginale, de douleurs pendant les rapports sexuels, de symptômes urinaires ou digestifs.
Le chirurgien urologue peut alors être amené à réaliser des examens complémentaires (frottis, échographie, bilan urodynamique, IRM dynamique)

Il existe des traitements médicaux, chirurgicaux. Certains sont synergiques et complémentaires

Il est nécessaire de corriger les causes modifiables (poids, tabac, toux, constipation…)

La rééducation périnéale, par un kinésithérapeute spécialisée, a pour objectif une diminution des symptômes, le renforcement du plancher pelvien et une optimisation des résultats d’une future chirurgie éventuelle.

Le pessaire (pièce plastique à positionner dans le vagin) a pour objectif de soutenir les organes pelviens. Il représente un test thérapeutique temporaire.

Les traitements chirurgicaux du prolapsus pelvien (« descente d’organe ») ont un objectif avant tout fonctionnel. Plusieurs principes et techniques existent. Le chirurgien urologue est garant du choix le plus adapté au type de prolapsus pelvien.

La promontofixation par coelioscopie ou par laparoscopie robot assisté consiste, par introduction d’une micro-caméra dans l’abdomen par de petites incisions, à remonter les organes responsables d’un prolapsus pelvien et à les fixer au ligament de l’extrémité supérieure du bassin (le promontoire), par une bandelette synthétique biocompatible.

D’autres techniques chirurgicales alternatives existent. En particulier la cure de prolapsus pelvien par voie vaginale.

Hospitalisationambulatoire

L’hospitalisation ambulatoire est un séjour hospitalier d’une durée inférieure à 12 heures, réservée à certaines chirurgies urologiques.

L’objectif de la chirurgie ambulatoire est une durée de séjour hospitalier écourtée, sans porter atteinte à la qualité des soins, à la rigueur de la surveillance postopératoire.

Pour toute chirurgie ambulatoire réalisée sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie, une personne majeure doit venir vous raccompagner du service d’hospitalisation ambulatoire.

En cas de chirurgie longue, d’antécédents médicaux complexes, ne contre-indiquant pas l’hospitalisation ambulatoire, un accompagnant majeur doit rester à vos côtés, à votre domicile, jusqu’au lendemain de l’intervention.

Itinéraire ambulatoire

Votre séjour ambulatoire vous sera expliqué lors de votre consultation d’urologie, de consultation d’anesthésie.

Sauf dispense de votre urologue, un ECBU (culture d’urine dans votre laboratoire) doit être fait 8 jours avant votre hospitalisation.
Il doit être adressé au Service d’Urologie.

Munissez-vous également des résultats lors de votre entrée en hospitalisation ambulatoire.

L’ordonnance vous sera remise en consultation. En cas de non réalisation d’un ECBU prescrit, la chirurgie devra être reportée.

Une date et heure de convocation dans le service vous sera envoyée.
A votre arrivée, votre dossier médical sera consulté avec vérification de son exhaustivité. Vous serez préparé pour l’intervention chirurgicale.

A votre retour, une collation vous sera donnée et une surveillance étroite par l’infirmière sera menée. Votre sortie de l’hôpital sera conditionnée par la reprise spontanée de vos mictions.

Après la sortie

24 heures après votre intervention, un SMS vous sera envoyé. En cas de réponse de votre part, faisant état de suites inhabituelles, le service d’hospitalisation ambulatoire vous appellera.

Hospitalisation conventionnelle

Le Service d’Urologie occupe le 2e étage du bâtiment. De part sa situation centrale dans l’hôpital, il bénéficie d’un environnement agréable, entouré d’espaces verts et d’un verger.

Il est composé de 21 lits répartis en 15 chambres seules et 3 chambres doubles et doté d’un personnel paramédical dédié à la chirurgie.

Les visites sont autorisées de 13h à 20h du lundi au dimanche.

Les sorties sont possibles les dimanches et jours fériés.

Lors de la programmation d’une intervention, un document intitulé “prestation patient”est remis et permet de faire la demande d’une chambre seule, sous réserve de sa disponibilité lors de l’admission.

La prise en charge de chaque patient est assuré par son urologue référent et le médecin référent d’hospitalisation, des internes et un personnel para-médical dédié.


Contactez-nous à nos adresses ci-après :

CHA/Gombe

1286, Avenue Tabu Ley, (Ex. Tombalbaye), Commune de la Gombe, Ville de Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

CHA/Ndolo

4303, Avenue Aérodrome, Bon-marché, Commune de Barumbu, Kinshasa, RDC.
challiance@gmail.com
+243 852416158
+243 851808023

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